III

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Cela faisait quelques jours que j'etais allongée.
Je refusais que qui conque appelle un medecin.
Je sais que ça embetait tout le monde et que le travail n'avance plus aussi vite et que tout le monde avaient deux fois plus de travails à effectués, mais je savais ce que j'allais faire.

Dès le lendemain matin, je me leva, sans reveiller Ty.
Car, oui, vu que la chambre d'Amy est trop loin, et que cela pouvait aggraver mon cas, ~nous~ avons tous décidés que je dormirais avec Ty.

Je me leva, allait me doucher, m'habiller, chaques gestes que j'effectuais, me faisais souffrir.
Mais oubliant la douleur, j'effectuais tout ça en quatrieme vitesse, sortis de la maison des Fleming, comme il n'y avait pas de salle de bain dans l'ecurie.
Je revins dans celle ci, m'attacha les cheveux dans un chignon desordoné et sortis Lucky, un cheval bai, selle français, qui a été retrouvé, amaigris à un point inimaginable, assoifé...
Le veterinaire, Scott, n'avais pas été sûr que Lucky s'en sortirait...
Et pourtant, on ne sait comment, il est là, avec un poid normal etc...
J'avais appris la plus part des histoires des chevaux qu'il y avait ici par Ty.

Pendant que je brossais Lucky avec l'etrille, les mots que Ty avait prononcé il y a quelques jours me revinrent en mémoire.
" je n'ai pas envie de te perdre. Tu es importante pour moi."
Je ne comprenais pas où il voulait en venir.

PDV TY

Je me reveilla avec les rayons du soleil qui s'etaient faufilés à travers les fins rideaux accrochés aux fenetres de ma chambre.
Je tourna la tete à gauche pour voir si Mélissa était reveillée ou non.
Euh... soit je ne suis pas bien reveillée ou...
Je passa mes mains sur le drap, froid, où etait Mélissa hier soir encore.
Je me leva en quatrieme vitesse, et descendis le petit escaliers menant à ma chambre

Arriver en bas, je couru dans l'ecurie.
Je la retrouvais, brossant Lucky, cet hongre de 9ans.
Je me passa les mains sur le visage et soupira.
Elle se retourna.
Rougissa fortement et detourna de suite la tete.
- J'peux savoir pourquoi tu rougis ainsi en me voyant Mélissa?
Je souriais. Elle me repondit en bafouillant:
- Je... euh... pour rien...
Je levais un sourcil.
Elle dit:
- Tu connais le pantalon vieux??
Je baissais les yeux.
Ah oui...
Je suis en calecon devant elle.
- Pardon! Je... j'ai pas fait expres!
Elle rit.
Ce son mélodieux qui sort de sa bouche qui vous donne envie d'y gouter...
WHOW! C'est quoi le délire???
Je repris mes esprit.
Je m'approchais d'elle, la prit dans mes bras et colla son dos à mon torse, doucement.
Elle se detendit et continua de brosser le cheval.

Je plaça ma tete dans son cou et m'enivrais de son doux parfum.

Je me sentis, en cet instant, l'homme le plus heureux du monde...

Mes mains descendirent vers ces hanches.

