𝐶𝐿𝐴𝑁𝐷𝐸𝑆𝑇𝐼𝑁𝐴

Chapitre 5

Après environ une trentaine de minutes. La voiture s'arrête puis nous descendons. Qu'est-ce qu'on fait à l'aéroport d'Alger ? Je décide de ne pas poser de questions et de suivre les autres. Nous pénétrons a l'intérieur de l'aéroport. Je ralentis pour me retrouver aux côtés de Aymen.

Moi : en chuchotant Où va-t-on ?

Aymen : en chuchotant On est plus en sécurité en Algérie. Vaut mieux pour nous tous que l'on parte.

...

Quelques heures plus tard...
00h.
Tirana, Albanie.

Nous venons d'atterrir sur le sol Albanais, nous avons fait plus de 10 heures de vol mais avec le jet privé de Aymen le temps est passé plus vite. Nous sommes encore tous à l'intérieur, tous endormis sauf moi et Aymen qui est occupé au téléphone.

J'observe le jet avancer à travers le hublot, il fait totalement nuit ce qui donne un charme en plus à cette ville. Soudainement je sens une main se poser sur ma bouche et me tirer vers l'arrière du jet. La personne me jette dans les toilettes puis ferme la porte à clés.

Je me retourne et vois le copilote qui me regarde avec un regard tout sauf bienveillant. Il s'approche de moi tandis que je recule, il ne m'inspire pas du tout confiance.

Il me prend par la taille et s'approche de mon oreille.

... : en chuchotant Laisse toi faire et tout ira bien, tu vas adorer.

Il commence à me toucher de partout et à me faire des bisous dans le cou. Il essaye de m'embrasser mais je tourne ma tête et le repousse brutalement. Je lui donne un violent coup dans ses parties intimes.

... : Sale pute !

Je me dirige vers la porte et essaye de l'ouvrir lorsque je sens ma tête se claquer contre le lavabo. Je crie de douleur et l'entend rire. Son rire me fait froid dans le dos, puis son regard est tellement sadique qu'il me fait trembler.

Il me plaque contre le lavabo me maintenant fermement par la nuque. Il tente de m'enlever mon bas. J'essaye de me défaire de son emprise, mais c'est en vain. Je me retrouve maintenant sans pantalon, sous ses yeux. Les larmes me montent, il n'a pas le droit de me faire ça.

Moi : Lâche moi espèce de fils de pute !

... : Laisse toi faire je t'ai dis !

Je gigote dans tous les sens pour essayer de me défaire de son emprise. Quand tout à coup on entend un énorme coup dans la porte et celle-ci tombe au sol.

Mon regard se pose sur Aymen qui nous regarde tour à tour. Il n'a pas cherché à comprendre qu'il attrape violemment l'homme qui lâche l'emprise qu'il a sur moi. Il claque brutalement sa tête contre le mur puis l'enchaîne de coups.

Je sors de la pièce et m'assois contre le mur. J'enfouie ma tête dans mes genoux. Toute tremblante. Je lutte pour ne pas que les larmes tombent en repensant à ce qu'il venait de se passer.

J'entends toujours Aymen le frapper et le fils de pute hurler de douleur. Mais j'en ai rien à foutre.

Aymen : Si j'apprends que tu as de nouveau essayer de t'en prendre à elle une nouvelle fois je me ferais le plaisir de te faire un deuxième trou de balle. Salope va.