Chapitre 4 : Los Angeles, un nouveau départ

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Point de vue d'Anna :

Novembre.

***

Putain de mal de crâne !

Mes paupières lourdes n'arrivent pas à se réveiller et j'ai l'impression qu'un poids s'écrase sur l'entièreté de mon corps.

Très vite mon cerveau se remet en place et tous les éléments passés me reviennent en mémoire. J'ouvre d'un coup les yeux afin d'analyser l'endroit où je le trouve. Un endroit complètement opposé à ce que j'ai pu connaître durant cinq mois. Non. En Faite complètement différent de tout ce que j'ai pu connaître durant toute ma vie.

Je suis allongé dans des draps qui sentent bon. Frais. Sur un matelas plus que confortable, tellement que j'ai l'impression d'être posé sur nuage moelleux. Les draps blanc ornée de motifs noirs font contraste avec le reste de la pièce... Je suis dans une chambre.

Une chambre qui fait la taille de mon appartement !

Mais pourquoi je suis là ? Dans cet endroit ? Je suis où ?!

J'allais revivre le même scénario...non ce n'est pas possible...

Au moment où mon corps décidait enfin de se redresser afin de m'asseoir, j'entendais au loin des voix. Je suis toujours habillé de la même façon que... Quand déjà ?

Je m'aide de mes mains pour me maintenir jusqu'à ce que mon dos se pose contre la tête de lit. J'ai même l'impression que le bois est confortable ici.

L'arrière de ma tête se pose sur le mur derrière moi. Je pose directement ma main dessus car elle me fait affreusement mal, je comprends vite que j'ai un pansement sur mon front. Quelqu'un à essayer de me soigner.

C'est quoi ce putain de bordel ?

J'analyse la pièce plus dans les détails. Les murs sont blancs avec des moulures en noirs avec de fin détails doré dessus. Il y a une porte fermée dans un coin. Elle doit certainement être adjacente avec deux autres pièces.

La fenêtre est immense. J'aime bien ce style moderne tout en étant rustique.

Anna tu ne sais pas où tu trouves et tout ce que tu trouves à faire c'est d'admirer la pièce ?!

Pas faux...

Alors comme si mon cerveau était connecté à ma conscience, la panique me regagnait petit à petit. Je tente tant bien que mal de me lever aillant pour but de me barrer de cet endroit !

Ma tête fait volte-face quand les voix que j'entendais tout à l'heure se rapprochent de plus en plus. Alors comme une gamine de dix ans je me rallonge dans ce grand lit et remplace la couverture sur moi pour que je ne me fasse pas prendre.

On ne sait jamais à tout moment, on frappe, drogue ou... Ouai vous avez compris.

-Liam tu ne la connais même pas ! s'exclama une voix féminine.

-Putain mais je n'en ai strictement rien à foutre Rebe ! Je n'avais pas signé les papiers pour ça à la base je te rappelle !

-Mec. Ne lui crie pas dessus. Elle a raison c'est toi qui as voulu ça.

-Putain chauffer moi encore les couilles encore une fois et je vous dégage de chez moi ! Papier ou pas je m'en branle ! 

Les papiers ? Quels papiers ?

La voix de l'homme était enrouée et paraissait enrouée...

Mon regard est figé sur la porte jusqu'à ce que la poignée ce baisse, et la porte s'ouvre à la volée. Mes yeux sont fermés mais j'essaie de les ouvrir le plus discrètement possible pour voir qui vient de pénétrer dans la chambre.

Sous son EmpriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant