Chapitre 7 : Key...

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Deux jours, soit quarante-huit heures sans sortir de la maison de Bakers. J'en avais apprécié chaque seconde. Bakers m'avait offert un moment de répit, mon cerveau s'était déconnecté totalement. Je l'avais passé nue et dans ses bras. Nous avions émergé pour nous nourrir de glaces fondue et pour sortir Spike. Bakers m'avait demandé de porter son cuir, d'après Iris quand je lui en avais parlé, cela signifiait plus que ce que je croyais. Ce blouson était comme une grosse bague, porter son nom signifiait que j'étais à lui et cela était pour toujours. Iris m'avait félicité et me souhaitait beaucoup de bonheur.

Tout en lisant le message de celle-ci, je frissonnai quand délicatement une bouche se posa sur mon épaule nue, puis descendit peu à peu le long de ma colonne vertébrale. Je tournai la tête et croisai son regard, un regard déterminé, illuminé d'un désir brut qui éveilla mon propre désir déjà bien rassasié, mais bien décidé à en profiter encore un peu. Je me mordis la lèvre et soulevai mes fesses pour les faire venir au contact de sa bouche et de cette barbe qui griffait sensuellement ma peau et la rendait encore plus sensible qu'elle ne l'était déjà. Ses mains sur mon cul, Bakers l'empauma, le molesta avant d'en écarter les globes rebondis pour s'offrir une vue sur mon intimité. Quand je sentis sa langue brûlante entrer en contact avec mon intimité, je ne pus réprimer mes gémissements. Le souffle court, je m'accrochai aux draps du lit et fermai les yeux, tout en sentant la langue de ce dernier, habile et vive se fondre entre les replis de mes chairs sensibles et trempées. Il me lécha, suça et happa mon clitoris entre ses lèvres, le mordilla avant de venir s'aventurer vers mon orifice froissé. Sa langue chercha mon œillet clos, le provoqua alors qu'il plongeait en douceur son index dans mon antre humide. Je geins de plaisir, ondulai sur ce doigt ancré dans mon intimité. Rapidement, il fut rejoint par un second doigt, son majeur, alors qu'il me dévorait avec une faim experte et une avidité sans fin. Ma joue sur le matelas, mon regard rivé au sien, je déglutis avant de le sentir monter en moi, ce sentiment d'extrême chaleur, mon ventre se tordre d'une douleur lancinant et cette boule grossir encore et encore avant d'exploser, puis brusquement mon plaisir se répercuter avec force dans chacune des cellules de mon corps, provoquant des convulsions sur mon corps et un blackout total de mon cerveau. J'étouffai mon cri de jouissance en mordant un oreiller.

Reprenant doucement conscience, je sentis le corps massif et musclé de mon homme se plaquer dans mon dos et son visage plonger dans mon cou. Il embrassa ma gorge, happa mon lobe d'oreille puis vint entremêler ses doigts aux miens. Il ondula du bassin, son érection monstrueuse allant et venant entre mes fesses, effleurant mon œillet suintant de plaisir et sensiblement réceptif à ses caresses. Bakers chercha ma bouche et je la lui donnai répondant à son assaut assoiffé. Je soulevai mon bassin, cherchant son contact et ce lien extrêmement puissant que nous avions tissé. Bakers me le donna et en douceur, je le sentis guider son sexe en moi. Énorme et tendu, ce dernier m'étira avec lenteur, mes muscles internes se contractèrent autour de lui à la fois pour lutter contre cette délicieuse intrusion, mais également pour le retenir en moi aussi longtemps que possible. Une larme roula sur ma joue, Bakers l'embrassa pour l'effacer avant de se redresser dans le lit. Ses mains sur mes hanches, il s'y accrocha avant d'entamer de lents et profonds va et vient. Je me redressai en douceur, ondulai et m'adaptai rapidement à cette nouvelle position découvrant alors des zones de mon corps dont j'ignorais l'existence. Bakers plongea ses doigts dans mes cheveux, tira dessus, m'incitant alors à me redresser totalement. Ses bras s'enroulèrent autour de moi, sa main gauche se referma sur mon sein, sa bouche trouva la mienne. Je croisai son regard et il me demanda alors de le baiser moi-même. Je me souvins sans difficulté de ses leçons de la veille et vint onduler contre son pubis, créant une délicieuse friction entre nos deux corps. Ma tête sur son épaule, ma main sur son visage, je perdis mon rythme quand il insinua sa main entre mes cuisses, faisant pression sur un bouton magique qui m'envoya brutalement en enfer. Jouissant encore plus violemment que la première fois, je m'écroulai impuissante et tremblante. Ses mains sur mes hanches, Bakers me maintint avant de me baiser avec une fougue désarmante. Mon corps n'était plus qu'une loque tremblante, mon intimité une fontaine, et j'enchaînai les explosions de plaisir, avant que celle de Bakers ne mette fin à ce délicieux moment d'intimité.

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