Dans ses bras, j'étais si bien,
Sous ses caresses,
Aussitôt je deviens,
Rempli de tendresse.Détaché de moi, je plongeais dans son regard.
Un océan de bonheur,
Un sourire qui apaisait mes pleurs.
Une douleur mise à l'écart.Mais qu'est-ce que c'est ?
Ce lien si fort qui nous lie ?En tous cas, c'est une émotion que je n'ai jamais ressenti, et je veux ressentir ça toute ma vie.
C'est si beau.Il prenait ma main dans la sienne, et m'assurait que je pouvais dormir ici en sécurité.
- bonne nuit.
- merci, toi aussi..
Quand je me réveillais, il n'était plus à côté de moi, mais une bonne odeur entrait dans la chambre.
En me levant, je sentais que ma tête était très lourde. Il faut vraiment que j'arrête de boire.- oh tu est levé, je venais voir si tu étais réveillé.
- oui, je viens juste de me réveiller.
- j'ai préparé une soupe pour la gueule de bois.
- ah c'est gentil..
Il me servait un bol, puis me demandait si j'avais bien dormi.
- très bien. Tu ne travaille pas aujourd'hui ?
- non, on est samedi, demain non plus du coup. Mais il faut que je prépare des cours d'anglais. J'aime pas trop ça...
- tu n'aimes pas l'anglais ?
- non.
- pourtant c'est facile. Je peux regarder si tu veux. C'est l'une des choses que je sais bien faire.
- ah bah je veux bien.
Gyuvin s'asseyait à côté de moi, et je commençais à lire le texte, dans ma tête dans un premier temps.
- tu est sur que le texte que tu as choisi n'est pas un peu..
- un peu.. ?
- à la ligne 12 : « en regardant ses yeux marrons, et ses lèvres pulpeuses, j'avais qu'une envie, l'embrasser. »
Il était plongé dans mon regard,
noyé dans mes yeux, il avait du mal à remonter à la surface.- je dois avoir un autre texte..ah voilà.
- hum...il faudrait que tu les fasses pratiquer en parlant avec eux.
- je pense que tu voudrais pas entendre mon accent.
- trouve un prof d'anglais alors. Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- tu pourrais pas...c'est un petit comité ils sont 12. Je serrais avec toi..juste pour me dépanner..s'il te plaît.
- tu m'aura pas. Je t'ai dis que je n'aimais pas les enfants.
- je te jure que ceux la tu vas les adorer. Je te paierai.
- j'ai pas besoin d'argent Gyuvin, garde le pour toi.
- je t'héberge.
- je vis déjà chez grand mère. Gyuvin je ne le ferais pas.
- ahhh mais s'il te plaît...
Gyuvin s'approchait de moi pour me supplier.
Je décrochais un sourire.- tu as souri ! dis moi oui...aller ce n'est pas compliqué !! Je ferais tout ce que tu veux pendant 1 semaine ! 1 mois.
- tout ce que je veux ?
- oui !
- mais je ne veux rien.
- c'est pas possible. Je te ferais a manger tout les jours.
- tu crois que je vais céder.
- oui, tu pourras pas résister au dernier.
- qu'est-ce que c'est ? Arrête de faire tes yeux de chien battu
- c'est pas des yeux de chien battu, c'est des yeux de chien mignon.
-..
- y'a que des avantages. C'est un test, et si tu continues tu sera payé comme moi, tu sera heureux de te lever chaque matin, tu passera la journée avec moi ?
- c'est un avantage passer la journée avec toi ?
- oui.
- si tu vois ça comme ça..
- s'il te plaît...
- mais j'ai pas besoin d'une formation ?
- moi j'ai mon exam mais tu sera considéré comme un intervenant. Donc techniquement non.
- mais je suis timide. Tu me vois parler avec des enfants ?
- tu n'étais pas timide avec moi ?
- oui un peu au début..
- maintenant que tu le dis tu as rougis un peu la première fois qu'on s'est vu au supermarché.
- tu paraissait tout autant impressionné par moi.
- c'est pas tous les jours qu'on croise quelqu'un comme toi, encore moins dans ce trou perdu.
- hahaha.
- bref, dis moi oui.
- non.
- ah mais s'il te plaît Rickyyy. Juste un essai, tu décideras ensuite.
- bon..ok, juste pour essai. Toute façon je sais que tu me laissera pas sortir d'ici avant que je dise oui.
- merci Ricky je t'aime. [..] c'est sorti tout seul. Mais tu me sauve la vie, vraiment.
Toi aussi, tu m'as sauvé la vie Gyuvin.
Mais je te le dirais plus tard.Je retournais chez grand mère, pour me reposer, et préparer quelque chose pour demain. Quelle idée j'ai eu de dire oui...
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amour, plage et cigarettes
Fanfic20 ans de perdu, 20 ans à être enfermé dans cette maison avec ses parents, sans jamais sortir. Fuir, c'était ce qu'il rêvait depuis longtemps. Du courage, il en a eu. Il est parti, loin, près de la mer. La où ennuis, père et mère n'existent plus...