𝗖𝗛𝗔𝗣𝗧 𝗜𝗫

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Plus je m'approchais, plus je me sentais oppressée et le bébé donnait des coups dans mon ventre. J'avais l'impression d'être entrain de forcer pour avancer et d'être vider de mon énergie mais plus j'avançai le nuage diminuait. Lorsque j'arrivai a l'entrée du balcon, il n'était maintenant qu'une petite boule noire qui s'envola et disparu au dessus de nos têtes.

Mon frère s'effondra et je savais que j'étais la prochaine.

- A l'aide !!! Criai-je avec mes dernières forces

J'avais tellement mal au ventre c'était atroce. Les domestiques arrivèrent sur le champs et n'étaient pas du tout paniqués. Faut croire que mon frère leur en avait montré de toutes les couleurs.

- Mademoiselle vous allez bien ? Dit Yadia en me trouvant appuyé contre le mur
- J'ai... mal au ventre... le bébé bouge dans tous les sens
- Appelez un médecin! Venez... doucement

Elle fit bouillir dans l'eau dans laquelle elle plongea une serviette qu'elle posa sur mon ventre mais en vain. Je continuais de me torde de douleur en demandant à haute voix à mon enfant de se calmer.

- Mademoiselle le médecin

Je me tournai et vis un inconnu.

- Qui êtes-vous ?!
- Je suis votre nouveau médecin
- QUOI !? Orh putaaain putain PUTAIN putain...
- Ne vous inquiétez pas madame j'ai été moi-même formé par le docteur Mancini et je connais votre dossier par cœur, tout ira bien
- C'est tellement rassurant
- A combien de mois de grossesse êtes-vous madame ?

Je sentis un câble peter dans ma tête.

- Vous pensez que ma grossesse est un jeu ? Demandai-je calmement
- H... non madame laissez...moi. Répondit-il en sortant une tonne de papier qui s'écharpèrent
- SORTEZ D'ICI ! SORTEZ ! CE N'EST PAS UNE POUPÉE QUI EST DANS MON VENTRE MAIS UN ÊTRE HUMAIN, LE FILS DU ROI LE SEUL ET UNIQUE HÉRITIER DE LA COURONNE. MERDE, JE NE VEUX PLUS JAMAIS VOUS REVOIR ICI!

Je decidís du lit et me rendit dans la douche ou je m'assis tout habillée dans la baignoire avant de faire couler l'eau chaude.

- Mademoiselle par pitié vous pourriez être entrain d'accoucher. Supplia Yadia
- Alors j'accoucherai par moi-même

Dans le bain, la douleur s'estompa peu à peu jusqu'à complètement disparaître et je pus enfin retrouver mon lit.

Mon frère avait dormi ce jour-là toute la journée, c'était sa première nuit depuis la mort de Carol. J'étais sure que c'était encore un coup des deux sorcières mère et fille et me demandait ce qui serait arriver si je n'étais pas apparu ce soir là.

Pharell était entrain de se gaver de nourriture lorsque j'arrivai en face de lui et m'adossai sur la table. On se fixa pendant plusieurs secondes

- Vous pouvez rester. Lâchai-je avant de sortir immédiatement de la pièce

Je voulais qu'il paie pour ce qu'il a fait mais je ne pouvais pas le laisser comme ça. Le risque risquait d'arriver et je ne pouvais pas laisser cela se faire. C'était mon grand frère, la seule famille qui me restait et j'avais des obligations envers lui. En plus, j'avais besoin d'un homme dans la maison pour élever mon fils en tant que figure paternel.

Je brulai alors une mèche de mes cheveux dont je vis un médaillon qu'il portait en collier en guise de protection et malgré les nombreuses tentatives de la prêtresse de l'avoir, cet instinct divin me permettait toujours de l'empêcher.

2 mois plus tard...

Je venais de mettre au monde un petit garçon qui n'avait pas une goutte de mélanine en lui. Il était blanc, roux, avec des yeux gris et des taches de rousseurs partout sur le visage. Je ne pouvais imaginer que j'allais avoir un accouchement aussi facile mais j'avais tellement souffert pendant ma grossesse que je le méritais bien.

𝑹𝑬𝑮𝑰𝑰𝑺 𝑼𝑻𝑬𝑹𝑰Où les histoires vivent. Découvrez maintenant