La maison d'un prince

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Son fils dans mes bras, je marchai à grande enjambée pour le rattraper.

Je compris à cet instant, que j'allais devoir m'adapter au rythme de cet homme. Je compris également qu'il n'attendait pas l'accord de son personnel mais l'exécution immédiat. Je n'en ferais pas partie, même si cela est plus facile à dire qu'à faire.

Après quelques minutes, derrière lui, à admirer sa démarche assurée et charismatique, nous arrivâmes dans l'immense entrée de cette maison.
Monsieur Glenn prit immédiatement les devant et donna des instructions me concernant à son majordome.
Ce fut à ce moment précis, qu'une femme élégante, dotée d'une prestance naturelle fit son entrée. De part sa démarche assurée, il était évident, qu'elle avait l'habitude de franchir ces portes.

Monsieur fit une pause et porta les yeux sur elle. Je pu remarquer les différentes émotions exprimer sur son visage. De la colère et de l'agacement transparaissaient. Visiblement cette femme n'était pas la bien venue dans sa propriété.

Seul Warren, dans son rôle bien définit, se dirigea vers elle pour l'accueillir et récupérer ses valises.
Cette femme ne semblait pas pour autant intimidée ou déstabilisée.

Moi, j'observais cette scène avec curiosité, tout en posant ce petit bout par terre qui ne restait plus en place.

- Mère que me vaut se plaisir de vous revoir ? Prononça Monsieur d'un ton sarcastique.

- Bonjour à toi aussi fils. Dit-elle sur le même ton. Puis elle fit complètement abstraction de celui-ci et accorda un magnifique sourire à ce majordome. Warren, comment allez vous ? Mon fils ne vous mène t-il pas la vie dure ?

Monsieur souffla bruyamment et pris sûrement la décision de ne pas relever cette action. Au lieu de cela, il récupéra la main d'Aïden, et se dirigea vers elle.

- Oh ! Voilà mon petit fils chérie ! Dit-elle en prenant Aïden dans ses bras et le couvrit de bisous. Quelle merveille comparé à ce que j'ai créé de toute pièce.

Une seconde pique que Monsieur laissa passé. Savait-il faire preuve de maîtrise de soi ?

- J'ai du travail qui m'attend... Alors pourrais-tu me dire : Ce que tu fais ici ? Articula Monsieur.

- J'ai décidé de venir m'occuper de mon petit fils. Cela me permettra de profiter de lui, puisque je ne le vois jamais !

- Mère, dit-il fermement en avertissement.

- Tu sais déjà ce que je pense de toute cette situation Glenn.

Monsieur ne dit mot et n'exprima pas sa rage mais son langage corporel le fit.
Il s'adressa directement à son majordome :

- Accompagnez MLE Thomas dans ses quartiers et faites lui visiter la demeure.

Il attendit que Warren récupère ma valise laissé à ses soins dès mon arrivé et me conduise dans l'escalier pour reprendre sa conversation.
Je n'avais pas le temps d'analyser et de comprendre cette scène que je devais déjà me concentrer sur autre chose.

Le Majordome toujours dans son rôle, monta au deuxième étage où se trouvait les chambres d'amies. Il se dirigea au fond du couloir et ouvrit une grande porte, ma nouvelle chambre.

J'étais ébahi par cette pièce magnifiquement décoré. C'était une pièce pleine de lumière avec une décoration moderne, de couleur beige et marron clair. Un mini salon séparait l'entrée de la chambre. Celle-ci avait sa propre salle de bain spacieuse, un dressing et une coiffeuse de princesse. Finalement, tout ce dont je rêvais !

- Mlle j'ai laissé vos valises dans le dressing, vous-pouvez me rejoindre, afin de vous présenter les quartiers auxquels vous avez accès. Dit-il devant la porte me réveillant de mes pensées.

- Oui, je vous suis.

