Ma tête me faisait horriblement mal et tout était absolument flou autour de moi. Je sentais également un liquide me coulant dessus. Était-ce mon propre sang ? Un lourd poids m'empêchait de respirer correctement. Je serrais, d'ici quelques minutes, à bout de souffle.
Soudainement, la masse disparue et je me sentie légère comme flottant dans les airs. Étais-je enfin morte ? Hélas, non, il s'agissait là, d'un homme qui me portait dans ses bras, tel une princesse et son prince charmant. Cet inconnu me déposa dans une autre voiture, beaucoup plus spacieuse car je pouvais m'allonger. Je ne voyais toujours rien autour de moi. Un roulement puis un porte se claqua. J'en déduis facilement que je me trouvais dans un van ou une camionnette. Mon père en possédait plusieurs puisqu'il tenait le magasin de voiture le plus réputé de l'île. Tout Outer Banks allait acheter sa voiture chez lui, ma famille était donc d'un rang haut placé. On me considérait comme Kook mais leurs aspects ne me correspondaient vraiment pas. Je détestais toute cette bourgeoisie et donnais la plupart de mon temps libre à aider des associations ou à offrir de l'argent à des sans-abris. Pour moi, il ne s'agissait que de petits détails car la politesse et la générosité étaient deux de mes priorités.
Une ouverture de porte me brusqua dans mes pensées et je fus à nouveau soulevée dans les airs. J'entendais des sirènes et beaucoup de cri ainsi que des hurlements, des hurlements de souffrance. Étais-je a l'hôpital ?
Je n'en savais rien. Je ne pouvais toujours pas voir.
Puis plus rien.
Je me réveillais trois heures plus tard. Je pouvais à nouveau voir et, j'étais belle et bien dans une chambre d'hôpital avec un beau blond à mon chevet. Je reconnaissais la JJ.
Andréa : JJ ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
JJ : Andréa,dit-il en se jetant sur le lit pour me prendre dans ses bras.J'ai eu si peur. J'ai cru t'avoir tuer !
M'annonça-t-il en se reculant. Il remarqua les rougeurs qui étaient apparues sur mes joues suite à notre embrassade et se gratta la tête. Nous avons eu un accident. Enfin... tu as eu un accident. En voulant éviter la moto de Rafe, tu es tombée dans un ravin. J'étais là, je roulais derrière toi. J'ai tout vu. Je me suis tout de suite précipité pour te sortir de la voiture car elle pouvait prendre feu à tout moment.
Andrea : JJ...
Je me suis lever et remarquai que je ne signalais aucun signe de faiblesse ou de fatigue et allais le prendre dans mes bras.
Andrea : Merci JJ,je suis très reconnaissante.
Face à l'accolade que je venais de lui faire et la remarque que je lui avais dis, il se montra perplexe et commença également à rougir.
JJ : Aheum, je... Il n'y a pas de quoi Andréa.
Andrea : JJ, as-tu oublier mon surnom ?
JJ : Dia ?
Andréa : Ma mère m'appelait toujours comme cela...
JJ : Oh... je suis désolé Dia.
Andrea : Ne t'en fais pas il s'agit là du passé, arrête de t'excuser tout le temps pour cela.
Nous ne nous étions toujours pas séparés et ses mains descendaient légèrement dans le bas de mon dos. Les miennes étaient posées sur son cou et nos visages étaient très proches. Il reprochait doucement ses lèvres des miennes tandis que je fermais petit à petit mes yeux. Nous n'étions plus qu'à quelques centimètres lorsqu'une infirmière nous interrompus.
Infirmière : Mademoiselle, vous êtes apte à sortir. Est-ce qu'un membre de votre famille peut venir ?
JJ me jeta sur le côté et réinstalla une certaine distance entre nous.
Andrea : Mon père n'est pas sur l'île et ne rentrera pas avant la semaine prochaine. Personne ne peut venir. Mais je ne peux pas simplement rentrer chez moi ?
Infirmière : Non, il faut absolument que quelqu'un veille sur vous car votre commotion peut vous provoquer des pertes d'équilibre ou des vertiges et dans ces cas-là, il faut vous emmener à l'hôpital.
JJ : Attendez ! Je peux l'héberger moi !
Infirmière : Très bien, jeune homme ! Alors je vous prépare vos papiers de sortie.
Je me retournais vers JJ et l'infirmière sortie de la pièce. Je me j'étais alors sur lui afin de l'embrasser. Il ne se recula cependant pas et accentua le baiser. Il me prit par les hanches puis éloigna nos deux visages.
JJ : Putain... On sort ?
Andrea : Je n'attendais que ça ! Lui souriais-je
On monta sur sa moto et on se dirigea vers john B puisque sa maison était inoccupable à cause de la présence de son père mais nous pouvions compter sur la gentillesse de John B pour nous prêter sa maison lorsqu'il alla chez Sarah.
Nous étions donc seuls, tous les deux, dans une maison. L'atmosphère était très chaleureuse et JJ n'arrêtait pas de se rapprocher de plus en plus de moi.
Puis, nous allâmes dans la chambre, et fermons la porte à clé au cas où John B rentrerait plus tôt.
Je m'assis sur le lit et JJ se rapprocha dangereusement de moi. Il se plaça entre mes jambes et m'embrassa tendrement avant de m'allonger et de me déshabiller. Puis il enleva ses vêtements à son tour, marquant une pause afin de nous laisser le temps de découvrir nos corps. Puis on ne fit qu'un. Pendant de longues minutes, la chaleur ne faisait qu'augmenter dans la pièce et l'éloignement entre nos deux corps ne faisait que diminuer. Il accentua le tout en pressant mes cuisses. Puis quelques instants plus tard, tout cela était finit. Il s'allongea a mes côtés et je me glissais contre lui. Il m'entoure de son bras et m'embrassa la tempe.
JJ : Je suis fier de devenir ton mari dans quelques moi, Dia.
Oh oui, avais-je oublier de vous prévenir que JJ était mon fiancé ?
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Un peu déçue de celui là mais bon... Kiss !!!!
