Mettre les choses au clair ⋆·˚ ༘ *

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Samedi 22 avril 09:25

PDV: Djilsi

Couché en face du mur, j'ouvre mes yeux. J'étais sur le point de me lever quand soudain, je me rappelle que je ne suis pas seul dans le lit. Mon cœur commence à battre la chamade.
Je ne sais plus quoi faire, je suis perdu.

Après 2 minutes de réflexions, je me dis que je vais devoir me lever un moment ou un autre et devoir affronter Maxime, pas dans le sens se battre mais plutôt devoir lui parler.. ce qui m'angoisse car je ne sais pas ce qu'il pense de tout ça et le seul moyen de le savoir est d'aller lui en parler.

J'essaie de me lever tout doucement, en enlevant ses mains, qui sont étrangement attirantes, de mon torse. Je sors et referme la porte de la chambre en douceur.
Je descends et pars me coucher sur le canapé. Mes yeux se ferment et.. plus rien. Je me suis endormi.

10:49

J'ouvre mes yeux en entendant un bruit assez familier à côté de moi. C'était la machine à laver qui était en marche. Je me lève et tombe nez à nez en face de Maxime.
Je baisse immédiatement les yeux. Je savais que j'étais en tord avec ce que j'avais fais hier. Vu qu'aucun de nous s'adresse un mot, je me lève et une larme dévale sur ma joue pour aucune raison. Je sais pas ce qu'il me prend. Je fonce sur le balcon en restant le plus naturel possible.

Malgré le fait que la vitre était transparente, je me trouvais dos à Maxime, donc impossible qu'il ait remarqué que je pleurais. Je sentais que quelqu'un m'observait, la seule personne qui était présente, c'était lui.
Je prends une grande inspiration et l'entend s'approcher de moi. Je m'y attendais.

M- On compte pas se parler pendant combien de temps encore ?

J'éclate en sanglots pendant qu'il se met à côté de moi, appuyé contre la rambarde du balcon. Il met sa main dans mon dos, comme pour me rassurer, sans en faire trop.

D- Je suis désolé. Désolé pour tout, d'avoir dit ça, d'avoir fait ça, et de m'être muré dans le silence. Je m'en veux tellement. Je m'en veux tellement pour tout, j'ai envie de disparaître, de plus exister. Je sers à rien, j'aurais mieux fait de partir hier franchement.

Je le pensais réellement.

M- Ne dis plus jamais ça de ta vie. Tu m'oublies moi? Qu'est ce que je ferais sans toi? Tu m'abandonnerais? Tu me laisserais seul, c'est ça?

D- Tu t'en fous de moi. Que je sois là où pas, ça t'es égal.

M- Écoute Sidjil, je t'aime.

Un léger pincement au cœur survient.

M- Je serais toujours là pour toi et j'espère que c'est la même chose à l'inverse.. Ça ne m'est pas égal que tu sois là où pas. Quand tu es là, tout va bien.

D- Donc tu m'aimes? Si c'est une blague c'est vraiment pas drôle.

M- Je t'aime Sidjil, pour toujours. Et ce n'est pas une blague.

À ces mots, il me prit mes mains, me tourna contre lui, me colla contre lui et m'embrassa. Ses mains se baladaient entre ma nuque et mon dos. J'avais envie de lui. Rester ainsi avec lui toute ma vie, jusqu'à ce que la mort nous sépare.

M- Je t'aime Sidjil.

J'arrête de l'embrasser et le regarde dans les yeux.

D- Je t'aime Biaggi.

Il devint plus rouge qu'une tomate. Je crois que ce surnom lui fait un petit effet.
Je le pensais vraiment quand j'ai dis ces mots, et j'espère que c'est aussi le cas pour lui.

M- Pourquoi tu ne m'as pas parlé depuis hier soir?

D- Je me posais la même question pour toi. Je pensais que t'étais énervé contre moi.

M- Écoute, c'était juste compliqué d'assimiler le fait que t'as failli partir et que si j'aurais pas été là, t'y serais passé.
Je n'arriverais pas à m'imaginer vivre sans toi, c'est impossible. Je n'étais pas fâché, promis. J'espère que tu n'étais pas énervé contre moi car je ne t'ai pas parlé..

D- Non, au contraire, je me posais beaucoup de questions mais maintenant, je suis rassuré.

Maintenant qu'on avait clarifier tout ça, j'avais moins de pensées qui se bousculaient dans ma tête. Ma tête était plus tranquille, plus calme.

M- On peut dire qu'on s'aime réellement cette fois ?

D- Euhh, oui, enfin je sais pas. En tout cas moi je t'aime.

M- Moi aussi. Mais.. je pense qu'on devrait le

M+D- garder pour nous.

On se regarde d'un air fier.

M+D- Mais on est trop connectés !

M+D- Mais c'est une dinguerie !

On éclate de rire.

On retourne à l'intérieur et je me mets à chercher des appartements sur mon mac. Je ne sais pas si, l'autre jour, quand Maxime m'avait parlé de faire une colocation c'était une blague ou c'était sérieux.

1 heure plus tard à chercher un appartement...

Maxime passe derrière moi et jette un petit coup d'œil à l'ordinateur.

M- Ah parce que t'étais pas chaud pour la coloc?

D- Euh si, mais j'osais pas t'en parler.

M- Tu peux me parler de tout tu sais, faut pas avoir peur de quoi que ce soit.

On parle à présent de notre futur colocation. Première étape, je dois vendre mon appartement. Deuxième étape : je déménage toutes mes affaires chez Maxime.

D- Je suis tellement content de faire une coloc avec toi!!

M- Moi aussi, mon cœur.

Je ne m'attendais pas à ce qu'il me donne aussi tôt des surnoms.

D- Tu sais que je t'aime?

M- Moi aussi.
Dit-il en prenant un coussin et en me le claquant sur la geule.
Tout ça finit en une bataille de coussins.

On passe tout le reste de la journée à la maison, pépouze.

Pendant la journée, il est arrivé deux ou trois fois qu'on se soit embrassé.

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Coucouuuu!!!! Comment ça vaaaa?? Je suis tellement contente de finir ce chapitre. Tout sera un peu plus lisse dans l'histoire et c'est ça que j'attends depuis des mois!! Mais je savais pas comment l'amener.
J'espère que le chapitre vous a plu ! Prenez soin de vous et à bientôt ! ❤️‍🩹
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(981 mots)

𝑳'𝒆𝒏𝒗𝒊𝒆 𝒅'𝒂𝒊𝒎𝒆𝒓 𝒂̀ 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔-𝑻𝑶𝑴𝑬 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant