ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 1

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Pdv ? : Nous avions commencé les cours il y a un mois déjà quand , un jour, M Urokodaki , le directeur de l'école Kimetsu , c'est a dire la nôtre fit son apparition un lundi d'octobre. Il était accompagné d'un jeune garçon de mon âge a peu près. Il avait le visage caché derrière de longs cheveux noirs de jais a l'apparence soyeuse. A travers, on pouvait apercevoir des yeux bleu profond magnifique. Perdu dans la contemplation du nouveau, je n'écouta que d'une oreille la discussion. 

— Bonjour a tous très chers élèves, et désolé de perturber votre cours M. Tengen , commença-t-il en s'excusant auprès de notre prof d'svt , M.Tengen qui lui répondit d'un signe de tête pour lui indiquer de continuer. 

—  Aujourd'hui , un nouveau camarade va vous rejoindre. Il s'appelle Giyū Tomioka et j'espère que vous l'accueillerez comme il se doit. Je te laisse t'asseoir a côté de Sabito, Giyū ! Sur ce , il partit de la salle de classe d'un pas assuré pour son âge. 

Giyū ne broncha pas et je lui fis un signe de main pour qu'il vienne a côté de moi. Une fois qu'il fut assis, j'essaya d'engager la discussion.

-Salut Giyū ! Je me présente, je m'appelle Sabito ! Un petit silence gênant s'installa entre nous et je repris alors pour le briser.

-Hé bien, t'es pas très bavard toi ! 

- Hum hum , finit-il par répondre devant mon insistance. La journée se passa sans accroc , malgré nos , enfin plutôt mes bavardages incessants qui nous valurent quand même quelques remarques. C'était la fin de la journée et j'avais hâte de rentrer dans ma chambre. De plus , le directeur m'avait averti que ce serais avec moi qu'il partagerais la chambre. J'ai hâte de la lui montrer !! Je commença à me tourner vers Giyū pour lui parler quand, finalement, il se mit à chuchoter un tout petit peu trop fort.

— Nan mais c'est pas possible , lâche moi un peu j'ai pas besoin de toi ! Je resta pantois devant sa réponse puis m'écria soudain,

— Ah mais tu sais parler en fait !! Trop heureux pour le rendre compte que j'avais crié cette phrase dans tout la classe.

— Giyu , Sabito si vous voulez bavarder c'est DEHORS ! s'écria notre prof de Physique Chimie , Mme Makiwo  

Je sortis accompagné de mon voisin, gêné par son regard furieux.

— Et ça y est, je viens de gâcher ma rentrée ! J'aurais jamais d'amis si c'est comme ça ! Tout ça c'est de TA faute ! Si tu l'avais lâché la grappe, je n'aurais jamais crié et je ne me serais jamais fait exclure ! me reprocha-t-il, les joues rouges par la colère et la honte. J'aurais dû me sentir vexé et rétorquer mais la seule chose que j'arrivais à penser était qu'il était mignon avec ses rougeurs. 

Je me repris immédiatement et m'excusa auprès de mon nouveau colocataire. 

— Je m'excuse, je suis vraiment désolé. Mais c'est bientôt la fin de la journée, profitons en pour aller t'installer. Je ne te l'avais pas dis, mais tu es aussi mon compagnon de chambre ! Lui dis-je avec un grand sourire. Son visage s'illumina un instant puis repris sa froideur naturelle. Je lui expliqua que nous étions dans un espèce d'orphelinat pour adolescents dont les parents et familles étaient morts ou ne voulaient pas d'eux. 

— Moi, par exemple, je suis orphelin de naissance et c'est M. Urokodaki qui m'a élevé. Et toi ?

Son visage s'assombrit et je le rendis compte de ma bêtise. S'il était arrivé en cours d'année, c'est parce que la tragédie qui l'avait frappé lui ou ses parents était récente, très récente. Je m'excusa rapidement mais il me coupa d'un geste de main et me regarda les yeux froids comme la glace.

— C'est du passé. Ils sont morts en tombant dans un précipice , en emportant la sœur avec eux. Mais ça ne sert a rien de s'apitoyer sur son sort alors , pitié , épargne moi cette tête désolée , cela ne m'affecte plus. Je n'ai pas besoin d'être celui qui a besoin d'aide en plus du nouveau. J'avais envie de l'aider mais la seule chose que je réussi a faire fus de lui dire d'aller chercher ses affaires a la direction et que je l'attendais à la chambre 212 (la reeef). Je m'enfuis en courant pour aller dans ma chambre et prendre une douche rapide , histoire de me dégager les idées.

ℕ𝕠𝕓𝕠𝕕𝕪 𝕙𝕒𝕥𝕖 𝕞𝕖Où les histoires vivent. Découvrez maintenant