Chapitre 12 : « Parfait »

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Barcelone 10 mai 2020, 15h32

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Barcelone
10 mai 2020, 15h32

PDV GABRIELLA

Maud vient de partir avec Anna pour aller faire quelques achats étant donné qu'elle repart demain en France et qu'elle avait besoin d'acheter certaines choses avant de repartir. Elle a décidé d'emmener Anna avec elle pour « passer ses dernières heures ici avec sa nièce » comme elle l'a si bien dit en partant.

Ça fait des mois et des mois que nous ne nous sommes pas retrouvés seuls à la maison avec Antoine, on trouve très rarement de moments pour être ensemble sans être dérangés.

Je suis dans l'encadrement de la porte du salon à le regarder être concentré sur la télé, quand une idée me traverse l'esprit : l'embêter.

Je m'approche du canapé et m'assois à califourchon sur ses cuisses puis j'abaisse mon visage près de son cou pour y déposer plein de petits bisous. Le connaissant, d'une seconde à l'autre je peux me faire virer du canapé...

- Tu vas me faire perdre ! dit-il en gigotant pour essayer de libérer sa vue.

Qu'est ce que je disais ? Monsieur est entrain de jouer à FIFA, et quand il a une manette entre les mains, il ne faut surtout pas le déranger. Mais... Je ne m'arrêterais pas pour autant. On ne va tout de même pas passer ces quelques heures à faire chacun des trucs de notre côté... Ça serait complètement débile.

- M'en fou.

Je continue de parsemer son cou de baisers, je sais que c'est son point faible et comme je l'imaginais, il ne tarde pas à perdre pieds. Il arrête de jouer et pose sa manette à côté de lui puis laisse tomber sa tête contre le dossier du canapé en soupirant. Je souris contre sa peau, satisfaite, et je finis par déposer mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser tendrement.

Il enroule ses bras autour de mes hanches et se lève pour venir m'allonger sur le canapé. Il prend place au dessus de moi et dépose à son tour ses lèvres dans mon cou, ses mains se baladent sous mon tee shirt, il arrive très rapidement au niveau de ma poitrine.

J'ai comme l'impression de m'être fait prendre au piège dans mon propre jeu... Mais ça ne me déplaît pas, je dois juste mettre les choses au clair avant que nous fassions quoi que ce soit.

- An- Anto... A-ttend... Deux secondes...

Il arrête tout mouvements et enlève les quelques mèches qui tombaient sur mon visage puis il encre son regard dans le mien.

Déstabilisant...

- Je... Hm... Je suis pas prête pour...

- Mais... C'est toi qui a co–

- Shhhh. le coupais-je en posant mon index contre sa bouche. J'ai pas terminé ! Je suis pas encore prête pour qu'on...aille jusqu'au bout...

RENAISSANCE // Antoine Griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant