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Je retourna au salon, notre absence n'avait même pas été remarqué. Je vis Elian apporter beaucoup d'attention à mon ami Manas, ça me faisait plaisir de le voir se faire des nouveaux amis, surtout ceux de Maxime. Je me sentais bien avec eux.

Maxime me lançait des petits regards quand je parlais avec les autres, quand il le pouvait, il m'observait. Je pouvais pas l'accuser, je faisais la même chose. Les conversations devenaient de plus en plus silencieuse, tout le monde était épuisé de la soirée qu'on a tous passé, alors c'est avec un accord en commun qu'on se prépara tous à se coucher, heureusement pour nous demain est dimanche. Ce qui veut dire qu'on aura pas de pression pour se réveiller tôt. Je prépara la chambre d'amis pour que Manas puisse s'y reposer dedans, étrangement il n'était pas seul. On avait pour habitude de désigner cette chambre comme celle de Nicolas et vise versa pour moi quand je me retrouvais chez lui. Elian m'adressa un beau sourire avant de s'incruster dans la chambre de mon ami. Je ne voulais pas plus les déranger alors je me mis en marche vers mon salon, quelle fut ma surprise quand je vis Matthis et Benjamin désespérés à déplier mon canapé. Cette situation était drôle à observer, Benjamin avait beau fournir autant d'énergie qu'il le souhaitait, il n'arrivais pas à déplier le pauvre canapé sous l'état de l'ivresse. Matthis était lui dans un état pitoyable, aucun des deux pouvait rattraper l'autre. Je me décida donc de les aider à déplier mon canapé. En moins de dix secondes il se transforma en un géant lit, bien assez confortable pour pouvoir passer une nuit avec. Je partis vers ma chambre, la lumière était encore allumée, je me doutais que Maxime s'y trouvait déjà, ce qui fut le cas. Il était par contre déjà endormi dans mon lit, habillé uniquement du t-shirt que je lui avais donné avant et de son boxer qui faisait office d'un short. Il aurait pu me demander d'en emprunter un, mais c'était trop tard Morphée l'avait déjà avec lui.

Je recouvra Maxime avec la plus grande délicatesse pour ne pas le réveiller, me changea en un éclair et retrouva mon doux lit. La chaleur de maxime se faisait sentir, son corps s'est réfugié encore une fois sous mes bras cette nuit. Son souffle était calme et reposant contre mon torse cette fois-ci dénudé. Je crevais de chaud.


★ ☆ ★ ☆


Mon souffle était chaud, mes mains brulantes et mon crâne me faisait mal. J'ouvris mes yeux et sentis une nouvelle fois le corps de Sidjil brûlant contre le mien, il dormait tranquillement, mon regard descendu légèrement jusqu'à s'arrêter net. Mes mains étaient posées sur ses bras, tandis que mon regard lui s'était arrêté à son torse nu. Je me rendis compte rapidement que Sidjil était brûlant tout comme moi, il n'avait pourtant pas l'air de vouloir abandonner mon étreinte. C'est avec douceur que je me sépara de lui, je me leva et me dirigea vers la cuisine, je devais boire de l'eau sinon je sais d'avance que mon corps décèdera de chaud.



Maxime alluma la pièce afin d'y voir plus clair, il chercha alors l'armoire dédié aux verres. Quand il l'eut trouvé il se mit sur la pointe des pieds pour atteindre le verre le plus proche, du à sa petite taille, Maxime galéra un peu. Son humeur n'était pas au rendez-vous, il essaya donc de faire un petit saut pour atteindre plus rapidement le verre qu'il voulait. Malheureusement le saut avait été fait avec un peu trop de force, pris par surprise la main de Maxime se cogna contre le meuble faisant tombé au passage le verre qui avait pour cible, seulement il le voulait en entier et non cassé. Les morceaux de verres se propagèrent partout, le sol était désormais devenu un terrain dangereux. Alerté par le son strident du verre cassé, Sidjil se réveilla et partie à toute vitesse vers la provenance du son. Il y trouva Maxime sur la pointe des pieds, en boxer en plein milieu des bouts de verres cassés. Son visage exprimait du désespoir, il n'avait vraiment pas de chance ces derniers jours. Cela faisait déjà la deuxième chose cassée chez le toulousain en moins de vingt quatre heures.

Lis sur mes lèvres (Sidjil x Maxime)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant