4. Saignement de nez

132 10 36
                                    

La pluie tombe de plus belle, Kafka peut la sentir rien qu'en se réveillant de son léger sommeil. Elle se lève pour préparer en premier la gamelle de son chat Elio qui ne fait que ronronner à côté de sa maîtresse, celui ci se précipite vers sa nourriture après lui avoir miaulé pour sûrement lui dire « merci esclave. »
La jeune femme mange et se prépare par la suite pour ses premiers cours d'astrologie d'aujourd'hui. Une fois préparée, elle prend son sac à main bandoulière avec ses cours dedans avant de partir de sa maison. Son parapluie s'ouvre pour la laisser marcher jusqu'à l'établissement où elle enseigne.

Ces moments la lui rappelle de bon souvenirs de l'époque, quand elle était encore en train d'étudier pour devenir plus tard une personne reconnu. Cette époque où elle a commencé à prendre goût à la vie pour la première fois, cette époque où elle a croisé cette femme aux cheveux rouges flamboyants qui ne cesse de la foudroyer du regard quand elle le peut. En y repensant, sa rencontre avec elle était plus qu'originale...

_____

Un matin très humide, les grosses brutes du lycée n'arrêtaient pas de brutaliser un enfants au point qu'il ai des hématomes sur sa peau. Kafka passait par là, elle passait tout le temps par ici.
Voir cet enfant ce faisant voler son argent au moins une fois par semaine lui tapait sur les nerfs, alors un jour, elle avait décidé d'y mettre terme en donnant une raclé à l'une de ces raclures. Le petit, malgré sa dent cassée et ses billets de 5 dollars en mauvais état, remercie la fille qui l'avait sauvé en lui tendant son argent.
Celle-ci n'en avait que faire et s'en allait étudier comme tout les jours de la semaine depuis sa rentrée.

L'après midi arriva, et elle commença à prendre une cigarette de son paquet avant de ce la faire voler par une brute, beaucoup plus grande et beaucoup plus moche que les deux autres.

« Toi. » Son haleine de poisson mort arriva jusqu'aux narines de Kafka, « C'est toi le déchet qui a fait mal à mes copains ?? »

Elle avait mis sa main sur son nez après avoir toussé, « Pouah, tu pues à des kilomètres malgré que tu sois bien baraqué. Et tes dents, elles sont fausses rassure moi ? On dirait un cheval. T'es un comédien, c'est ça ? »

Son sourire qui en dit long énerva le grand gars et il lui a mis un coup de poing.

« On ne dit plus rien maintenant, hein ? » seul son haleine de chacal arriva à Kafka avant que celle-ci lui oblige à fermer sa bouche en lui mettant un énorme coup de genoux entre ses jambes.

« Bah alors ? »

La brute pu sentir un coup de pression monstrueux de sa part avant que ses cheveux se fassent attraper par les petites mains de la femme, « on ne rigole plus ? »
Il pouvait apercevoir le vide... non, la mort dans ses yeux.

« T-Tu veux que je te saigne c'est ça ?? »

Elle rapprocha sa tête du grand garçon, le maintenant à terre avec l'un de ses talons qui lui perce sa jambe musclé, « Si tu crois être plus fort que moi, tu te mets les doigts là où je pense. » son visage était à quelques mètres du siens, au point de pouvoir presque sentir l'odeur du sang qui dégouline de son jolie nez, « Si je te revois ne serait-ce qu'une fois, je te montrerai ce que je vaux. Toutes les personnes que j'ai menacé ont eu peur de moi, je ne connais pas ce sentiment malheureusement... mais j'espère que toi aussi tu le sentiras. »

« T-T'es qui sale- »

Elle lui met un coup de boule et l'a mis K-O avant qu'il ne finisse sa phrase. Kafka soupira, ça faisait longtemps qu'elle n'a pas eu à achever quelqu'un comme ça. Des gouttes de sang tombe par terre, « il me l'a bien amoché, j'ai presque les vertiges. »

Looking at the stars Où les histoires vivent. Découvrez maintenant