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YLEANA

Bien que mon père me l'ait interdit, j'ai utilisé les économies restantes dans ma tirelire pour faire les courses. Des courses conséquentes, comme il le dit toujours :

— La vie, c'est un combat.

Ma mère répliquait :
— Dont nous sommes plus que victorieux grâce aux prières qui nous protègent.

J'aurais pu attendre la fin du mois, mais je n'en avais pas envie. J'ai donc acheté des légumes, des fruits, du lait d'amande (je déteste le lait de vache), des pépites de chocolat, des tablettes de chocolat, des capsules pour le chocolat au lait Milka, des pizzas surgelées, des légumes surgelés, des pommes de terre, des pâtes, de la sauce tomate, des saucisses, des nuggets et du poulet.

Il y avait beaucoup de réductions, et avant même de passer à la caisse, j'avais déjà tout calculé. Le montant était de 60 euros, sachant qu'avec ma carte Monoprix, j'avais 25 euros dessus que j'allais utiliser.

Alors que je m'avance vers la caisse, une main se pose sur mon épaule. Je me retourne et scrute la personne près de moi. Les souvenirs me reviennent...

- FLASHBACK-

— Vous êtes tellement mignonne, vous respirez la joie de vivre, je vous regarde depuis tout à l'heure !

C'est une personne âgée, une dame très chic et souriante. Ses paroles me touchent profondément ! Elle est plus qu'adorable ! Je regarde Ayden, il sourit et s'approche de la dame pour lui faire un bisou sur le front. Des larmes montent dans mes yeux, mais ne coulent pas...

— Puis-je vous faire un câlin ?

— Avec plaisir.

Je me sens si bien dans ses bras ; elle me rappelle ma mère. Son parfum, ses gestes, tout me ramène à elle. Je ne voulais plus la lâcher, mais la dame a fait un léger signe de la gorge, ce qui me ramène à la réalité.

Elle s'est ensuite tournée vers Ayden, lui murmurant à l'oreille :

— Vous devriez lui faire des câlins plus souvent, charmant jeune homme.

À quoi il a répondu :

—Je suis trop timide pour ça.

-FIN DU FLASHBACK-

— Vous avez tellement embelli, alors que vous étiez déjà mignonne avant !

— Merci madame, vous êtes aussi gentille et chic que la dernière fois !

— C'est gentil. Où est votre copain ?

— Il est chez lui. Il doit être en train de jouer à ses jeux vidéo !

— Vous n'êtes plus ensemble ? J'aurais juré que vous étiez destinés à être ensemble, pourtant !

Je lui montre ma main droite avec ma bague de fiançailles. Des larmes coulent sur sa joue droite, que j'essuie avec mon pouce.

— Vous me rappelez mon mari et moi quand nous étions jeunes... Passez une bonne journée, que Dieu vous bénisse !

— Merci madame !

— N'oubliez jamais : « L'amour est patient, il est plein de bonté ; l'amour n'est pas envieux ; l'amour ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil. »

Je connais cette citation. Ma mère me l'avait fait apprendre par cœur. 1 Corinthiens 13.4.


AYDEN

Deux cœurs , un destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant