Chapitre I

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Les étés à Tokyo sont chauds. Cest pourquoi les étudiants font régulièrement des haltes dans les commerces environnants pour acheter à boire ou des glaces. Satoru Gojō, élève de terminale au lycée dexorcistes de Tokyo, faisait partie de ses étudiants là. Toujours accompagné de ses camarades de classe Ieiri Shoko et Suguru Getō, ainsi que les élèves de première, ils avaient lhabitude de se rendre dans des salles de jeux darcade pour passer le temps après les cours. Gojō et Getō avaient leur préférence : le rétro-gaming sur arcade. Sitôt dans la salle de jeu, les deux meilleurs amis foncèrent vers la borne de jeu quils avaient lhabitude dutiliser. Outré de découvrir une fille quil navait jamais vu à sa place, le garçon aux cheveux blancs comme un nuage se stoppa net. Son binôme aux cheveux noir de jais le percuta.

–Satoru ? Quest-ce qui tprends ?

–Suguru ! Ya une gonzesse à notre place !

–Ah, du calme Satoru... On peut revenir toujours revenir plus tard, ten penses quoi ?

–Plus tard ? Même pas en rêve !

Avant que le plus réfléchis des deux ne puisse intervenir, Gojō Satoru provoqua la jeune femme.

–Hey, toi ! Bouge de là !

–Qui ça, moi ?

–Tu vois quelquun dautre ?

–Tu mveux quoi ? Ton pote et toi jvous ai jamais vu.

–Cest ma place, insista le grand lycéen.

–Hm... Dommage !

–Hein ? Espèce de- râla-t-il nonchalamment.

–Satoru ! Calme-toi ! Je prends le relais.

–Nous met pas la honte, steuplaît.

–Ça va, je sais.

Sur ce, le jeune homme resserra son chignon et prit place en face de sa partenaire de jeu.

–Aller Suguruuuuu ! Lencouragea Satoru en levant les bras.

–Tch. Tinquiète.

Les deux adversaires saffrontèrent comme si leur vie en dépendait. Pourtant, le combat tourna court. La lycéenne aux cheveux vert sapin et aux yeux noisette se redressa avec fierté pour tester le fair-play de son adversaire. Getō inspira un grand coup, avant de la féliciter.

-MH Cest pas trop mal.

-Pas trop mal ? Tu parles ! je tai mis K.O. alors que jétais même pas mid-life ! rétorqua-t-elle en caressant ses propres cheveux châtains, ceux quelle avait rasé sous le reste.

-Suguru ! Tes nul ! On sarrache, semporta ladolescent impatient.

-Hey ! Tais-toi !

-Ouais, on stire.

Par politesse, Getō salua sa rivale en désertant les lieux.

-Suguru ? Il est mignon <3 Marmonna-t-elle pour elle-même.

Originaires de Tokyo, les deux garçons rentrèrent assez rapidement chez eux. La jeune fille quant à elle, était de passage. Elle reprit le Shinkansen pour Kyoto pour retrouver son foyer. Vivant seule depuis deux ans, elle n'avait aucune contrainte Quant aux heures d'aller et venues chez elle, ni à propos du sommeil. Organisée comme elle l'était, il lui était facile de se gérer. Chaque soir, elle mangeait, lisait un manga et entretenez son piercing il de chat en se brossant les dents. Toute sa vie aurait pu être un train de vie tranquille et reposant. Si seulement ce jour-là, elle ne l'avait pas vue. Cette chose immonde et inhumaine, qui avait surgi de nulle part et dévoré ses parents sous ses yeux. Pourquoi ne l'avaient-ils pas vue ? Pourquoi ne l'avaient-ils pas entendue ? Cette nuit-là, la lycéenne de seconde était la seule à avoir pu s'enfuir. Ce n'est que plus tard, qu'on lui révéla la pire nouvelle de sa vie : dans sa fuite désespérée, elle avait été maudite par le fléau. Cependant, deux choix s'offraient à elle : mourir de la main d'un exorciste, où vouer sa vie à la chasse aux fléaux au lycée d'exorciste de Kyoto et se débarrasser de son fléau où le contrôler à la perfection. Pour la jeune fille qu'elle était, déterminée et insupportée de penser que son histoire pourrait se répéter à nouveau, le choix était évident. Voilà comment Eiru Portor était devenue apprenti exorciste au lycée pour exorciste de Kyoto.

Pendant ces deux années dentrainement, Eiru avait eu le temps d'apprendre à se maîtriser, et contrôler son fléau. Elle avait, sous bonne surveillance, fait un pacte avec lui : le fléau était libre de prendre la forme qu'il voulait et sans retenue, et était entièrement protégé dans son corps. De plus, aucun exorciste n'aurait jamais le droit de le sceller, de l'exorciser, ou de l'enfermer. En contrepartie, Eiru était libre d'invoquer le fléau et ses pouvoirs quand bon lui semblait et où elle le souhaitait. Toutefois, elle ne s'en était jamais réellement servie contre un autre humain. Le tournoi qui opposait son lycée à celui de Tokyo allait bientôt commencer. Mais elle se sentait prête.

Suguru Getō x OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant