Los Angeles 18h45-
Je me dirigeais vers le bureau de mon patron d'un pas las, il m'a convoqué pour la deuxième fois de la semaine ce qui est assez bizarre car il ne me convoque jamais plus d'une fois dans la semaine. D'habitude je suis assez serein quand je vais là-bas mais cette fois c'était différent, j'étais même assez angoissé à l'idée d'y aller mais je n'arrivais pas à savoir pourquoi, c'était comme un..... un mauvais pressentiment.
Arrivé devant son bureau, la boule au ventre qui grossissait à vu d'œil et les poings fermés je pris quelques secondes avant de me décider à toquer à la porte. Une fois, deux fois, rien. Il ne m'ouvrait pas. J'ai toqué une troisième fois mais toujours rien. La gorge serrée je tentais de l'appeler, mais rien, aucune réponse.
Au bout d'un certain temps, me semblant infini, je me décidai enfin à ouvrir la porte. En l'ouvrant, ma poitrine se contracta si fort que ça en était douloureux ; les yeux écarquillés, la bouche entrouverte et les ongles plantés dans mes paumes de mains, je m'écroula au sol. Mon patron, Pablo Rojas, -un grand brun, cheveux mis long de cinquante-quatre ans avec cinq tatouages sur chacun de ses bras ainsi qu'un corbeau sur son torse- qui est aussi mon oncle et avait pris la place de mon père depuis mes quatre ans, était ligoté nu ( comme pour l'humilier) sur sa chaise, mutilé sur chacune des parties de son corps, sa peau avait bleuit tellement il avait perdu de sang. Au bout de quelques minutes à observer la scène le monde se mit à tourner autour de moi, mon ventre se noua et des larmes dévalèrent mes joues, ma tête était prête à exploser quand on toqua à la porte.
C'était Andrea, l'assistante de mon oncle, sa chevelure blonde était attachée en une longue tresse, elle devait mesurer environ 1m60 et devait avoir tout juste 30 ans, elle portait une chemise blanche et une jupe mi-longue grise à carreaux ainsi que des escarpins noir. Elle venait sûrement déposer des papiers car elle tenait des enveloppes entre ses mains, quand elle entra dans la pièce elle poussa un petit cri aiguë qui me brisa les tympans, puis elle s'écroula au sol les mains sur le visage, comme pour cacher ses larmes.Au bout de plusieurs minutes elle prit la parole.
- T-tu sais se qu'il s'est passé ? Demanda t'elle la voix tremblante.
Je ne voulu pas attendre si longtemps pour répondre car je ne savais pas plus qu'elle ce qu'il s'était passé et comment c'était possible, mais je sais aussi qu'elle ne m'a jamais fait confiance et qu'elle devait sûrement avoir déjà construit son propre avis donc quoi que je puisse dire, elle ne me croirait pas. Je fini quand même par répondre.
- Non, quand je suis arrivé dans son bureau il était déjà comme ça. Je lui répondis d'un ton froid, presque lugubre.
Elle ne répondit rien se contentant de se relever et de repartir du bureau.Une colère inouïe pulsait en moi, j'étais en colère contre moi même de ne rien avoir remarqué, mais surtout, je ne comprenais pas comment c'était possible qu'il se soit fait tuer ici, dans un lieu aussi protégé, il y avait des gardes de partout, des caméras à chaque endroit possible du Quartier Général, mais également des meurtriers et des voleurs absolument partout. Il y avait donc deux possibilités, soit Pablo n'a pas été assassiné ici et son corps a été déplacé, soit, la ou les personnes ayant commis ce meurtre on un ou plusieurs complices qui les ont mené directement à lui. Pour le moment je n'arrivais pas à bien réfléchir donc je décidais de partir d'ici. Je sorti de la pièce et appela l'ascenseur. En attendant je décidais de donner rendez-vous à mon frère a notre café habituelle.
Moi- 19h30
- Rejoins moi au Cortado
à 19h45.
A peine j'eu éteint mon téléphone qu'il vibra.Gabriel- 19h31
- Je pars de la maison je
serais à l'heure.
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Blood and Beatings
RomanceAlejandro Hijo, l'un des plus grand mercenaire du Blood and beatings, ou B&B, mais aussi un grand voleur. Découvre son patron mort. Il se retrouve dans l'incompréhension avec beaucoup trop de questions qui tournent en boucle dans sa tête. Et comme s...