- Comme je vous l'ai souligné le deuxième étage est réservé pour les invités et vous. Le troisième le personnel de maison. Et le 1er étage Monsieur et son fils. Il y'a également une autre chambre, celle de Madame Glenn quand elle vient séjourner, comme en ce moment.

- Je vous laisse entrer dans la chambre d'Aïden. dit-il en ouvrant la porte. Comme vous pouvez le voir elle est spacieuse et rempli de jouet. Vous avez sa table à change dans la salle de bain attenante. Son dressing est juste ici.

Je découvris un dressing identique au miens mais avec des affaires de bébé.

Nous descendions à présent au rez-de-chaussée pour que Warren puisse me faire découvrir la majestueuse bibliothèque. Dans laquelle je pourrais aller et venir sans problème. Il me montra ensuite, les différents salons, la pièce à musique avec un piano à queue, deux guitares électriques, une batterie. Un choix surprenant je dois dire !

La visite se poursuivit avec la découverte de la salle de sport toute équipée, sauna y compris, au sous-sol. Une pièce que je n'allais sûrement pas côtoyer.
Puis, il me fit découvrir la salle de réception dans une autre partie de la maison. Une salle de balle comme dans les anciens temps. Un endroit pour une petite fille rêvant de son prince charmant. J'étais plongée dans mon imagination et dans la beauté de ce lieu.

- Puis-je vous poser une question Warren ? Dis-je curieuse.

- Allez-y Mademoiselle Thomas, je vous écoute.

- Il y'a t-il souvent des réceptions dans cette salle, tel que des balles ? Je me voyais déjà espionner ou même peut être y participer...

- Cela fait un moment que nous n'avons pas eu l'honneur d'être hôte d'un tel événement, mademoiselle.
- Oh ... d'accord, et quel était le dernier événement ? Dis-je enjouée.

Mais Warren, contre toute attente, tourna la tête et baissa les yeux avant de me répondre.

- Un enterrement. Dit-il sinistre.

Mon cœur se serra immédiatement. Il sortit signe que nous devions passer à autre chose.
Triste de cette nouvelle et mal à l'aise, je le suivis sans dire un mot. C'est tout moi, j'ai le chic pour tout gâcher !

Je pu visiter en silence une partie du jardin qui faisait plusieurs hectares. Une faune incroyable mais peut exploiter. Il y'avait seulement une piscine creusée avec une terrasse et un mobilier de jardin.
Warren m'informa que je pouvais utiliser la piscine, car elle était chauffée et nettoyée régulièrement. Ce qui est bon à savoir pour une fille comme moi qui ne jure que par la natation comme activité physique.

En rentrant dans la maison, nous passâmes devant une énorme porte et Warren m'indiqua qu'il s'agissait du bureau de Monsieur. Il me précisa d'autres instructions, comme ne pas le déranger, surtout quand il a des invitées. Je pris soin de bien enregistrer l'ensemble des consignes, surtout celles, concernant mon patron.

De retour dans cette fameuse entrée, où se trouvait un énorme piano en face d'une grande baie vitré ou l'on pouvait admirer se manteau blanc divers, des cries retentirent.
Juste à côté de cette immense entrée, se trouvait le salon principal, délimité par différentes nuances de couleurs et une immense cheminé.

Madame Glenn arriva dans ce salon avec Aïden dans ses bras. Elle prit place en face de la cheminé et après m'avoir adressé un sourire, elle me fit signe de la rejoindre. Soucieuse de ne pas la contrarié et parce que j'appréciais déjà sa personnalité, je m'installa juste à côté d'elle.

Un canapé d'un confort exquis pour mon corps surmené par le stresse depuis plusieurs heures. Mme Glenn du remarquer ma gêne puisqu'elle m'adressa un sourire pour détendre cette situation.

Mais à peine, avais-je eu le temps d'apprécier l'aisance de ce canapé, qu'une porte claqua accompagné de jurons.

Dear Mr Glenn Où les histoires vivent. Découvrez maintenant