Chapitre 2 : Nyx (Quelques mois auparavant)

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"Prisonnière numéro 23_409, veuillez sortir de votre cellule, fin de votre période d'isolement !"
Bordel, je n'en pouvais plus, deux semaines que je suis là, à la suite d'une bagarre avec l'un des hommes qui voulait que je devienne sa pute attitré, il s'est retrouvé au sol, un coup de genoux dans les couilles. Quelques jours après, il est revenu avec ses copains et ont essayé de me tabasser pour me violer, mais pas de chance pour eux, je les ai tous mis à terre, et lui s'est retrouvé dans le coma...

Numéro 23_409 est mon nom et mon matricule. Ici, ils nous nomment par notre matricule, nous enlevant notre identité.
Mon vrai nom est Nyx, aucun nom de famille connu vu que je n'ai pas gardé, ni le prénom ni le nom donné par ma prostituée de mère. Niveau physique, je fais un mètre soixante-dix, je sais pas de qui je tiens mes cheveux roux et mes yeux gris clair surtout que ma foutue génitrice était blonde aux les yeux verts.

Je regarde les deux gardiens, les deux seuls à être cool envers moi vu que je me débarrassais des pervers et des violeurs. Ils me font signe d'aller à la douche, avant de me donner une nouvelle tenue vu que la mienne avait été détruite.
On pouvait voir facilement les formes bien développées grâce aux Marcels que j'avais en dessous, ainsi que les cicatrices que j'avais le corps, et les quelques tatouages sur mes bras. Je me déshabille entièrement, avant de passer sous une douche froide, puis j'enfile ma nouvelle tenue, puis retournant auprès d'eux, qui me menotta aux poignets et aux chevilles, je les regardaient d'un mauvais œil.
"Désolé de te dire ça, mais c'est aujourd'hui le jour de ton transfert, toutes tes affaires sont déjà parties dans ta nouvelle cellule. On doit emmener à la porte, où le camion t'attend."
Je les ai suivis, en colère parce que je venais d'entendre, je savais parfaitement qu'après avoir mis ce connard dans le coma, que j'allai être transférée, mais qu'on allait quand même me laisser du temps après mon isolement.
Heureusement, que je gardais continuellement sur moi, mes affaires personnelles, évitant de me les faire voler, c'était presque rien, juste deux plaques militaires.

On arriva dans l'aile administrative où deux Marshall, assis à une table avec un café. Les deux me regardèrent puis se levèrent avant de s'adresser aux deux gardiens.
"C'est elle, celle qui est transférée ?
- Oui, mais ne vous fiez aux apparences, surveillez-la de près. Elle a mis un homme dans le coma, et plusieurs sont passés à l'infirmerie pendant plusieurs semaines."
L'un des deux m'attrapa les mains puis me guida vers le bus, on s'installa derrière le chauffeur, tout en attachant les poignets aux barreaux. Les quelques mecs qui s'y trouvaient me dévisageaient.

La trajet se passa, avec quelques arrêts faisant monter quelques hommes qui m'ont tous regardés avec un commentaire salaces ou un clin d'œil, mais je ne dis rien. Le chauffeur du bus annonça d'une voix calme, qu'on était en route vers notre destination finale, la Prison Pénitentiaire de l'UTAH, l'une des prisons les plus dangereuses, acceptant des chefs de gang, des motards et même des meurtriers. Certains se mettent à crier avant de faire une genre de crise cardiaque, d'autres ne disent rien en se contentent d'un rictus. Moi, je me mettais juste à soupirer, espérant que je ne tombe pas sur de vieilles connaissances...

Quelques heures plus tard, on arrive devant la prison immense, des murs et des barbelés au-dessus, entourés par plusieurs mètres carrés de terre, nous pénétrons dans cet endroit, traversant une allée de terre, entourée par deux cours où des prisonniers nous regardaient.
Arrivé à la grande porte, ils nous détachent avant de nous laisser sortir les uns après les autres, je continue ma route jusqu'à ce que je sente une main se poser sur mon corps. Je me retourna pour voir que c'était l'un des détenus qui avait posé sa main sur mes fesses, les caressant, en me voyant le regarder, il se mit à me sourire, je lui rendis puis pris sa main avant de lui envoyer un coup de coude dans la nuque suivi d'un coup de genoux dans les parties. Il s'effondra au sol sous le regard des Marshall et le rire des prisonniers qui s'était réunis à notre arrivée.

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