Le bus roule et vibre,
Et tu me frappes violemment.
Tu aimes un autre, ton cœur est libre
Et le mien enchaîné me tourmente constamment.Les constellations sont laides,
Que des points un peu partout
Qui n'ont pas de signification du tout,
Pour ceux à qui on a enlevé les rêves.Que dois-je faire pour être heureux ?
Attendre encore, attendre encore un peu,
Quelques années de plus pour qu'enfin me libère
Mon amour qui m'enterre dans ce qui n'eut pas lieu,
Un baiser sur ton front, que ta chaleur est belle...Juste ça...
•••
Le bus roulait, vibrait,
Je cherchais entre les sièges, juste pour te voir,
Mais tu n'étais pas là, évidemment.
Et en fermant les yeux comme en crevant,
La tête qui tapait contre la vitre,
Je m'endormis comme pour mourir.Adieu adieu,
Je t'aime Noélie, si tu savais seulement,
Mais tu ne liras pas.Bon anniversaire.