CHAPITRE 3

130 7 4
                                    




Vers 12 h 30, je commençais à avoir faim et décidai de descendre dans la cafeteria toujours en priant pour ne pas re voir le garçon d'hier soir. Je commençai à manger, mon sang se glaça quand je sentis une présence à côté de moi, je tournai la tête lentement et vis une fille rousse habillée d'un sweat noir basique et avec une centaine de taches de rousseur sur le visage s'asseoir à côté de moi.

-Je peux ? Me demanda-t-elle d'un air gêné

- Oui, bien sûr, dis-je en lui souriant gentiment

- tu

Je m'apprêtais à lui demander son prénom quand les porte s'ouvrir brusquement laissant quatre hommes tatouer de partout entrer, tout à coup, ils s'écartaient laissant un homme rentrer dans la cafeteria, je le reconnu tout de suite, c'était l'homme d'hier, il lui restait encore la marque de mon poing sur la figure.

Paniqué, je cachai mon visage derrière mes cheveux pour qu'il ne me reconnaisse pas.

J'entendais des filles parler en disant combien il était beau, combien il était parfait. Sous le coup de la panique je me levai en essayant d'être la plus discrète possible, je posai mon plateau et m'apprêtant à partir, j'entendis une voix rauque derrière moi dire d'un ton

ferme :

-Tu ne bouges pas.

Je me retournai et lui fit face, je s'entais les regards des gens qui était dans l'incompréhension et les regards noirs des filles ce qui était assez désagréable n'ayant pas l'habitude d'être le centre de l'attention.

Reprends tes esprits.

Je sentis des ailes me pousser dans le dos et je crachai d'un ton confiant :

- Quoi ?

Il s'approcha, je sentis tout de suite ma confiance en moi disparaître, il se mit à quelques centimètres de moi, je devais lever la tête pour pouvoir le regarder en face.

Il rapprocha sa bouche de mon oreille et me chuchota :

-Tu as plus de force que je ne le pensais, dit-il avec un sourire sadique

Il recula et sortit de la cafeteria toujours avec ses hommes tatoués derrière lui.

Je restai choqué, outrer.

Les regards persistés, je ne bougeais plus tout à coup une main saisie mon avant-bras, je sursautai et découvris que c'était en fait la fille de toute l'heure, elle me regardait avec un regard inquiet.

-Ça va ? Tu ne pas l'aire bien, tu es toute pâle

Je la regardais en voulant lui crier de me sortir d'ici, mais aucun mot ne sortit de ma bouche.

LE DERNIER COUP DE FEUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant