III- Meghan

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Des voix, ou plutôt des cris me firent sortir de mon profond sommeil. Je me levais, m'étirant avant de me diriger vers la salle de bains la plus proche.

Je n'écoutais même pas les cris qui venait d'en bas, je voulais passer une matinée tranquille en rentrer chez moi.

Je ne souhaite plus jamais passer ne serais ce qu'une nuit dans la même maison que mon père.

Je déteste me lever de mauvaise humeur, pour une fois que je ne l'étai pas, et bien c'est raté.

Je fis mes valises à la vas vite et descendis au rée de chaussée.

Alors que je m'apprêtais à abaisser la poigné de l'immense porte d'entrée une voix m'interpella:

— Ou vas tu ? Me demanda t'il

En quoi ça te regarde ? Demandais-je en arquant mon sourcil gauche

—Et bien étant donnée que tu es et reste ma fille je me dois de savoir où tu es afin de mieux te protéger de mes potentielles ennemies. Je n'en peux plus c'est toujours pareil avec lui il faut toujours qu'il m'apporte de nouveaux problèmes chaque jours.

Je n'ai pas besoin de ta protection dis-je tout en le fusillant du regard.

Sans lui laisser le temps de répondre j'ouvris la porte et sortis.

Je ne savais pas où j'allais bien pouvoir me promener avant de retourner chez moi, mais peu importe tant que je ne suis plus dans cette foutue maison de Bourges.

Mon père m'exaspère, il ne pense qu'à son boulot et il se justifie en disant qu'il me protège.

Je trouve cela vraiment pitoyable.

Cependant je ne pouvais rentrer chez moi que ce soir, c'est à dire dans trois heures.

Il vas falloir que je me trouve une occupation avant de devenir complètement folle.

Je suis comme ça je n'y peux rien, il m'est impossible de rester en place.

***

Au final je me suis dis que je devrais davantage pensé à moi plutôt qu'aux autres, je suis donc aller à la supérette la plus proche.

Je me suis acheter de quoi grignoter ( des pitch )
Puis suis retourner à la villa, peut importe si je rentrais  deux heures et demi plus tôt.

Si mon père veux me protéger, il ne verras pas de mal à ce que j'utilise sa villa en attendant mon vol de demain.

J'ouvris la porte sans même prendre la peine de regarder si mon père était encore là.

Je partis en direction de la cuisine pris un siège et sortis les pitch de mon sac.

Tout en dévorant ces délicieuses brioche aux chocolats, je me remémore les événement de ces derniers jours.

Il s'en est passé des choses en même pas une semaine.

Premièrement, la mort de ma très cher mère, nous n'étions pas si proche que ça, mais c'était la seul qui prenais la peine de m'écouter, elle essayais de me comprendre.

C'est également la seul qui était à mes côtés lors de la tragique mort de ma sœur dans un accident de moto il y'a deux ans.

Pendant que je pleurais sur le funeste sort que la vie avait réservé à Serena, ma mère était la à essayer de me réconforter.

Mon père lui, c'est comme si ça ne lui faisait ni chaud ni froid, comme si il s'en foutais.

J'ai essayé mainte fois de me dire que il cachait bien ses émotions, qu'il était plus triste qu'il n'en avait l'air, mais plus le temps passe plus il semble qu'il n'en a rien à faire qu'elle sois morte.

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