𝑹𝑬𝑮𝑰𝑰𝑺 𝑼𝑻𝑬𝑹𝑰

𝗖𝗛𝗔𝗣𝗧 𝗩𝗜𝗜𝗜

Je crus être encore entrain de rêver lorsque Xiomara se joignit à la danse en hurlant et courant à tout va.

Ce fut la nuit la plus longue de ma vie. D'une part, il eu des hostilités dans tout le royaume et tout le palais. Musique et feu d'artifice, j'étais hantée par les rires et les cris. Tout le monde avait désertée la maison que ce soit Xiomara ou le garde. J'étais libre de faire ce que je voulais cela n'importait plus personne vu que le vrai héritier était maintenant en route. Je n'avais plus aucune d'importance mais ce que je me demandais au dessus de tout c'était comment cela pouvait-être possible ?

Le lendemain matin il n'y avait toujours personne mais au moins, mon petit déjeuner m'attendait au salon.

Je m'apprêtais à prendre la première bouchée lorsque j'entendis quelqu'un essayer d'ouvrir la porte d'entrée mais je l'avais fermé à clé hier par peur de me faire agresser pendant la nuit avec toute cette agitation. Pour ça je n'avais même pas oser sortir pour faire ou demander quoi que ce soit.

Je me levai difficilement et avançai vers la porte en une main sur la hanche et l'autre main caressant mon ventre. Ça devenait très lourd et ça tirait assez.

- Qui est-ce !?
- Xiomara mademoiselle

J'ouvris la porte lorsque je vis mon frère. Je refermai automatiquement mais il se mit en travers et réussit à entrer. Je voulus crier mais il me ferma la bouche. Je me débattue jusqu'à pouvoir me libérer.

- SVP! Svp! Écoutez-moi c'est très important!! Supplia mon frère
- Non non non sortez d'ici ou je crie!
- Et qui viendra à votre secours ?!

Touché.

- Ils sont tous ivre ou raide mort dans un coin de palais même le roi alors qui vas-tu appeler à l'aide ?

Je respirai très fort en me rappelant de Carol et de tout ce qu'il m'a fait et cette haine et cette rancune et cette colère que je ressentais à son égard.

- Je suis ici aujourd'hui pour te dire la vérité, même si elle est déjà sous tes yeux
- Que tu as tué Carol ?
- Non!
- Non !?
- Oui...

Je fermai les yeux et mordis ma lèvre pour me calmer.
- ... mais ce n'est pas de cela que je suis venue te parler
- Ah parce qu'il y'a autre chose ? Tu as tué ta femme, et ton enfant!!!

Je me mis à le frapper.

- Alisson... Alisson... ALISSON

Il réussit à me maîtriser les deux mains derrière le dos et j'eclatai en sanglots.

- Es ce que je l'ai fais ? Oui je l'ai fais et je l'assume. Pourquoi ? Vous le savez. Je sais que vous me détester, je sais que j'ai gâché nos vies, je sais que vous n'allez jamais me le pardonnez et je l'accepte. Mais aujourd'hui il ne s'agit pas de moi mais de vous, il y'a des choses que vous devez savoir ma sœur.
- Je ne suis plus votre sœur. Dis-je en me détachant de lui
- Tres bien, mais écoutez-moi

Je m'assis et il s'assit en face de moi.

- Lydia... La reine... un jour complètement ivre m'a avoué qu'il n'y avait pas et qu'il n'y avait jamais eu d'esprit...

Je me redressai.

- Que... Les prêtresses utilisaient la magie noire pour envoyer le malheur à ceux qui désobéissait à la loi et était soudoyé pour rendre des verdicts précis qui serait soit disant « décisions des esprits » mais, que les rois eux-mêmes ne le savait pas, c'était un secret de reine à prêtresse et de prêtresse à prêtresse. Pourquoi ? Parce que toutes les reines sont filles de prêtresse et toutes les prêtresses sont filles de prêtresse