J'essayais de partir discrètement de cette chambre inconnue, en commençant par me rhabiller.
Je ne me souvenais plus de rien. Et pire que ça, j'étais seule dans une chambre qui m'était inconnue, seule qui plus est. Cependant les draps étaient part terre et des vêtements d'homme se trouvaient à côtés d'eux. Un tee-shirt et des chaussettes, c'est tout. Mais je n'entendais rien dans la maison. Comme si cet inconnu m'avait laissé ici, seule.
De nombreuses questions me trottaient en tête. Je décidais de sortir. Je n'avais qu'enfiler ma culotte et récupérai le tee-shirt de cet homme avant de me diriger vers la porte. J'essayais de l'ouvrir mais elle était fermée à clé. Cette personne ne voulait pas que je parte. Je n'avais donc pas le choix que de passer par la fenêtre. Je tentais de l'ouvrir mais rien n'y faisait. L'usure du bois avait condamné l'ouverture de la fenêtre, m'empêchant toute possibilité de fuite. Je m'assis alors sur le lit en espérant que cet individu ne m'ai pas oublié et qu'il allait revenir m'ouvrir.
Je suis Aimy Illary, une jeune élève du lycée de Kildare Country et appréciée de tous. Que ce soit des professeurs, du directeur ou des élèves. Je parlais a tous le monde et je connais surtout tout le monde. Mais seul un groupe ne m'approchait pas. Les pogues, comme s'ils se méfiaient de moi. Je n'étais pourtant ni kook ni pogue et respectais les moyens économiques de chacun sans les rabaisser a la moindre occasion. Ma principale qualité était de savoir fermer ma bouche. C'est grâce a cela que je n'avais quasiment aucun ennui. Enfin, jusqu'à aujourd'hui.
-une heure plus tard-
Des bruits de portes répétitifs me réveillèrent. La personne qui se tenait derrière s'acharner. Cela m'effrayait et je me recourbais au coin du lit, car je n'avais pas d'autre solution. L'inconnu criait et continuait à se débattre, jusqu'à ce que le verrou cède. A partir de ce moment là, une dose de stress intense monta en moi. J'avais peur. Peur de découvrir la personne avec qui j'avais, probablement, couché cette nuit.
C'est alors qu'une chevelure blonde traversa la porte. Cet inconnu ne m'était pas si inconnu que ça. C'était JJ Maybank. Je ne lui avais jamais parlé et maintenant il se tenait devant moi, en caleçon.
JJ : Hey... dit-il avec un air pas convaincu.
Aimy : Salut ? Tu sais pourquoi je suis ici ? Pourquoi tu m'as enfermée ? Et est-ce qu'on a ?
JJ : Euh, ouaip. On l'a fait.
Aimy : Putain.
JJ : Tu ne te souviens vraiment de rien ? Je savais pas que tu étais bourrée à ce point. Faut dire que j'étais sacrément arrangé aussi.
Aimy : Non, un veritable trou noir. Mais juste pourquoi moi ?
JJ : Comment ça ? Pourquoi toi ?
Aimy : Oui. Pourquoi tu as choisis de coucher avec moi ?
JJ : A vrai dire, je trouve que t'as un truc en plus que toutes les autres. Je sais pas, t'es plus sociable et amicale sûrement.
J'allais répliquer mai d'une autre voix masculine cria le prénom de mon interlocuteur.
JJ : Merde. Il est là ! Euh, reste là et ne bouge pas ! Je reviens.
Et il repartit me laissant seule à nouveau. J'essayais de me rappeler ce qu'il s'était passé cette nuit. Et j'ai finalement réussi. Enfin que certains passages que je ne vous raconterai pas. Puis il revint en courant.
JJ : C'est bon John b ! Vas-y avec Sarah je vous rejoins tout à l'heure !
Il avait remis son short. Ses cheveux étaient décoiffés ce qui lui donnait un air de mauvais garçon, ce qu'il était. Je ressenti soudainement une pointe d'attirance pour lui. J'avais compris pourquoi j'étais aller le voir hier soir.
Aimy : John B ? On est chez qui la ?
JJ : Euh, chez John B. Rigola t-il nerveusement.
Aimy : Attends, c'est ta chambre ?
JJ : Euh.. Nop
Aimy : On a couché ensemble dans son lit ? M'exclamai-je, il allait avoir une raison de me détester maintenant.
JJ : Bingo princesse ! A ce que je vois tu t'es servie. Faisant allusion à son tee-shirt. D'ailleurs s'il te va à ravir.
Il me rejoint dans le lit et se colla à moi.
Aimy : Qu'est-ce que tu fais ?
JJ : J'aimerai bien récupérer mon tee-shirt. Tu peux l'enlever s'il te plaît ?
Je commençais à tourner au rouge. J'effectuai quand même sa demande et me dépêcha d'enfiler MON haut, sous le regard brûlant du blond.
Aimy : Je crois que j'ai apprécier cette nuit.
JJ : Ah vraiment ?
Aimy : Oui, vraiment. Juste, John B est au courant de ce qu'on a fait ?
JJ : Il sait que j'ai ramener quelqu'un dans son lit, mais il ne sait pas qui. Et puis, il n'était pas là cette nuit pour t'entendre. Me sourit-il
Aimy : T'es sérieux ? J'ai crier ? Oh la honte. Dis-je en enfouissant mon visage dans mes mains.
JJ : Il n'y a pas de honte à ça, tu sais ?
Je commençais à pleurer en silence et il le remarqua. Il se redressa et m'enlaça.
JJ : Il n'y aucun mal. Tu n'as rien fais de mauvais.
Aimy : C'est juste que c'était ma première fois et que je ne m'en souviens même plus.
Face à cette annonce, le blondinet se tut.
JJ : Pourquoi tu ne me l'as pas dis plutôt ? Je ne l'aurais jamais fais !
Aimy : Allons bon...
JJ : Refaisons ça bien. Disons que ça ne s'est pas passé. Et on refait ça un autre jour.
Aimy : Passes chez moi ce soir, mes parents ne seront pas là. Ça te va ?
JJ : On s'appliquera vraiment cette fois. Promis
Il se leva et se dirigea vers la porte.
Aimy : JJ ?
JJ : Oui princesse ?
Aimy : N'en parle pas aux autres s'il te plaît.
JJ : Motus et bouche cousue, à ce soir princesse. Me déclara t-il avant de repartir, me laissant de nouveau seule, avec un sourire placardé sur mon visage.
Je sens que cette soirée sera inoubliable.
_____
