02 ✽ salle d'interrogation

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SIDJIL SORTIT DE la salle d'interrogation, un air défaitiste déformant ses traits et sous les yeux abasourdies de l'entièreté de l'unité HELLBENT

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SIDJIL SORTIT DE la salle d'interrogation, un air défaitiste déformant ses traits et sous les yeux abasourdies de l'entièreté de l'unité HELLBENT.

Maghla et Hugo étaient assit sur les chaises devant la fenêtre assombrie par la nuit - ces deux qui ont été réveillés récemment, Lucas était adossé à la porte à l'opposé de Sidjil qui menait droit à la salle commune du poste de police et Locklear, lui, était adossé à la vitre de la salle elle-même, dos à la mystérieuse femme qui avait fait son entrée fracassant quelques heures plus tôt.

Sidjil avait été envoyé pour l'interroger après qu'elle se soit remise de son malaise et soignée de façon minimaliste par les médecins disponibles. Elle avait été escortée immédiatement à la salle d'interrogation et, une fois l'équipe au complet et rassemblée, l'agent à la barbe brune s'est porté volontaire pour aborder la soi-disante "olympienne".

Il n'eut tenu que huit minutes avant de retourner faire face à son équipe.

- Elle refuse de parler, dit-il, brisant le silence pesant.

Le reste de l'unité commença à s'exclamer dans tous les sens, une indignation claire dans le ton qu'ils employaient. Locklear, lui, se contenta de se retourner pour faire face à la vitre.

La femme regardait devant elle, là où s'était assit Sidjil, le regard sérieux et les yeux stables. Ses mains étaient retenues devant elle par des menottes de fer elle-mêmes rattachées à la table. Elle portait la même robe rouge dont la couleur arrivait à se fondre au sang séché maculant son visage. Il l'a scrutait et il du bien se passer de longues minutes avant que son regard dévie enfin de la trajectoire et croise celui de Locklear à travers la vitre, comme si elle arrivait à le situer à travers l'opacité de son côté.

Les questions se joignaient la cacophonie de ses collègues dans sa tête, mais deux en ressortaient clairement: qui était-elle ? Et est-ce qu'elle était réellement ce qu'elle prétendait être ?

Une Olympienne ne se présenterait pas tout simplement sur le pas de leur porte, pas après quatre mois de recherches... mais sa robe ressemblait à l'identique à celle apparaissant dans la vidéo que les Olympiens leur avait envoyé, un mois en arrière, pour les narguer. Là où ils avaient dit qui ils étaient, là où ils leur avait donné une chance de les trouver. Là où une femme se trouvait parmit les huit autres, masquée elle aussi, vêtue de la même robe carmin.

Peut-être était-ce un piège ?

Les questions commençaient à violemment heurter le crâne de Locklear, et les cris des autres n'arrangeait rien - mais les mots fatidiques de sortirent pas de sa bouche.

- Arrêtez de gueuler bordel ! hurla Sidjil.

Le silence tomba sur l'équipe, qui se tournèrent tous pour regarder Sidjil. Locklear fit de même, retournant à sa position initiale et remerçiant silencieusement son collègue d'avoir émit les mots qui lui trottait dans la tête.

LILITH, locklearOù les histoires vivent. Découvrez maintenant