- Tu sais, tu es vraiment sublime...
- Euh... je... merci... mais...
Je la retourna doucement, et plongea mon regard dans le sien.
J'y lisais de l'incomprehension et... de l'espoir?
C'est vrai que nous nous etions beaucoup rapprochés, et que je tiens à elle mais je ne l'aime pas.
Non.
Moi, Ty Bordon, ne peut tomber amoureux d'une simple fille.
Elle ne devait rien esperer.
- Ty... Lâche moi.
- Hein??
Je regarda dans la position dans la quelle nous etions.
Elle avait les mains posées sur mon torse et nous etions... très serrés...
C'est à ce moment que je sentis quelque chose dans mon calecon.
- Et merde....
Elle me regarda interrogativement
Je devais la lacher sinon j'allais faire des choses pas très catholiques...
Mais je ne pouvais pas.
C'etait comme si mon cerveau ne répondait pas.
- Ty, j'ai du boulot, toi aussi...
Je l'a prit en mode "Princesse" et l'emmena dans ma chambre.
- Ty! Je m'occupe de Lucky!!
- T'inquiete. Tu vas t'occuper d'autres choses plus importantes.
- Quoi??
Elle ne comprenait pas.
Pas plus que moi d'ailleur.
Je n'allais plus pouvoir attendre très longtemps...
Je la deposa sur le lit, son dos allait mieux, j'en suis sûr.
- De quoi tu parles à la fin?! J'ai du boulot! Qu'est-ce qui est plus important que les chevaux??
Je me mise au dessus d'elle, approcha mon visage du sien et lui dit :
- Ça.
Elle me regarda avec incomprehension.
Je souris, et l'embrassa langoureusement.
Elle fut surprise, voulu me repousser, mais je pris ces poignets dans mes mains et les plaqua au dessus de sa tête.
Elle donna des coups de pieds, se tortilla dans tous les sens pour me pousser.
Impossible.
J'aimais tellement ces levres.
Je lui mordilla doucement la levre, lui demandant d'arreter de se tortiller.
- Lâche moi putain!!
- Chuuut....
Je defaisais sa chemise, et enleva la ceinture de son jean, ouvrit ça braguette.
Je lui enleva sa chemise et caressais sa poitrine.
Je la sentais pleurer mais je m'en foutais.
Je voulais seulement me faire du bien...
- Arrete de chialer tu veux.
- Lâche moi putain, Ty... J't'en prie... S'il te plaît...
Sans que je ne comprenne ce qui m'arriva, j'arretais de deposer de doux baisers dans son cou, releva la tete, me remis en position assise, et la regarda.
- Oh putain...
Elle detourna les yeux, ainsi que la tete.
- Merde.. Putain! J'suis tellement con!! Jsuis si desolé Mélissa, je ne voulais pas en arriver là, crois moi... J'suis vraiment... infiniment desolé...
Elle ne repondit pas, et cacha sa poitrine.
Elle se releva, reajusta son jean, mis sa ceinture, et ramassa sa chemise.
J'etais toujours assis sur mes talons, me passant les mains sur le visage.
Je me leva et avant qu'elle ne remette sa chemise, je l'embrassa passionnément.
- Putain...
Entre deux baisers je reussis à dire:
- J'voulais pas... J'suis si désolé Mélissa... Putain... j't'aimes tellement...
Elle coupa court à notre baiser, me repoussant au bout de quelques secondes.
Et sortis de ma chambre.
Me laissans là, seul, avec mes démons intérieurs.

PDV MÉLISSA

Je ne sais franchement pas quoi en penser...
J'ai l'impression qu'il joue avec moi plus qu'autre chose...

Cela faisait quelques heures que je bossais dans les box, je venais de sortir Max de son box et le panser.

Je repensais à ce qu'il disait...
Ty avait l'air tres mal par rapport à ce qu'il avai fait...
Je ne savais vraiment pas quoi en penser.
Il n'etait toujours pas descendu depuis tout à l'heure.

Je prenais du temps à panser Max, j'adorais ce cheval bai.

Je champouinais Max quand je vis Ty passer derriere le cheval.
Il prit le jet d'eau et rinçais le cheval, sauf...
Qu'il eu la bonne idée de m'eclabousser.
J'etais trempée.
J'avais lacher la brosse, et avait fermer les yeux, recrachant l'eau.
- Putain Ty... Jvais te tuer...
Il se retint de rire.
Je mis une main sur ma hanche et le regarda:
- Vas-y! Fous toi de ma gueule hein! On est plus à une connerie pret...
Il s'esclaffa.
Je leva les yeux au ciel.
Je vis et le jet pres de moi, et je regarda Ty en train de rire.
Un sourire se dessina sur mes levres.
Je pris le jet et l'aspergea.
Il arreta direct.
J'etais plier en deux par le rire.
- Ah ah ah!!
- Tu vas le regretter Melissa...
Il me regarda malicieusement.
Je sus clairement que j'etais dans la merde.
Je courus dehors. Dans la fraicheur du matin.
Je ris et je sentis deux bras puissants me prendre.
- Ty! Non!
Il nous fit tomber dans l'herbe.
J'etais en dessous de lui et lui etait en dessus de moi. Ces mains, de chaques cotés de ma tete.
Il me regarda intensement, avec une lueur dans le regard.
Il se rapprocha de plus en plus de moi... Jusqu'à ce qu'il touche mes levres.
J'entourais mes bras autour de son cou et repondis à son baiser.
Pendant un moment, nos langues se chevaucherent.

Nous nous decollions au bout de longues secondes, peut-etre une minute, à bout de souffle.
Il posa son front contre le mien.
- Ecoutes... Je suis vraiment... Desolé... Je m'en veux horriblement Melissa... Je ne sais pas quoi faire pour me faire pard...
Je le fis s'approchait plus de moi et l'embrassa langoureusement.

À la fin, il me regarda, surpris et confut.
- Ecoute Ty... C'est sur, je t'en veux mais...
Je soupirais.
- J'arrive pas à expliquer en fait...
- C'est qu'il n'y a rien à expliquer...
Il souria, ces meches de cheveux lui tomberent legerement sur les yeux.
Je les poussa doucement, mais elles revinrent.
Je souris et il m'embrassa.

Apres cette entrevue -fort interessante- il m'aida à me relever et je retourna à mon boulot.
- À tout a l'heure Couillion!
- À t'alleur Salope!
Je souris et continua ma journée de travail, le sourire aux levres.

I Love A Bad BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant