1mois passa sans que je ne revu Couillion.
J'aimais ce surnom pour ce jeune homme !Je devais trouver un lycée pour l'an prochain.
J'en ai trouver un et comme je vais dans un pro et que c'est un CFA, je dois trouver un patron.Je suis aller dans un ranch qui recueuille les chevaux blessés, psychologiquement et physiquement.
(Ah oui j'ai oublier de preciser que c'est avec les chevaux que j'ai envie de travailler!)
ils m'ont acceptés et je devais debuté dans les prochains jours mon stage.[Éclipse des quelques jours séparant du stage]
Je cogna à la porte du ranch, et attendit patiemment dans la froideur du matin que l'on m'ouvre.
Il etait encore tôt, mais c'etait ça le travail!
Je rechauffais mes mains l'une contre l'autre.
On ouvrit.
Une femme d'une vingtaine d'année, habillée comme si elle etait dans un bureau (Vous voyez ou pas?) m'ouvrit.
- Oui?
- Je suis Mélissa Turgis. La stagiaire.
- Ah oui! Attend mon grand pere et ma petite soeur vont te montrer quoi faire! Viens te rechauffer à l'interieur pour l'instant.
- Merci.
Je penetra dans la maison.
- Je m'appelle Lou!
- Enchantée Mlle Fleming.
Elle sourit et un homme d'un certain age et une jeune fille de mon age entrerent dans la piece.
L'homme prit la parole.
- Il fait plutot frisquer. Ty doit venir vers quelle heure déjà?
Il posa ces yeux sur moi.
- Déjà là mlle la Stagiaire?
Je souris et fis un signe affirmatif de la tete.
- Viens je vais te montrer l'ecurie et le travail à faire.
La jeune fille ria, et dit :
- Tu ne crois pas que d'abord, un bon petit dejeuné et les presentations seraient bien?
Je dis spontanement:
- Oh! Je.. personnellement je n'ai pas faim.
Je souris timidement.
La fille reprit en me tendant sa main. Je la serrais.
- Moi c'est Amy Fleming, voici ma soeur, Lou Fleming et mon grand pere Jack Bartlett.
Je salua monsieur Bartlett et il m'emmena dans l'ecurie.Cela faisait une heure ou deux, peut etre plus, que je faisais les box de tous les chevaux.
Je voulais que tout soit PARFAIT!
La moindre chose qui n'allait pas, et bien... Je refesais TOUT.Je ramassais le crottin et le mettait dans la brouette quand une voix m'interpella.
- J'aurais jamais cru te revoir ici ptite salope!
Je me releva bursquemment, mauvaise idée.
je lacha instantanement la fourche et plaqua mes mains sur mon dos.
Une larme de douleur coula le long de ma joue.
Je plaça mon avant-bras sur la poutre du box et mon autre bras sur mon dos.
Je posa ma tete sur mon bras qui etait sur la poutre.
J'inspirais, expirais.
Sans m'en rendre compte, il etait à mes côtés, et me chuchotta des mots reconfortant:
- Je suis desolé, j'voulais pas te faire peur... essaye de t'allonger...
- J'peux pas... j'sais pas ce que c'est mais ça fait trop mal...
- T'inquiete pas ça va aller...
- T'es drôle toi couillion!!
- Pourquoi tu m'insultes??
- C'est le surnom que je t'ai donné... Putain j'ai trop mal...
Il ne répondit pas de suite.
Puis, voyant que j'avais de plus en plus mal, il revint à lui, et frotta mon dos de haut en bas.
Ce qui me soulagea un peu.
- Mélissa, pourrais-tu panser Gogo s'il te pl...
Quand Amy me vit dans cet etat, elle arriva et me demanda ce qu'il n'allait pas.
Couillion avait comprit que les frottements de sa main sur mon dos me soulager, et repondit à ma place:
- Elle s'est relevée trop brusquemment, et je pense qu'elle a des problemes de dos donc ça n'arrange pas. On devrait l'allonger.
- Allons dans ma chambre.
