𝗖𝗛𝗔𝗣𝗧 𝗩𝗜𝗜

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Je me réveillai dans ma chambre au palais. Je me sentais comme si on m'avait roulé dessus ou que j'avais couru un marathon. Je me redressai difficilement et voulu descendre du lit mais j''entendis une cloche sonné et mon pied était retenu par quelque. Je soulevai alors la couverture et vit que j'avais le pied attaché par une corde au lit qui était relié a une autre corde qui faisait remuer la cloche lorsque je bougeais.

- Qu'es ce que...

La porte s'ouvrît laissant entrer le médecin royal, le roi, et Xiomara.

- Mademoiselle vous nous avez fait la peur de nos vies encore une fois. Dit le docteur en écoutant mon cœur
- Qu'es ce qui s'est passé ?
- Des pêcheurs vous ont trouvée trempée et inconsciente ce matin sur la plage à 10km de votre auberge. Les aubergistes ont déclaré que vous aviez quitté la maison pour une marche et que vous n'étiez pas rentré de la soirée. Après vous avoir chercher toute la nuit sans succès, ils ont directement alerté tout le monde. Toute le royaume vous a chercher Alisson et nous avions commencé à penser au pire. Explica le roi
- Je... Dis-je complètement perdue.

Je ne me souvenais absolument de rien alors je fronçai les sourcils.

- Vous n'êtes pas prudente ! Vous avez la lourde tâche de porter l'avenir de tout un royaume et vous n'en faite qu'à votre tête. A chaque fois qu'on essaie de vous donner un peu de liberté, vous faites tout pour vous mettre en danger. QU'ES CE QUI NE VA PAS CHEZ VOUS !?
- Votre majesté... Balbutia le docteur
- NON ! J'ai ai marre de vous, j'en ai marre de m'inquiéter pour vous, j'en ai marre de vous voir en sang ou inconsciente dans des lieux insalubres et insolites VOUS ÊTES ENTRAIN DE PERTURBER MON BÉBÉ...

Voici le vrai point.

- C'est trop vous demander de rester tranquille au chaud, de manger et de dormir sans vous soucier de quoi que ce soit ?

Je pouffai de rire.

- Oh ? Vous trouvez cela drôle ? Très bien. Regardez-moi bien Alisson. Commença le roi en s'approcha du lit. je vous jure, sur ma couronne, que, si cet enfant ne survit pas... vous non plus
- Je vous demande pardon ?
- Soit vous accouchez d'un enfant en vie et en bonne santé soit je vous fais exécuter sans état d'âme Alisson.

Il avait peut-être dépassé les bornes mais il avait raison alors je le laissais hurler sans vraiment me sentir concernée.

- C'est moins drôle soudainement. Dit-il ironiquement. A dans 2 mois Alisson

Comment ça ? On n'allait plus se voir jusqu'à ce que j'accouche ? Dans ses rêves

- Ne faites pas attention, c'était sous l'effet de la colère, nous avons un roi juste et clément. Dit le docteur

V'la l'avocat maintenant.

D'après les gens je m'étais noyée mais la noyade ne pouvait pas me faire perdre la mémoire quand même ? Je devais absolument me rappeler de ma soirée parce que quelque chose en moi me disant que ce n'était pas si simple.

- Vous voyez mademoiselle ? Vous pensiez ne pas avoir besoin de moi mais dès que je vous quitte vous frôler la mort. Lança Xiomara brisant le silence
- Je sais que j'ai besoin de vous Xiomara, ce n'est pas moi qui est décidé de partir sans vous mais vous savez je ne suis pas une idiote. Pensez-vous réellement que j'aurai pu aller marcher seule au bord de la plage en pleine nuit ?
- Absolument

J'ouvris grand les yeux.

- N'oubliez pas que vous n'êtes pas dans votre état nórmame mademoiselle, les hormones vous font manger de la pastèque avec du sel

Je me mis à rire et je voyais qu'elle se retenait.

- Pourquoi les aubergistes m'ont-ils laissé y aller sans surveillance alors ?
- Vous êtes une femme de caractère, la plus part des gens ont peur de vous affronter
- Ils auront pu me contraindre en appelant au palais, ils auraient pu me surveiller de loin
- Où es ce que vous voulez en venir mademoiselle ?
- Xiomara j'adore l'eau et je sais nager mieux que personne, comment ai-je pu me noyer ?
- Les vagues et la fatigue, vous vous êtes peut-être endormie

𝑹𝑬𝑮𝑰𝑰𝑺 𝑼𝑻𝑬𝑹𝑰Où les histoires vivent. Découvrez maintenant