Mobil-home- Barry

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La drogue et les paquets de beuh se comptaient par centaines au sol de cette pièce sombre et bordélique. Je ne voyais pas grand-chose, mais je savais que j'étais aux côtés de quelqu'un. Pas forcément de la meilleure personne qu'il existe sur cette île. Il s'agissait là de Barry, le dealer de drogue, qui se trouvait torse nu à mes côtés, moi en sous-vêtements. Je ne pouvais pas faire pire.

Je n'avais toujours pas bougé de peur qu'il ne se réveille ou s'énerve contre moi. Tout le monde le connaît et dit qu'il est sanguin et se met en rogne rapidement. Et j'avais peur qu'il s'en prenne à moi.

J'étais entrain de prier pour éviter qu'il ne se réveille ou alors pour qu'il parte mais deux bras vinrent m'entourer le ventre. Je sentis son torse se coller à mon dos et son souffle contre ma nuque. Il remonta un peu plus haut sa tête et me murmura.

Barry : Déjà réveillée princesse ? Il venait vraiment de me surnommer comme ça ?

Barry : Oh aller Nat' je sais que tu es réveillée, je t'entends stressée depuis tout à l'heure...

Sur ces mots je m re tournai vers lui. Nos visages étaient proches et nos corps collés l'un contre l'autre.

Natalia : Il s'est passer quoi cette nuit, Barry ?

Barry : A ton avis ? Et puis, tu n'arrêtais pas de crier. Tu as même fais Fuire des clients qui venaient chercher leurs doses. Je pense qu'ils ne voulaient pas tomber sur un mauvais spectacle...

Natalia : Tu parles, la fille du maire et le dealer de l'île ensemble, tu penses que ça reste en sourdine ?

Barry : Non. C'est vrai que, dit comme ça, ça paraît logique... Mais tu me vois seulement comme un dealer princesse ?

Natalia : Je ne sais pas Barry... Tu précipites les choses la... Nous venons à peine de passer la nuit ensemble...

Barry : Je recherchais du sérieux pour une fois...

Sur ces mots, il s'éloigne de moi et commença à partir du lit.

Natalia : Non ! Barry reste... Je n'ai pas réfléchis... Mais c'était assez brutal comme question, tu dois l'admettre.

Barry : Je sais... Tu reviendras vers moi si je t'intéresse par pur hasard... J'aurais toujours ma porte ouverte pour toi Nat'.

Natalia : Merci Barry...

Barry : Une dernière chose à me dire avant que je ne parte pour tomber dans l'inconscience ?

Natalia : Nous nous sommes protégés ?

Barry : Je...

Natalia : Barry, c'est important. Est-ce que nous nous étions protéger ?

Barry : Je crois oui...

Natalia : Ok... Merci Barry...

Barry : Reste ici le temps que tu veux... Je ne te forcerais pas à partir, tu es la bienvenue.

Natalia : Merci beaucoup Barry..

Je ressenti brutalement une pointe d'attirance pour cet homme. Il avait un certain charme, cependant son actif et son passé ne l'aident pas. Beaucoup de femme doivent faire marche arrière avant de le jeter aux oubliettes. Pauvre Barry...

Je me rhabillais et partis pour ma maison en m'arrêtant dans une pharmacie pour acheter un test de grossesse. Barry n'avait pas l'air très sûr de lui tout a l'heure alors il vaut mieux être prudent sur ce sujet.

J'étais satisfaite. Le test revenait négatif. Nous nous étions bien protégés. J'avais tout de même pris soin d'avaler une pilule du lendemain, un enfant entre la fille du maire et un dealer de drogue faire beaucoup de ragot et d'hypocrisie ainsi qu'une mauvaise réputation a mon père. Je suis suffisamment grande et intelligente pour ne pas placer mes enfantillages au sein de son travail.

La discussion avec Barry m'avait complètement perturbé l'esprit et je ressentai une légère pointe d'attirance pour ce jeune délinquant. Il était tout de même plus âgé que moi. Il en avait 19 et moi 16. Mais je savais que mon père n'accepterait jamais cette relation mais j'avais un plan contre ce père „merveilleux" dont rêvaient toutes les filles de mon lycée. En réalité, mon père est beaucoup trop débordé par le travail pour s'occuper de moi et ma mère est morte il y a deux ans. Je n'avais qu'à maintenir ma relation à l'abri des regards et tout irait bien. Mais pas sur que Barry soit aussi de cet avis là.

Je me tenais devant son mobil-Home délabré. Il y avait encore des barils d'essence entrain de brûler et des cigarettes cramées sur l'herbe. Je ne comprenais pas comment il pouvait vivre dans un endroit pareil.

Je rentrais avec difficulté car il y avait un tas de déchets qui bloquaient la porte. J'observai les environs lorsque mon regard tomba sur une porte entrouverte ou un bras et des cheveux noirs sur un lit en dépassés. Faisait-il une sieste ? Je m'approchai tout doucement afin de ne pas le réveiller et remarquai un petit mot sur la table de nuit.

Nat',
Si tu lis ce mot, c'est que je ne suis pas là, dans ce cas, reviens ce soir, mon commerce sera fermé, sinon c'est que je dors. Si je dors, rejoins-moi, je rêve de me réveiller à nouveau à tes côtés et de sentir ta bonne odeur de cerise qui provoque des papillons dans mon estomac.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx.        Barry

J'effectuai alors sa demande et enlevai tout sauf mes sous-vêtements puis me glissai dans le creu de son bras et collait mon dos et son ventre. On irait dit deux petits amoureux. Rapidement je senti une autre main se placer sur mon ventre et me rapprocher contre Barry. Une fois dos contre torse il l'a laissa autour de mon ventre et me chuchota à nouveau dans l'oreille.

Barry : Alors c'est un oui, princesse ?

Je me retournai face à lui et entoura son visage de mes mains puis le regarda fixement.

Natalia : Il faudra se montrer discret et à l'abri du regard des autres mais je pense que c'est faisable.

Il mit une pression contre mon dos et colla nos corps l'un contre l'autre. Le peu d'espace qu'il y avait entre nous se situer au niveau de notre visage.

Barry : Tu décides d'aller à l'encontre des règles du maire ?

Natalia : Je ne suis plus sa petite fille. Mais une jeune femme amoureuse d'un délinquant.

Sur ces mots je rapprochai mon visage du sien et l'embrassais puis nous allâmes tranquillement plus loin.

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Tadaaaaaaa !

Imagine • ObxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant