𝐶𝐿𝐴𝑁𝐷𝐸𝑆𝑇𝐼𝑁𝐴

Chapitre 7

Il semble comprendre puisqu'il m'encercle de ses bras pendant que je place mon autre bras autour de son ventre.

Mes paupières commencent à se faire lourdes, puis je m'endors profondément dans ses bras.

Lui : Bonne nuit, clandestina.

...

Quelques heures plus tard...
00h.
Jet.

Je me réveille en sursaut, j'ai encore fais un mauvais cauchemar. Je regarde autour de moi, je suis actuellement dans la chambre du jet, seule. Les battements de mon cœur s'intensifient.

Je pose ma main sur celui-ci essayant de me calmer, j'avale difficilement ma salive et lève les yeux au ciel. Je me lève du lit et m'assois par terre, recroquevillée sur moi même.

Je compte jusqu'à 10 luttant pour ne pas pleurer, lorsque je sens une présence à côté de moi. Celle-ci m'attrape la mâchoire pour me forcer à lever la tête. Mon regard croise le sien.

Je lève le regard, les yeux larmoyants.

Point de vue Aymen :

En pleine nuit mon téléphone m'a réveillé, il s'agissait de mon père. Je me lève tout en veillant à ne pas réveiller la clandestina et me dirige vers la salle de bain. J'entre dans celle-ci et décroche.

Moi : Tu penses vraiment que c'est une heure pour appeler les gens ?!

Lui : Ton grand père m'a appelé, il m'a dit que tu hébergeais une femme au physique d'une straniero. Sérieusement ?! A quoi tu joues ?! Tu connais les lois de la mafia. On ne peut t'apercevoir avec une femme si il s'agit d'un membre de ta famille ou de ta femme. Qu'est-ce qu'ils vont penser de nous maintenant hein ?!

Je contracte la mâchoire et serre les poings. Il ne se mêlera jamais de son cul celui la ?!

Moi : Comment est-il au courant ce vieux ?!

Lui : Lorsque l'on aperçoit le chef de la mafia, héritier d'une grande patrie mafieuse accompagnée d'une femme qui a l'air d'être tout sauf une BenSahin dans les rues d'Albanie, les nouvelles vont vites. Tu le sais mieux que moi non ?

Il marque une pause.

Lui : Maintenant on n'arrête pas de m'appeler par ta faute ! Ils pensent tous qu'il s'agit d'une menace pour la mafia toute entière ! Tout le monde en Italie est au courant, trouve un moyen de me régler ça au plus vite. Tu as 24 heures.

Il ne me laisse pas le temps de rétorquer qu'il raccroche. Je souffle de frustration, comment je vais trouver un moyen d'arranger tout ça ? Je ne peux pas la redonner à sa pute de soeur, mais je ne peux pas la laisser à la rue non plus.

Je sors de la salle de bain les poings serrés et la mâchoire contactée. Je me dirige vers la chambre. Du bruit provient de celle-ci, la porte est entrouverte. Je jette un coup d'œil et vis la Yasmine accroupie, avec la clandestina dans ses bras. Elle pleure et semble faire une crise d'angoisse.

Yasmine : Calme toi chérie, respire je suis là. Tout va bien, c'était qu'un cauchemar.

Elle continue de pleurer dans ses bras, elle n'ouvre même pas les yeux. Elles restent comme ça pendant quelques minutes puis elles se relèvent. La femme aux yeux vairons a l'air de s'être calmée.

Lorsque je vois qu'elle se dirige vers la sortie, je m'avance dans le jet. J'aperçois Azra, Aylan ainsi que Neyla profondément endormis. Je regarde l'heure et vois qu'il est 1h. Nous sommes dans le jet depuis 2h maintenant.