{4}L'écroulement de l'ange.

16 2 0
                                    

Arakiel resta cloîtré chez lui pendant ses deux semaines de mises à pied. Malgré tout ce temps passé seul avec lui même, il ne s'était à aucun moment remis en question. Il était juste dégouté que les bonnes intentions de son travail ne soit pas reconnu. Comme à leur habitude, Daros passait le voir uniquement les week-end. Il restait encore le dernier week-end avant de retourner au bureau.

Quand Daros passa le voir le samedi il était un peu plus froid que d'habitude mais Arakiel ne s'en soucia pas jusqu'à ce que Daros lâche sans le moindre contexte, une phrase qu'Arakiel aurais préféré ne jamais entendre.

Daros : ‹‹J'ai rendez vous avec Gabriella pour un dîner demain soir.››

Arakiel : ‹‹Pardon ?››

Arakiel n'était pas sûr de comprendre le sens de ses paroles.

Daros : ‹‹...Techniquement on n'est pas vraiment ensemble... donc j'ai le droit de voir d'autres personnes.››

Arakiel le regarda de travers et pris quelques secondes pour assimiler l'information.

Arakiel : ‹‹Tu te moque de moi ? Techniquement on est carrément ensemble. On n'a jamais convenu de ça, on est en relation secrète, pas des plan-culs, pas un couple-libre.››

Daros : ‹‹Arakiel, on n'est pas en couple tout court.››

Arakiel : ‹‹Mais alors on est sensés être quoi depuis tout ce temps ?! Tu ne m'aimes pas ?››

Daros : ‹‹C'est pas ça... C'est compliqué, comment dire... J'ai besoin de stabilité. Tu n'es pas quelqu'un de stable. Je veux dire... tu viens d'être mis à pied. Gabriella, elle, travail d'arache pied et ses résultats sont excellents. Je ne peux pas laisser passer une occasion de tester quelque chose avec elle a cause de toi, on a besoin de se laisser expérimenter des choses. Et surtout tu as besoin de temps pour toi.››

Arakiel : ‹‹La seule chose don j'ai réellement besoin là maintenant c'est de toi ! Mais comme apparemment je suis trop instable, va donc à ton putain de rendez-vous et regarde ce que tu perds ! Moi j'étais prêt à tout pour toi et toi tu ne prend même pas notre relation et mes sentiments au sérieux ! Vraiment va te faire foutre ! Dégage, je ne veux plus te voir !››

Il mit Daros à la porte. Il vida l'entièreté de ses poumons pour essayer de se calmer mais il fondit en larmes juste âpres. Il avait envie de frapper dans les murs et arracher le papier-peint mais il se retrouva comme paralysé, recroquevillé sur lui même en sanglotant. Il songea même à sortir, courir essayer de rattraper Daros pour tanter d'arranger les choses, s'excuser, mais impossible de se relever.

Après être resté 1 heure dos à la porte roulé en boule à pleurer comme une madeleine, il décida de partir. Partir il ne savait où mais il avait besoin de partir. Partir le plus loin possible.
Il lui fallait un refuge et le monde des anges n'était pas une obtion. Il voulait prendre ses distances avec toute cette pression sociale qui voulait l'enfermer dans des cases dans lesquelles il ne rentrait pas.

Le monde des humains, c'était sa meilleure obtion. Il connaissait bien les humains, il travaillait auprès d'eux, ces êtres n'étaient personnes pour le juger. Il pouvait bien essayer de trouver refuge là bas. Pour savoir à qui il allait avoir à faire sur Terre, il choisit parmi les humains desquels il s'occupait au bureau. Assez rapidement son choix se tourna vers Lux. Elle aussi venait de subir une rupture et était au plus bas, elle avait besoin de compagnie et lui aussi.

Aussitôt il attrapa son bébé phoque le mis dans un sac entrouvert pour le laisser respirer et l'emporta au bureau. L'immeuble était fermé mais Arakiel en volant pris un grand élan et factura la vitre d'un grand coup de pied. Heureusement aucune alarme n'était installée car il était impensable que ce genre de chose arrive dans le monde des anges.

Les galères d'Arakiel. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant