Feu & Glace- Draco Malfoy fanfiction

Chapitre 36 : Alors tu n'as pas jeté de sort à ton ami ?

Tu l'as perdue et ce n'est pas parce qu'elle était difficile à tenir, à aimer ou à toucher, mais parce qu'elle était faite de ton absence, de toutes les choses que tu ignorais et de toute la belle poésie que tu lisais mais que tu ne comprenais pas.

-Robert Drake

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Je n'ai pas beaucoup dormi. Daphné est revenue au milieu de la nuit. J'ai juste fait semblant de dormir pour ne plus provoquer de drame.

Je dois attendre qu'elle soit prête à entendre mon explication. Je ne peux plus rien faire.

Mais le matin, je réalise que ça prendrait un peu de temps. Elle me regarde à peine, et elle est sortie sans dire un mot, pas même à Tracey.

Tracey est prise au milieu de tout cela, ce qui est également très gênant. Je l'ai simplement encouragée à rester avec Daphné, parce qu'elle a bien plus besoin d'une amie que moi en ce moment.

Et ce n'est même pas le pire. Le pire, c'est que toute la maison Serpentard semble être au courant de la situation, ce qui signifie que ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne se propage dans le château. Les gens commenceront à supposer certaines choses.

Je lance un regard mortel à tout le monde s'ils me regardent un peu trop longtemps lorsque je marche dans le couloir. Rumeurs ou pas, ils doivent me respecter.

Je m'assois volontairement de l'autre côté de la table pour rester un peu à l'écart de Daphné et je sors mon livre de Sortilèges pour ne pas avoir l'air d'une paumée.

Heureusement, c'est vendredi, ce qui signifie que j'ai un week-end à espérer, dont la majeure partie de mon temps sera probablement passée à la bibliothèque.

Draco passe devant moi et jette un rapide coup d'œil dans ma direction. Je secoue doucement la tête, lui disant de passer à autre chose. Je ne peux pas rendre ça plus inconfortable que ce n'est déjà.

Bien sûr, Daphné ne peut pas être en colère contre moi parce que j'éprouve des sentiments pour lui, ce n'est pas des choses que je peux contrôler, mais elle a parfaitement le droit d'être en colère parce que je l'ai embrassé alors qu'ils flirtaient ensemble, et qu'il lui donnait de l'espoir.

La journée est vraiment nulle.

"On dirait que tu passes une journée géniale", j'entends en revenant du cours d'Ancienne Runes. Je regarde sur le côté, Benjamin marche à côté de moi.

"Eh bien, bonjour, Benji", dis-je.

"Alors, je sais que tu ne voulais pas en parler la dernière fois", soupire-t-il. "Mais j'ai l'impression que tu peux avoir besoin d'un ami en ce moment."

"Et pourquoi ça ?"

"Allez, Eleanor, j'ai entendu les rumeurs."

"Déjà ? J'avais espéré qu'ils meurent plutôt que de se propager", grognai-je. Il n'est même pas encore midi.

"Alors c'est vrai ?" Il demande. Nous entrons dans la cour, loin des oreilles avides d'écouter.