épilogue

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Naufragé de mon enfance, échoué sur ce village où j'ai rencontré grand mère et toi.
La où je n'avais que mes yeux pour parler, et ma bouche pour fumer, ils m'ont soutenu, et m'ont aimé plus que ma famille en 20 ans.

Cette eau bleue, rendait sûrement la cigarette et l'alcool moins amers.
Ce sable chaud me réconfortait, aussi chaud qu'un câlin.

Alors que je cherchais désespérément à m'accrocher à la vie. Tu m'as tendu la main, et tu ne l'a plus jamais lâché.
Tu m'a fait découvrir ton univers, ton histoire et ton entourage.

Je me suis accroché à toi, parce que j'ai su en plongeant dans ton regard, que t'étais ma bouée de sauvetage.
Tes yeux ne sont pas bleus mais sont comme un océan dans lequel je me noie.

Océan de bonheur dans lequel je me noie toujours. Dans tes yeux.
Quand nos lèvres se touchent, je nous imagine au bord de l'eau, seuls avec nous deux.

L'amour est tombé en même temps que la neige.
Le sable est devenu froid, mais le nombre de fois qu'on s'est assis la, mon amour.
Des heures qu'on a passés à se regarder, ou à regarder la mer se retirer.

Moi qui croyait fuir, j'ai trouvé dans tes bras tellement de chaleur, dans tes yeux tellement de je t'aime, dans tes baisers tellement de tendresse.

Alors, encore une fois, je t'aime Gyuvin.

amour, plage et cigarettes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant