TRAPPED

CHAPITRE 20

Je me réveillais en pleine nuit, j'étais plongé dans le noir, le noir le plus total. Mon corps me faisait atrocement souffrir, je n'arrivais pas à le bouger d'un seul petit mouvement. 

Je remarquais que ma main été bandé. Ils m'avaient soigné...Une grande couverture couvrait mon corps qui était recouvert d'un seul et petit tissu, ils m'avaient seulement enfilé un caleçon. Repensant à Jayden et à ma puni...Je pouvais même pas le dire, une larme coula le long de ma joue. Epuisé, je fermais les yeux et retombais dans le sommeil.

Je me réveillais une seconde fois, difficilement. En me réveillant, je vis Zane, assis sur le lit près de moi. Ça faisait combien de temps qu'il était là ? Son sourire toujours amusé n'était toujours pas revenu et je pouvais voir qu'il était encore énervé, je n'imaginais pas ses frères. Nous nous regardions dans les yeux, les miens étaient vides, les larmes avaient fini de parler pour moi. A cette vue sa mâchoire se contracta et je baissais les yeux, voulant m'enfonçait dans les abysses de la couverture.

- Regarde-moi. Il ne criait pas mais il exigeait. Mon manque de réaction l'énerva vu qu'il lâcha un grognement.

- Maintenant. Sa voix c'était durcie. Je fis ce qu'il me demande et le regarda. Cependant, il ne fut toujours pas satisfait. 

Il attrapa mon menton sans pour autant me faire mal et rapprocha son visage du mien. Son souffle chaud s'abattait sur mon visage et son pouce caressa mes lèvres frémissantes.

- J'espère que tu as compris et que tu ne feras plus la même erreur. M'avertit-il durement. 

Pourquoi est-ce que j'avais espéré qu'il s'excuserait ou alors que ses yeux montreraient de la pitié. Qu'est-ce-que je croyais, j'étais idiot de penser ça. Ils n'hésiteront pas à recommencer encore et encore malgré me voir effondrer.

- Tu es à nous, ton cœur nous appartient, ton âme nous appartient...ta vie. Ma vie ? De quelle vie parlait-il ?

- Et on hésitera pas à te punir de nouveau si tu décides de désobéir. Punition...rien de tout ça ressemblait à une punition. C'était un supplice pour moi. Sa bouche rencontra la mienne, le baiser était dur, dominant, très brutal. Il se détacha mais encore une fois son visage ne montrait aucune satisfaction.

- Sache qu'on est encore très très en colère. Gronda-t-il. Je le savais, je l'ai vu et je le sens. Soudainement, il se leva et partie de la chambre sans un regard et claqua fortement la porte. Pourquoi j'avais mal ? Je sentais une nouvelle douleur m'assaillir.

Je souffrais incroyablement pour me redresser et me mettre en position assise. Un son de douleur franchit mes lèvres. Je ramenais mes genoux contre mon corps, d'ailleurs je le sentais encore trembler, faiblement mais je le sentais.