Lis sur mes lèvres (Sidjil x Maxime)

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(pov ???)

Il veillait à mettre ses lèvres vers la lumière traversant la fenêtre sur laquelle j'étais appuyé, de manière à ce que je puisse décrypter ce qu'il dit. Je ne sais pas pourquoi mais ce simple geste me fit sentir un peu mieux, à vrai dire je n'étais pas trop à l'aise à l'idée de lire sur les lèvres des inconnus, c'était largement plus compliqué pour moi, ils parlent tous vite et je dois à chaque fois leurs demander de se répéter 15 fois, mais ce garçon, lui, avait prit la peine de se mettre en avant et parler doucement pour que je le comprenne. Je ne suis pas à l'aise en ce qui concerne la communication surtout quand les gens sont aigri contre moi car je ne comprends pas directement ce qu'ils me disent, mais lui était intentionné, pas comme les autres.

Je pu rapidement lire ce qu'il me disait, il était venu à ma rencontre pour me demander si j'allais bien, jamais on m'avait posé cette question, en tout cas depuis mon accident. J'étais légèrement mal à l'aise face à cette question alors, pour ne pas le faire patienter encore plus longtemps je lançai :

« Oh, écoute je n'ai pas vraiment l'habitude qu'on me demande comment je me sens,» je marqua un temps de pause puis je repris de plus belle,

« je me sens bien, je stresse un peu à l'idée de parler à des gens en dehors de mes proches alors ça me travail beaucoup, un peu comme-ci je devais fournir plus d'effort que tous les autres.» Je m'exprimai alors à coeur ouvert, je n'aurais pas pensé que mes mots auraient atteint aussi rapidement cet homme devant moi, il avait changé complètement d'expression, il était désormais un peu plus attentif à mes paroles, il avait l'air un peu stressé. C'est ainsi que je l'ai vu me dire,

« Je peux partir si tu veux, si ma présence te stresse alors il n'y a pas de problème je m'en vais.» Le toulousain étais en train de partir mais aussitôt j'ai dis,

« Attends, ne part pas, tu me stresse pas du tout, peut-être qu'on s'est mal compris.» Je repris mon souffle, c'était dur de m'exprimer autant à un inconnu.

Je le vis me regarder droit dans mes yeux, il avait le sourire au lèvre, je dirais même qu'il me souriait tout bêtement, je me demandait ce qui se passait avec ce gars, un moment il était complètement inquiet à mon sujet et maintenant il me sourit comme un con. Je me posa pas plus de question quand il se mit à ma hauteur en me disant,

« Ma pause est finie mais on peut se parler plus tard.» Il prit vite l'initiative de déchirer un bout de papier venant tout droit de sa poche et écrivit dessus quelque chose, il me donna son mot et partie aussi vite qu'il soit arrivé.

assurément la rencontre la plus étrange de ma vie, après tout il m'était encore qu'un simple inconnu à mes yeux. Je regarda le mot qu'il m'avait donné et vis avec une écriture un peu soignée " Tiens mon numéro ", il avait dessiné un mini smiley à côté de celui-ci et avait écrit "Sidjil" un peu plus bas sur la note.

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Le toulousain s'était mis à travaillé juste après la conversation qu'il avait eu avec le brun, il était encore un peu troublé par ce qu'il venait d'échanger avec cet homme, il avait peur de l'avoir mis mal à l'aise mais sa peur se transforma tout aussi rapidement en un soulagement, le petit ne se sentait pas stressé à ses côtés alors il eut une idée, lui donner son numéro. Sa pause allait reprendre et il ne pouvait pas se permettre d'être en retard dans son planning alors, il écrivit son numéro le plus vite possible et lui donna le bout de papier puis partie en direction de son poste de travail, loin de là où se retrouvait le brun.

Plusieurs heures passèrent et Sidjil ne croisa pas le brun pendant ses heures, à vrai dire il était un peu déçu de ne pas avoir pu parler plus longtemps avec le petit, il n'avait qu'une hâte que ce jeune homme lui envoie un message, étrangement le fait de savoir qu'il était sourd avait rendu Sidjil encore plus intéressé par lui, il éprouvait de la peine pour lui, il se doutait que la perte d'audition de ce dernier n'était sûrement pas de naissance vu la gêne qu'il avait en parlant de son handicap. Il voulait en savoir plus sur lui, il ressentait qu'il était anxieux comme lui, peut-être que les deux se ressemblent finalement. C'est avec ces pensés que Sidjil rangea l'entièreté des meubles bougés pendant la journée, il nettoya tout le magasin sans manquer un seul recoin, puis mis ses écouteurs et partie de cette endroit.

Marchant tranquillement dans les ruelles de Paris, qui commencèrent à devenir un peu plus fraîches que ce matin, Sidjil avait enfin pu souffler un bon coup, il venait de vivre une journée de nouveau épuisante mais pas pour autant monotone. Il avait fais la rencontre d'un jeune homme, il ne connaissait même pas son nom mais cela suffisait à Sidjil, il était heureux de cette journée de travail.

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Bon je suis largement moins fière de ce chapitre. J'ai pleins d'idées pour la suite alors ne vous inquiétez pas les chapitres seront plus intéressants voir plus long..

bref, reposez-vous bien et hésiter pas à donner vos avis :)

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