- Qu'est ce qui se passe ? C'était à cause du mec que j'ai vu partir ? Je reniflai et répondis- C-c'était le propriétaire de l'immeuble, mon père devait payer deux mois en avance sur le loyer sauf qu'il ne l'a pas fait alors il nous met dehors. Je pris une pause avant de continuer. J'ai jusqu'à demain matin pour partir. Allen ne disait rien mais je savais qu'il était en train d'insulter mon père de tous les noms possibles.
- Viens chez moi. Lança t'il soudainement.
- Q-quoi ?
- Viens habiter chez moi, tu as vu mon appartement, il est assez grand pour deux et j'ai une chambre en plus.
- Je peux pas accepter Allen. Disais-je en secouant la tête
- Et pourquoi pas ? Son ton c'était durcit. Je le regardais sans rien dire. Allen a tellement fait pour moi, je pouvais pas lui demander ça. Il s'approcha et attrapa mon poignet mais un son de douleur franchit mes lèvres Ce qui le fait le lâcher rapidement.
- C'était quoi ça ? Il commençait à s'énerver.
- R-rien, ne t'inquiète p-
- Soulève ton t-shirt. J'écartillent les yeux
- Hein. Je n'eu pas le temps d'agir qu'il souleva brusquement mon haut. Son regard se durcit. Je sentais que ça allait mal finir
- C'est lui?... c'est ton connard de père? Son ton était calme mais pas son expression
- REPONDS. Hurla t'il. Je sursautai choquer. C'était la première fois qu'il me hurlait dessus. Une larme roula le long de ma joue
- O-oui. Murmurais-je. Sa main passa le long de son visage. J'ouvris la bouche mais aucun son ne sortait
- J'en ai marre. Avoua-t-il. Je comprenais pas, de quoi parlait-il ? En avait-il marre de moi ?
- J'en ai marre que tu me dises jamais rien. Je dois toujours deviner, chercher par moi-même sinon tu me dirais jamais rien de toi-même. On est censé être ami non ? Pourtant j'en ai pas l'impression. J'abandonne. Je me mis à paniquer
- Qu'est-ce que tu veux dire ? Demandais-je craignant la réponse
- Je veux plus continuer à essayer que tu me parles. A ses mots, il me tourna le dos. Non, pas lui. Je lui pris le bras
- Non j't'en prie, je suis désolé de toujours tout cacher mais je suis comme ça, je veux juste pas que tu t'inquiètes constamment pour moi, je préfère souffrir seul et non à deux. Ca veut pas dire que je n'te fais pas confiance, au contraire tu es la seule personne en qui j'ai confiance et en qui je mettrais ma vie entre ses mains. Parce que je sais que tu seras toujours là pour me protéger jusqu'à t'oublier toi-même. Je veux pas être égoïste, je veux juste... avoir une vie normale, sans douleur, sans peur et c'est c'que j'ai avec toi alors j't'en supplie, ne m'abandonne pas pitié. Les larmes inondées mes joues, le perdre était la pire des douleurs pour moi. Il s'approcha de moi et essuya mes joues humides.
- Jamais tu seras seul, quoi qu'il arrive je serais toujours là. Il me prit dans un ses bras. Pardonne moi d'avoir dit ça, j'en ai juste marre de te voir autant souffrir. Je sortis de ses bras
- Tant que tu es là ça me va. Avouais-je et c'était vrai.
- Maintenant tu vas préparer tes affaires et on va chez moi et je veux rien entendre. Je fais la moue mais accepta pour éviter une nouvelle bombe.
- Je t'attends. J'hochais la tête et partis faire mon sac. C'était très rapide, je n'avais pas beaucoup d'affaires. Je rejoignis Allen et nous quittâmes l'appartement. Sa voiture nous attendait, on monte à l'intérieur et Allen démarra direction son appartement.
Une fois arriver, je restais planter là, en plein milieu du salon ne sachant pas quoi faire. Allen le remarqua et s'avança
- Tu n'as pas à être gêné. Me rassure-t-il
- Oui je sais.
Nous allons nous asseoir sur le canapé. Au moins, je suis sûre que personne ne surveille mes faits et gestes
- Allen ? Il se tourna vers moi
- Oui ?
- Tu te rappelles hier, au bar ? Il me regarda ne comprenant pas où je voulais en venir
- Q-quand tu m'as dit de me méfier de ces trois gars, t-tu avais l'air apeuré. Son regard se fit fuyant. Pourquoi ?
- Je sais pas, ils avaient juste l'air bizarre. Je savais qu'il mentait.
- Dis-moi, s'il te plait. Il souffla
- J'ai juste entendu des rumeurs flippantes à leur sujet. Avoua t'il
- Des rumeurs flippantes ? Comment ça ?
- Quand je suis allée à l'Université où je travaille, je suis tombé sur un autre prof de sports qui m'a raconté des trucs flippants sur ces gars. Je le regardais attendant la suite
- A ce qui parait ils ont le contrôle total de la ville
- Comme des maires ? mais je savais pas qu'il pouvait y avoir plusieurs à la fois.
- Non pas comme ça, le maire est terrifié par eux, même la police, absolument tout le monde. Ils ont fait des trucs horribles, ils ont tué, torturé un paquet de gens qui se mettaient en travers de leur chemin. Mais personne les arrêtent. Il m'a aussi raconté qu'une fois ils ont retrouvé un corps découpé en morceau et des choses encore plus horrible et personne peut les arrêter. Mes yeux s'écartillent de terreur
- M-mais comment c'est possible ? Pourquoi est-ce qu'ils font ça ? Il haussa les épaules
- J'en sais rien mais il vaut mieux pas se frotter à eux si tu tiens à la vie. Ses frères sont des malades.
- Des frères ?! M'exclamais-je
- Oui ce sont des frères.
- Pourtant ils se ressemblent absolument pas.
- Ce sont bien des frères
- Ça fait peur. Il hocha la tête. Est-ce que je devais lui dire pour les messages.
- Dis-moi. Je le regardais étonné
- Hein ?
- Je sais que tu veux dire un truc
- D'accord mais tu t'énerves pas ok ?
- Ok
- Avant ton arrivée, j'avais reçu des messages assez bizarres. Je lui tends mon téléphone pour qu'il observe pas lui-même. Ses yeux s'écartillent de terreur
- Bordel de merde.
- Quoi ? tu crois que c'est eux. Il me regardait sans rien dire mais je savais qu'il savait qui c'était
- Il s'est passé un truc avec eux hier soir?
- Non, juste ce que je t'ai raconté. Ils vont me tuer c'est ça?
- Quoi ! Non
- Alors pourqu-
- Je sais pas mais ils te feront rien, je serais là d'accord
- O-oui.
- Je te protègerais d'eux
Je le savais mais jusqu'à quel point tu continueras à me protéger même au risque de ta vie ?
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TRAPPED
RandomDes yeux bleus , verts, noirs J'ai eu le malheur de croiser leur chemin et maintenant je suis entre leurs mains.