TW/ VIOLENCE
Nous étions encore entrain de nous disputer. Et toujours sur le même sujet. La drogue qu'il prenait sans cesse.
Rafe : Mais laisse-moi faire ce que je veux de ma vie Violette ! Je m'en fous que tu sois pour ou contre j'en prendrais quand même !
Violette : Mais tu t'entends quand tu parles ? Tu t'intoxiques avec cette merde !
Rafe : Mais juste arrête ! Tu viens de foutre en l'air cent cinquante euros ! Tu te rends compte du fric que tu m'as fait perdre ?
Violette : Je fais ça pour ton bien Rafe. Et le jour où tu le comprendras, tu viendras t'excuser en rampant à mes pieds. Dis-je avec un regard de dégoût.
Je ne le pensais pas clairement, mais son attitude me poussait de plus en plus à le quitter, même si je l'aimais.
Au début de notre relation, je m'étais promis de le faire changer, mais visiblement, mon amour n'importait pas.
Rafe : Rahhhh ! Tu me casses les couilles Violette ! Vraiment ! Déclara-t-il avant de s'enfuir dans la salle de bain ou il cachait les autres stocks, je n'avais pas eu le temps de me débarrasser de ceux-ci, et il le savait très bien.
Je me laissais glisser sur le lit, épuisée par la fatigue et de la dispute. Je détestais m'engueuler avec lui, mais des qu'il approchait de trop près Barry, il recommençait.
J'étais donc allongée sur le lit, à moitié endormie lorsqu'il re débarqua en furie dans la pièce. Il sauta sur le lit et plaqua ses lèvres sur les miennes.Je m'éloignais délicatement par précaution et le regardait avec incrédulité.
Violette : Qu'est-ce que tu fais la ? Tu crois qu'on va faire quoi ? On viens de s'engueuler et toi, de te defoncer la gueule, donc non.
Rafe : Rohhh, Aller Violette. On est en couple, tu peux faire ça pour moi.
Violette : Mais tu es dégoûtant, puisque je te dis que je n'en ai pas envie.
Rafe : Mais si. Crois-moi que je vais te faire changer d'avis.
Avant même qu'il ne puisse faire quoique ce soit, je le frappais au visage. Il s'écroula alors sur le sol et me regarda avec stupéfaction.
Rafe : Alors toi, tu vas voir.
Il se releva illico presto et se dirigea vers moi. Il m'arracha les deux poignets sur lesquels je me tenais et me plaqua au sol. Mes mains étaient collés au sol sous l'emprise des siennes. Il se tenait à califourchon au-dessus de moi et me bloquait chaque membre, m'empêchant de bouger. Il n'était plus lui même. Son regard avait changé, il était déchaîné. On aurait dit un animal enragé.
Rafe : Tu croyais que j'allais te laisser me frapper ? Non mais sérieusement. Comment ai-je fais pour sortir avec toi, sale folle.
Il appuya sur mes poignets ce qui me fit crier de douleur. Malheureusement pour moi, la maison des Camerons était vide. Ils étaient partis en Week-end, mais Rafe ne voulait pas y aller avec eux. Il m'avait donc proposé de venir dormir chez lui. Jamais je n'aurais dû accepter cette invitation.
Rafe : Pourquoi tu ne m'as pas laissé faire ? Me demanda t-il en faisant allusion à la drogue qu'il prenait.
Un sourire machiavélique s'était installé sur son visage. Je ne le reconnaissais plus. Ce n'était pas le même Rafe attentionné et gentil que j'avais croisé au restaurant le premier jour. Ce n'était pas le même Rafe mignon et qui voulait bien faire avec qui j'avais fais un week-end à Paris. Ce n'était pas le même Rafe romantique et serviable qui m'avait emmené au spa après avoir perdu mon match de tennis. Loin de la. Au dessus de moi se tenait un démon, assoiffé de sang ? Non. Un démon assoiffé de drogue.
Il ne bougeait pas et me regardait intensément.
Violette : Rafe... Tu me fais mal la.
Rafe : Parce que tu crois que je n'ai pas eu mal moi ?
Violette ' Mon amour, je suis terriblement désolée. Je ne voulais pas te frapper mais je t'en supplie lâche-moi tu me fais mal.
Je commençais à pleurer et pleurer sans m'arrêter, mais il ne s'arrêtait pas.
Violette : RAFE ! S'IL TE PLAÎT LÂCHE-MOI ! Criai-je de désespoir
Je remarquai qu'il ne bougeait à nouveau plus et qu'il fixait un point. Il faisait mon cou, sans raison particulière. Je décidais alors d'attaquer afin de me sauver de l'emprise de ce fou. Je le frappais alors au visage. Le coup était violent ce qui sonna Rafe. J'eus le temps de me relever et de crier quelques mots.
Violette : JE TE DÉTESTE RAFE CAMERON.
Sauf qu'à la prononciation de son nom, il se retourna vers moi, le regard noir. Il se releva avec précipitation et je commençais à m'enfuir en courant. Je descendis des escaliers et courus dans la cuisine afin de trouver un couteau pour le défendre. Sauf qu'il était trop tard. Rafe était beaucoup plus rapide et, en un instant, il me plaqua contre le plan de travail de la cuisine. Il encra son visage dans le mien et recommença à serrer mes poignets de plus en plus fort. Son regard était toujours aussi noir.
Rafe : Pourquoi tu me fuis, Violette.
Violette : Rafe, tu me fais peur.
Rafe : Pourquoi je te fais peur, Violette ?
Violette : Rafe... je recommençais à pleurer en silence.
Rafe : Je t'écoute.
Je relève la tête vers lui et le regarde alors droit dans les yeux.
Violette : Mon Rafou...
Suite à l'emploi de son surnom, son regard changea à nouveau, il était plus calme et avait l'air de regretter ce qu'il s'était passer. Il s'éloigne de moi et me regarda timidement.
Rafe : Je suis désolée Violette. Me dit-il avec un air de détresse.
Violette : C'est trop tard. Tu as su montrer ta véritable personnalité Rafe. C'est fini. Je te quitte. Je ne peux plus rester avec toi après ce que tu viens de me faire vivre. J'ai cru que tu allais le tuer !
Rafe : Cours.
Je compris rapidement qu'il allait de nouveau essayer de s'attaquer à moi, alors je pris mes jambes à mon cou et couru dehors. J'entendais les cris d'énervement de Rafe derrière moi, mais je ne m'arrêtais pas. Je passai devant le phare mais je ne m'arrêtais toujours pas. Ce n'est qu'une fois chez moi que je repris mon souffle.
Je voulais le faire changer mais j'avais mis ma vie en péril.
Nous ne pouvons pas changer le comportement des personnes qui ne veulent pas devenir meilleures.
Rafe Cameron est et restera le pire type sur lequel j'ai pu tombée amoureuse.
