CHAPITRE 45

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Je me réveillais le lendemain avec un horrible mal de tête et de gorge. Mon nez coulait et me brulait. Je n'arrêtais pas de tousser. Je me redressai. Je mis une main devant ma bouche et continuai à cracher mes poumons. Les frères arrivèrent et notèrent ma mine fatiguée.


Zane s'assit au bord du lit et caressa mes cheveux. Apparemment, il semblait en pleine forme contrairement à moi.


- Comment tu te sens ?


Je ne répondis pas. Je n'avais pas envie de leur parler. Ils agissaient comme s'ils n'avaient rien fait. Après tout, ce n'était rien pour eux, ils auraient pu faire bien pire. N'aimant pas mon silence, Ace s'approcha et prit mon menton en possession. Son regard devenu dur.


- Réponds à la question. M'ordonna-t-il fermement.


- B...Bien. Je ne reconnus pas ma propre voix. Elle fut sèche et cailleuse à m'en faire mal.


Malheureusement ma toux me trahissait;  Je vais bien. Leurs sourcils se froncèrent. J'enlevai la couverture qui me couvrait et essayai de me lever mais Zane m'en empêcha, me retenant.


- Où comptes-tu aller comme ça ? Je regardai Grayson qui avait croisé ses bras.


- J-j'ai école aujourd'hui.


- Hors de question que tu ailles en cours. Tu vas rester ici et te reposer. Ordonna d'un ton autoritaire Ace.


- M-mais- Zane me coupa


- Non chaton, arrête de protester.


- Pourquoi ? Alors que c'est à cause de vous que je suis comme ça.


- Oui et on peut très bien recommencer. Menaça Ace. Je frémis. Je fermai ma bouche. Mes mots ne valaient rien de toute façon.


- C'est ce qu'il me semblait. Zane m'obligea à planter mon regard dans le sien


- Ne t'inquiète pas, on va prendre soin de toi. Il me força à m'allonger et remit les couvertures sur moi.


- Repose-toi p'tit cœur. Il embrassa tendrement le coin de mes lèvres. Il se recula et laissa place à Ace qui s'était avancé.


- Tu ne bouges pas du lit compris ? M'ordonna-t-il fermement. Ne pouvant pas trop parler à cause de ma gorge qui me brûlait, j'hochai docilement la tête. Satisfait, il m'embrassa. Ils n'avaient pas peurs que je leur refile tous mes microbes. A bout de souffle, il se sépara et céda sa place à Grayson. Il me caressa la joue.


- On va bientôt revenir. Mon cerveau se mit en alerte.


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