The autistic in supernatural world

Chapitre 13

Lydia est enfin réveillée, je suis allé la voir et pendant ma visite, j'ai fait connaissance avec son père.

- Tu es sûre que tu ne veux pas d'aide pour la douche ? lui demande-t-il.

- Peut-être si j'avais quatre ans en plus, je prend toujours des bains moussants.

- Alors on va attendre dehors.

Je sors de la chambre, je vois mon frère allongé sur des bancs, il doit avoir mal partout. Melissa nous rejoint.

- Il est resté ici toute la nuit ? demande monsieur Martin.

- Tout le week-end corrige Melissa.

- Ne vous en faites pas, je vais le faire bouger d'ici dis-je avant de m'avancer vers Stiles.

Je m'accroupis pour être à sa hauteur, il est en plein rêve qui a l'air très chaud. Je ne sais pas qui est la fille dans ses rêves, mais il est en train de faire des bisous dans l'air. Avec mon index, je lui chatouille le nez. Il le bouge, mais ne se réveille pas. Je lui souffle sur le visage, mais rien n'y fais.

- Tu es une cochonne toi dit-il.

Bon ça suffit, je me redresse, prend le premier magazine qui me vient et le frappe avec. Il ouvre les yeux et je croise les bras sur ma poitrine.

- C'est bon, tu as fini ?

- Eve ?

- Je suis venu te chercher, il faut que tu rentres, tu ne peux pas rester ici comme un clochard. Lydia va bien, tu peux rentrer non ? Puis, elle est en sécurité ici.

- Je ne partirai pas tant qu'elle ne sortira pas de cet hôpital.

Je lève les yeux exaspérés, plus tard, nous sommes à la machine, car mon idiot de frère a faim. Il s'achète du chocolat, mais la friandise bloque.

- Sérieusement ? Vient...

Il commence à soulever la machine pour la secouer.

- Stiles, tu vas te faire mal.

Il ne m'écoute pas et continue.

- Gah ! Ça ne marche pas.

- Stiles bon sang abandonne.

- Non Eve, je n'abandonnerai pas.

Il la secoue de plus en plus et le distributeur finit par tomber au sol, je recule vivement.

- Bah là, c'est sûr, tu ne l'auras pas ta barre de chocolat.

Il me fusille du regard, au même moment un hurlement se fait entendre.

- Lydia ?

On fonce dans sa chambre puis dans la salle de bain, elle n'est plus là, la fenêtre est grande ouverte.

- En sécurité hein me dit mon frère.

Quelques minutes plus tard, on attend notre père avec Melissa. On lui raconte ce qu'on a entendu et vu.

- Nue ? Comme dans nu ? demande mon père surpris.

- Oui, elle a laissé ses vêtements ici lui répondais-je.

- Vous avez vérifié tout l'hôpital ? demande-t-il à Melissa.

- Chaque recoin.

- Rien de suspect ?

- Rien.

- Très bien, lançons une recherche sur une rousse de seize ans.

- D'un mètre cinquante-trois, yeux verts, peau clairs, et ses cheveux sont en fait blonds vénitien ajoute mon frère.