Dear Mr Glenn

Stupidité

Un homme d'affaire rentabilise chaque seconde de sa vie. Une minute est précieuse et peut être la clé d'un contrat réussi. Je le comprenais que trop bien aujourd'hui. Merci Suits, une de mes séries préférées !
Monsieur avait c'est état d'esprit ... rien ni personne ne pouvait l'empêcher de travailler.

À peine installer sur mon canapé, qu'il était déjà absorbé par sa raison de vivre, son entreprise. Avait-il déjà profité de la vie ? S'amuser ... se reposer ... rigoler faisaient-ils parti de son vocabulaire ?

En véritable businessman qui se respecte, il faisait attention à son environnement, en l'occurrence moi. Toutes les trente secondes il m'observait, comme une invitation tacite à me dépêcher.

- Vous voulez en discuter maintenant ? Dis-je en ouvrant mon programme sur mon ordinateur.

- Non,

- D'accord alors pourquoi ...

- Retenez une chose Thomas, me dit-il sévèrement. Je ne discute pas, j'Ordonne, je négocie pas, j'Exige. Et j'en attends toujours plus de mes employés.

Stupéfaite. Je le regardai les yeux écarquillés.
Comment pouvait-il me dire cela ? En attendre toujours plus ... après tout ce que j'ai fait depuis le début de mon arrivée !
Je pris plus d'une respiration pour me calmer et réfréner des paroles sanglantes. Ainsi soit-il Monsieur le dictateur.
Je lui envoya en silence le programme et entendis son téléphone sonné.

Il se concentra dessus pendant quelques minutes mais aucune expression ne trahissait ce qu'il pensait. Alors en silence, j'attendais qu'il daigne réagir, me tourmenter ou me féliciter. Que sais-je ...?

- Le travail est intéressant. Dit-il sans lever les yeux. Pourquoi mon nom figure t-il sur votre planning.

Seulement " intéressant " je ne dois pas le prendre personnellement.
Tu ne peux pas le prendre personnellement !
Je le prends personnellement.

- Je voulais justement vous demander... seriez-vous d'accord pour créer le potager avec nous ? C'est une activité ludique que

- Thomas, dit-il avec un ton excédé. Pourquoi devrais-je vous aider dans votre travail.

- Non Monsieur, vous m'avez mal comprise...

- Vous vous êtes mal exprimé, me corrigea t-il sévèrement.

Son regard me transperçait, attendant impatiemment mes explications.
Ne te défile pas. Je repris mon souffle pour lui exposer mes idées.

- Je voulais seulement qu'Aïden puisse faire une activité avec ... vous. Je pense que cela est important. Dis-je d'une toute petite voix.

Il se leva brusquement et se dirigea vers la porte de la chambre.

- Non. Je vous vois demain, ne soyez pas en retard.

- Oui

Fin de la discussion.

Le lendemain après midi arriva plus vite que prévu !
Nous avions à peine eu le temps de finir les activités consignées dans le programme. J'aurai du prendre en considération, le temps de préparation pour sortir.
Aïden était fatigué par une matinée aussi chargé, sans pouvoir dormir. Puisque Monsieur nous avait donné rendez vous à 15h, l'heure à laquelle Aïden effectue sa sieste. Sans surprise ce petit bout s'endormir durant les 40 minutes de trajet.

Arrivée dans un magnifique petit village, la voiture s'arrêta devant une immense structure. Une énorme ferme coloré et chaleureuse.
Une autre voiture était garé devant, une sublime Maserati.
Je réveilla tout doucement le petit homme et le pris dans mes bras. Le chauffeur nous ouvrit la porte face à son employeur, qui demeurait préoccupé par son indispensable téléphone.