ℕ𝕠𝕓𝕠𝕕𝕪 𝕙𝕒𝕥𝕖 𝕞𝕖

ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 2

Apres le repas, Sabito et moi retournâmes dans notre chambre.

- La salle de bain est là bas si tu veux te changer ! Je serais dans notre chambre , me lança Sabito en s'engouffrant dans ses draps et en empoignant son téléphone.

Je me rendis vers l'endroit qu'il avait désigné et enfila mon pyjama. Il était bleu avec des motifs de vagues et était légèrement trop grand pour moi. Mais c'était le seule que j'avais alors bon...

- Ça y est , je suis là tu peux y aller ! m'écrias-je en rentrant dans la chambre. 

Sabito , allongé sur le lit releva rapidement la tête . Aïe... trop rapidement. Dans sa précipitation , il s'était cogné la tête contre le lit d'au dessus . Il se laissa retomber en gémissant et en se tenant le front. 

-Sa-Sabito !! Ça va ? Tu ne t'es pas trop fait mal ? Je me précipita sur lui pour lui proposer mon aide. 

Il se releva en se massant la tête

- Ne t'inquiètes pas ! J'aurais juste une grosse bosse demain ! 

Je me soulagea sur le coup et alla chercher quelque chose au fond de la valise. C'était ma peluche fétiche , un espèce de chat-poisson que j'avais nommé Aileronron pour faire rire la sœur. En y repensant, mon cœur se serra mais je laissa mes émotions de coté et monta dans mon lit, superposé a celui de Sabito.

Pdv Sabito : 

Je le frotta mon front douloureux et m'assis sur mon lit en repensant a Giyū. Il était totalement différent le soir ! Envolé , son indifférence ! Partie , tout tracé d'animosité ! Rien que de la mignonitude. Quoi !? C'est pas ma faute s'il est trop mignon dans son pyjama. Je serra contre moi la peluche renard appelée "doudou roux" . Je l'avais depuis l'âge de 2 ans et je ne la quittais plus depuis. C'était M.Urokodaki qui me l'avait offert quand j'étais arrivé a l'âge de 2 ans 

Je sortis mon téléphone et commença a le regarder. J'entendais Giyū marmonner et le crissement de crayon sur le papier . De temps en temps, il descendais du lit pour chercher des affaires. Et a chaque fois , je relevais mon nez de mon téléphone pour le regarder. Et il me souriait . J'adorais le voir sourire, tout comme j'adorais voir sourire tout mes amis. J'aimais les voir heureux et leur sourire le donnait envie de leur dire que c'était de ce qui il y a de plus précieux pour moi, que je donnerais ma vie pour eux. Ils étaient ma seule famille et je devais les préserver coûte que coûte. Je finis par endormir vers 11 heures sur ces pensées. 

Je fus réveillé quelques heures plus tard par le bruit du matelas grinçant au dessus de la tête et de Giyū gémissant.

Je me leva en vitesse et alla voir ce qu'il faisait. Le garçon aux cheveux noirs dormais toujours, mais sont visage était crispé et ils tressautai dans son sommeil comme s'il faisait un mauvais rêve. Après quelques secondes a le fixer comme ça, je pris l'initiative de le réveiller car il me faisait vraiment trop de peine et que ça allais être impossible me rendormir avec le boucan qu'il faisait. Je le secoua doucement par l'épaule et il finit par se réveiller. Quand il m'aperçut, il fondit en larmes et me sauta dans les bras. Déstabilisé par son poids, je tomba presque en arrière mais je me rattrapas a temps. Je pris Giyū entre mes bras et le descendit dans mon lit, histoire de le calmer un peu 

- Qu'est ce qui t'arrive, mon Giyū ? Un mauvais rêve ? Le questionnais-je tout en lui caressant les cheveux pour le calmer. Il s'agrippa a mon pyjama et s'arrêta finalement de pleurer. Il gémissait toujours puis finit par le répondre.

- Je- j'ai rêvé que ma sœur mourrait devant les yeux. Elle mourrait encore et encore mais je n'arrivais pas à faire un geste pour la sauver. C'était horrible Sabito. Je veux pas revivre ça, pas une fois encore ! Sur cette phrase, il s'agrippa encore plus fort mon haut et recommença a pleurer.