- Non! Elle est beaucoup trop loin Amy! La plus près est la mienne, je vais l'allonger sur mon lit.
Il me porta en mode princesse, ce qui, j'avais l'impression detrua mon dos, et monta le petit escalier, ouvrit une porte, et me deposa sur un lit douillet, en faisant tres attention.
Je chercha de mes mains un oreiller, mais je ne pouvais m'etirer.
Il prit donc un oreiller et le plaça sous mon dos.
Amy etait aller chercher son grand pere, qui, je pense allait appeler un medecin.
1er jour et deja j'avais un incident.
Couillion, passa doucement sa main sous mon dos. Ce qui me soulagea quelque peu.
Je reussis à dire :
- Désolée de t'avoir appelé Couillion... Tu l'es pas...
- Ahahah bah merci c'est gentil salope!
- Mais j'suis pas une fucking de salope, une garce à la limite mais pas une salope...
- OK, OK, mais je ne connais pas ton nom non plus.
J'ouvris les yeux pour le regarder.
- Mélissa.
- Enchanté belle demoiselle, moi c'est Ty Bordon.
Je fermais les yeux, souris et mit mon bras sur mon front.
Il s'etait assis sur le lit.
- Tes numeros de charmes ne marchent pas sur moi vieux.
Il ne répondit pas, ce qui n'etait pas normal, je voulu ouvrir les yeux mais je sentais la fatigue arriver.
Puis je sentis un souffle sur mes levres.
Je rouvris les yeux, ces levres effleuraient les miennes.
J'articulais:
- Euh... Je...
Il sourit, joua avec une de mes meches de cheveux et dit:
-Ça ne marche pas sur toi, hein?
- Non ça marche pas.
Je voulu me lever, mais il me fit rallonger doucement.
- Laisse moi, ça va aller.
- Non t'es completement folle! Si tu te leves tu vas de nouveau avoir mal! Attend le medecin.
- Appelez pas le medecin. Ça va passer...
Je lisais dans ces yeux du serieux et... j'avais l'impression qu'il se faisait du soucis pour moi... C'est bizarre...
- Ça peut etre grave.
- C'est rien Ty. Ça va passer s'il te plaît. Ça coûte trop cher...
Je baissais les yeux.
Il releva ma tete en prenant entre son pouce et son index mon menton.
- Regarde moi.
Je gardais obstinément les yeux baissés.
- Mélissa. S'il te plaît.
Je releva les yeux.
Il sourit et etait le plus serieux du monde.
- Si il le faut, je payerais moi meme la consultation, les medicaments et tout. Je ne te laisserais pas comme ça. Promis.
Pourquoi etait-il comme ça?
On ne se connait pas plus que ça...
J'aggripais son col et l'amenait vers mon visage.
Il avait toujours cet air serieux sur le visage.
Il avait posé une de ses mains sur ma hanche, et l'autre sur le coté de ma tete.
Je pouvais lire dans ces yeux qu'il avait envie de tenter quelque chose mais qu'il se retenait.- Écoute moi Ty, ce n'est pas important ce que j'ai. Il y a pire dans le monde. Malgrè que, oui j'ai tres mal et que j'ai juste envie qu'on me soulage, tres sincerement, je ne pense pas que ce soit important ou grave. Un peu de repos et demain je serais sur pied.
Il rapprocha son visage du mien.
- Tu risque d'etre en fauteuil roulant.
- Et alors? Nous nous connaissons pratiquement pas. Je suis une salope non?
- Ta gueule! J'ai merdé, c'est vrai, mais je ne te consideres pas comme etant une salope, j'en suis sincerement desolé de t'avoir traitée ainsi... et malgrè que l'on se connaissent depuis peu de temps, je n'ai pas envie de te perdre. Tu es importante pour moi.
VOUS LISEZ
I Love A Bad Boy
RandomRencontre improbable, Entre distance et retrouvailles, Entre amitié et amour, Entre études et travail, Entre rêves et réalité, Entre passion et action... Ils ne se connaissaient, ni d'Adam, ni d'Ève, Mais ne pourront se passer l'un de l'autre. "Si c...