TRAPPED

CHAPITRE 2

Voilà, ma nouvelle vie commence, aussi horrible que la précédente. Je regarda mon téléphone et toujours aucun message d'Allen. J'avais essayé de l'appeler une dizaine de fois depuis que je suis arrivé mais aucune réponse. Une larme coula le long de ma joue, m'avait-il déjà oublié ? Mais je pouvais pas lui en vouloir, qui peut réellement se souciait de moi ?

- Qu'est ce que tu fous encore ici ?! Je me retournait vers mon père et le regardait sans comprendre ce qui lui vaut un mauvais sourire.

- Tu crois que tu vas rester ici sans rien faire. T'as intérêt de trouver un boulot sinon tu le regretteras. Je baissait la tête et hocha la tête. Il me regarda avec dégout avant de partir.

Je sortais de chez moi ou plutôt de chez mon père pour aller trouver un travail même si un seul ne suffirait pas. Néanmoins, la ville était très belle. Je continua à faire le tour jusqu'à voir une offre d'emploi sur la porte d'un restaurant. Je m'avançais timidement vers un serveur. Il devait avoir à peu près le même âge que moi.

- B-bonjour. Il releva la tête et me donna un sourire

- Salut, qu'est c'que je peux faire pour toi ? Me demanda t'il

- Euh j'ai vu que vous cherchiez quelqu'un comme serveur alors...

- Aaaah oui. Alors d'abord as-tu déjà travaillé ou non ?

- Oui, je faisais des petits boulots dans mon ancienne ville. Euh j'ai ramené mon CV. Je le lui tend, il le prit et l'examina rapidement avant de me regarder.

- Je pense que tu es parfait pour ce job, le patron sera ravis j'en suis sûr. Je l'informe et puis je t'appelle ok ?

- Oui oui, merci beaucoup. Je lui souris timidement et il me fit un clin d'œil, je baissa la tête gêné

- Au faite, moi c'est Jayden et toi ?

- Je m'appelle Alex

- Enchanté futur collègue. Blaguait-il. Je riais doucement

- Merci encore. Disais-je

- Pas de quoi. Je t'appelle rapidement

- D'accord, en voir. Je sortis du restaurant le cœur plus léger mais toujours pas apaisé. Je sortis mon téléphone et appela de nouveau Allen. Je tomba encore sur sa messagerie.

- Coucou Allen... c'est encore moi Alex. J'espère que tu vas bien et devine quoi, je viens de trouver un travail, je suis content. Tu me manques et je sais que tu dois énormément m'en vouloir et que c'est pour ça que tu me réponds pas mais s'il te plait, ne m'abandonnes pas, j'ai besoin de toi. Appelle moi j't'en prie. Puis je raccrocha. Je rentrais chez moi le cœur lourd. Mon père n'était pas là et tant mieux, il devait surement se bourrer la tronche comme toujours. Je me mis à penser au cours, on était encore en août mais les inscriptions avaient surement déjà commencé et je n'étais encore inscrit dans aucune université. C'est ma première année à l'université, je rêvais de faire des études de lettres et devenir professeur dans les écoles. Mais ce rêve ne se réalisera jamais. Je partis en cuisine cherchant un truc à manger mais bien sûr le frigo et les placards étaient vides comme à leurs habitudes. Je partis chercher mon porte-monnaie dans lequel un dernier billet se trouver et sortis faire les courses. J'espérais de tout mon cœur que j'allais décrocher ce boulot sinon j'allais passer un mauvais moment. Après avoir finis les courses et après les avoir rangé, je suis ressortis et décida de me poser dans un parc. Il était très joli et très calme. Je regardais mon téléphone et toujours aucun n'appel. C'était vraiment fini alors. Je laissais mes larmes coulaient, j'avais perdu la personne la plus importante pour moi.

- Pourquoi est ce qu'un joli garçon comme toi pleure ? Je sursautais et me tourna vers cette voix qui m'est totalement connue. Mes yeux s'écartillent. Non c'est pas possible.

- A-allen. Il me fait un sourire ravi en levant ses bras

- En chair et en os. Je ne bougeais pas, je le regardais comme si un fantôme se tenait devant moi. Ma réaction le fit rire

- Je m'attendais à un accueil plus chaleureux. Il fallait pas une seconde de plus pour que je me jette dans ses bras. Ca m'avait manqué. On resta un petit moment comme ça avant que je me sépare de lui

- M-mais c-comment c'est possible ?

- Tu croyais vraiment que j'allais te laisser partir aussi facilement ?

- J-je pensais que tu m'avais oublié. Je baissa la tête honteusement. Une pichette arriva sur mon front

- Aie. Je frottais mon front, ca faisait mal

- Ca t'apprendra à penser ce genre de choses. Je devrais peut être repartir. Dit il en faisant mine de partir Je l'attrapais par le bras

- Non, c-c-'est parce que tu étais encore en colère contre moi quand je suis partie alors j'ai pensé...

- J-A-M-A-I-S c'est compris?

- Oui. Mais comment tu vas faire, ton travail ? Tu l'as quitté. Allen était coatch de basket dans les lycées et dans les universités. Il est plus vieux que moi de quelques années c'est tout et c'était grâce à son ballon qui avait atterrit dans ma tête qu'on s'était rencontré.

- Ne t'en fais pas, j'ai déjà trouver un travail. Il rigola suite à mon visage. Oui, j'ai fait le tour des universités et des lycées de cette ville et un m'a proposé de travailler chez eux.

- C'est super, je suis content pour toi

- Et toi ?

- Eh bien, j'ai postulé pour un travail mais toujours aucune réponse

- Et pour les cours ? Je baissa la tête sans réponse

- Tu t'es toujours pas inscrit ? Je secoua négativement la tête

- Putain. Souffla t'il en se passant la main dans ses cheveux bruns. Il sortit une feuille de son sac et la tendis vers moi. Je la prends et ouvrit mes yeux en grand pour la seconde fois.

- Une fiche d'inscription ? Il hôcha la tête

- Mais-

- Je savais que tu le ferais pas à cause de ton connard de père alors voila. Tu dois la remplir et leur envoyer par mail et tu seras inscrit, les cours commencent dans deux semaines.

- C-comment tu as su que je voulais aller dans cette fillière. Il s'abaissa à ma hauteur

- Parce que je te connais par cœur idiot

- M-merci beaucoup. J'eus les larmes aux yeux. Il m'ébourrifia les cheveux

- J'ai remarqué un beau bar pas loin alors si tu veux me remerciais comme il se doit, tu m'accompagnes. Une grimace s'inscrivait sur mon visage

- Tu sais bien que je déteste ces endroits

- Oui je sais. Son regard se fit insistant et je sais que je n'eus autre choix que d'accepter

- Bon d'accord. Un sourire de victoire triompha sur son visage.

- On va chez moi puis on y va ?

- Oui, je veux voir où tu habites. J'étais tout excité ce qui le fit rire

On marcha à travers la ville tout en riant. Ces moments m'avaient manqué et pour rien au monde je voulais qu'on me les enlève.