12 - chaton

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Un soir de novembre...

- Gyuvin ?

- oui mon amour ?

- j'ai bien réfléchi et..

- hum ?

- il faut que j'appelle ma mère.

- ah j'osais pas t'en reparler.

- je vais l'appeler.

- toute suite ?

- oui.

- couvre toi, il fait froid dehors.

- hum.

Mon téléphone en main, j'appuyais sur « mère ».

- allô ?

- Ricky ?

- c'est moi.

- j'attendais ton appel.

- j'ai pris du temps pour réfléchir.

- je t'écoute alors.

- même si tu suivais les ordres de père, y'a t-il fallu que tu m'enferme pendant des jours et des jours en m'empêchant de voir la lumière du jour, quand tu me frappais jusqu'à ce que ma joue prenne la marque de ta main, et tellement d'autres choses. J'ai réfléchi à te pardonner, mais je te pardonnerais jamais à toi et à mon père de m'avoir enlevé ma vie d'enfant et d'adolescent.

- je suis tellement désolé Ricky.

- ...

- il s'appelle comment ?

- qui ?

- ton petit ami.

- Gyuvin.

- sois heureux avec Gyuvin alors. Et si un jour tu as besoin, n'hésites pas.

- merci..

Je rentrais à la maison, et j'enlevais mon manteau.

- Gyu ?

- je suis dans la salle de bain mon amour.

- j'ai besoin de toi.

Gyuvin sortait, en peignoir.

- mon amour..

Il m'enlaçait.

- je ne lui ai pas pardonné.

- c'est vrai ?

- je ne pourrais jamais pardonner à ma mère et mon père de l'enfance et de l'adolescence qu'il m'ont enlevé.

Gyuvin essuyait mes larmes, ses yeux étaient larmoyants, près à endosser ma douleur pour me soulager.

Le lendemain, je devais retourner voir le docteur pour mon suivi.
Gyuvin m'accompagnait cette fois.
On montait dans l'ascenseur.

- gyuvin c'est quoi ce bruit ? On est bloqué ?

- je vais appeler, ne t'inquiète pas.

Je n'arrivais plus à contrôler ma respiration, et j'entendais à moitié Gyuvin parler avec la sécurité de l'ascenseur.
Gyuvin se retournait toute suite vers moi quand il m'entendait tomber.

- Ricky ! mon amour respire.. Ricky regarde moi, concentre toi, respire en même temps que moi. Voilà c'est bien. Doucement..chut..

Gyuvin s'était assis devant moi, et me tenait contre lui.

- tout va bien mon cœur on va sortir. Respire. C'est bien, continue comme ça.

Quand on sortait enfin de l'ascenseur, on allait prendre l'air.

amour, plage et cigarettes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant