L'himalaya

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l'Homme de cette maison fit son entrée.

Le visage fermé, les sourcils froncés et le regard fixé sur moi, il marcha d'un pas déterminé.

Arrivé en face de la table basse, la seule barrière qui nous protégeait de son humeur détestable, il s'arrêta. Sans aucune douceur et considération, il me donna son instruction :

- Mademoiselle Thomas, ma mère logera chez moi pour quelques semaines. Elle pourra par la même occasion vous aider sur votre prise de poste. me dit-il durement.

Sur ces quelques mots et après un regard assassin qui me glaça le sang, il quitta la pièce sans même attendre de réponse.

J'étais toute tremblante à cause de Monsieur et intimidée face à cette femme de caractère. J'allais devoir travailler avec elle ... gérer la pression de Mon employeur... ses sauts d'humeurs ... plus ma scolarité.

Suis-je capable d'affronter tout cela ? Suis-je capable ? Me questionnais-je.

Ma seule réponse : le choix n'est pas une option et subir est l'unique solution.

Mon réconfort face à cette angoisse : mon expérience ... oui j'ai toujours affronter la vie et ses désagréments parce que je suis une battante ! Alors oui, je vais réussir à tout gérer, me dis-je pour me redonner confiance.
Je pris alors mon courage à deux mains et pu entamer une conversation.

- Enchantée Madame Glenn. Dis-je avec mon plus beau sourire.

- Ne soyez pas trop formel, appelez-moi Effie je préfère cela !

- D'accord Effie, dis-je avec un sourire, vous pouvez également m'appeler Éden !

- Alors quelle âge avez-vous, Éden ?

- J'ai eu mes 20 ans il y'a peu...

- Vous êtes jeunes et vous travailler déjà à l'étranger ! Remarquable très chère. Vous êtes une jeune femme courageuse.

- Merci madame, euhh Effie pardon.

Après une dizaine de minutes, de discussion sur la différence de culture, entre les écossais et les français, Effie se leva et partie mettre Aïden au lit pour sa sieste. Je l'accompagna pour prendre mes marques. Nous prîmes dix minutes supplémentaires, pour endormir ce petit bout, qui devait être trop excité par ma présence.
Et nous sortîmes de la chambre en silence pour ne pas risquer de le réveiller.

- Je vous avoue que je ne vais pas tarder Effie, je voulais ranger mes affaires et commencer à faire un programme pour Aiden.

Avec douceur et gentillesse elle posa sa main sur mon épaule et m'adressa un léger sourire.

- Je suis ravie que vous soyez aussi sérieuse, mais si c'est la fureur de mon fils qui vous fait peur, elle rigola gentiment, ne vous en faites pas ! J'en prends l'entière responsabilité. Et ne vous inquiétez pas, vous commencer réellement demain.

- Merci Effie, mais je pense être plus assuré dans mon poste si je me prépare.

- Très bien allez-y, je comprends et n'hésitez pas à vous reposer. Vous pourrez redescendre pour le goûter avec Aiden. Me dit-elle gentiment.

J'essayais de me repérer et de retrouver mon chemin pour atteindre ma chambre. Ce qui fut un périple ...

Je pu la rejoindre et commencer à déballer mes valises. Je n'avais pas emmené beaucoup de vêtements et uniquement la collection hiver. En France nous avons l'habitude des mauvais jours, mais en Ecosse tout est décuplé. Je possédai trois robes pulls de différentes couleurs, deux robes, une noire et l'autre rouge toutes deux élégantes, 5 colles roulés, deux gros gilets, 3 pyjamas Disney (préciser la marque est important pour moi), deux maillots de bain, un legging nike, deux t-shirt, une combinaison, 3 jeans, une jupe, une paire de cuissarde, une paire de Air Force, et une paire de talon escarpins.

Dear Mr Glenn Où les histoires vivent. Découvrez maintenant