Sous son Emprise

Chapitre 7 : Réunion

-Je tiens a dédier ce chapitre à ma maman qui m'a toujours appris a croire en mes rêves et de ne pas avoir peur de qui je suis... Alors merci mille fois maman.-

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Point de vue d'Anna :

Novembre, à Los Angeles chez Liam.

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Le lendemain, aux alentours de 9h00.

Ce matin quand j'émerge de mon sommeil, mes yeux s'ouvrent difficilement, j'ai une atroce migraine et je sens mes cuisses toutes engourdi. Je lève la couette pour apercevoir leurs états. Et je ne suis pas vraiment surprise quand j'y perçois des cicatrices toute fraîche rouge vif.

Sur le moment je n'y pense pas, mais j'ai oublié à quel point la douleur du lendemain peut être étouffante. Elle enveloppe mon corps de culpabilité face à mon acte qui peut paraître complètement débile je l'admets... Mais je ressens surtout une grande vague de tristesse qui est là, partout. Mais qui n'a pas envie de s'en aller.

Je décide de me lever et d'enfiler un cycliste noir qui m'arrive au-dessus des genoux, pour pas qu'on voit mes entailles sur mes cuisses hideuses....  Et un t-shirt assez large, pour être plus à l'aise et pour cacher mon ventre.

Je n'ai pas revu l'enfoiré depuis hier soir. Et ce n'est pas l'envie qui m'en manque encore une fois ! Je... Je me trouve vraiment conne d'avoir accepté cet accord. Et j'ai eu le temps de réfléchir à trente plants différents cette nuit pour pouvoir m'échapper de cette prison... Luxueuse.

Mais mon cerveau m'a vite rappelé que ce connard reste un mafieux quand même. Donc je n'y échapperai sûrement pas encore une fois. Comment font-ils sérieusement ?!

Dans un élan je claque la porte de mon dressing pour aller dans la salle de bain. Je nettoie rapidement mon visage et j'attache mes cheveux dans un chignon à la va vite où quelques mèches rebelles s'en dégagent.

Vite fait bien fait !

Une fois que j'ai nettoyé rapidement ma salle de bain et fait mon lit, je prends mon courage à demain et sort de ma chambre. J'ouvre la porte et comme une enfant qui s'en va chercher des bonbons en pleine nuit alors que ses parents dorment, je sors d'abord ma tête pour vérifier qu'il n'est pas dans le coin.

Je n'ai vraiment pas envie de croiser cette merda.

A première vue il n'est pas là.

Tant mieux.

Je me dirige vers la cuisine pour prendre un café. Du moins essayer. Mon frère me répétait sans cesse que j'étais aigrie si je n'avais pas de café dans le corps, le matin. La plupart des gens déteste ça mais moi j'en raffole ! Et en plus de ça, ça fait des mois que je n'ai pas bu cette boisson noire.

Une fois en bas des escaliers, j'atterris dans le salon, quand je tombe sur Rebecca assise dans le canapé sur son téléphone, près de la cheminée, ou les flammes réchauffent la pièce. Je crois que le salon fait partie de mes pièces préférées de cette maison...  C'est tellement apaisant. Mais bon l'apaisement repars aussitôt qu'il est venu quand je repense au fait que le propriétaire est un enfoiré de première.

Elle lève la tête vers moi et un grand sourire s'affiche sur son visage. Elle court rapidement vers moi et me prend dans ses bras.

-Tu ma trop manqué ma belle ! Même si ça fait à peine vingt-quatre heures qu'on ne sait pas vue dit-elle en rigolant tout en resserrant son étreinte autour dans mon dos.