J'aime te détester

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PDV Tp :
Les cours du reste de là journée ont été long et atrocement ennuyeux.

Je suis contente de quitter enfin. Je sors du bâtiment et monte sur ma moto. J'enfile mon casque et démarre.

Je roule à toute vitesse sur l'autoroute. J'adore cette sensation. Le vent dans mes cheveux, la vitesse... je me sens libre. Et c'est très rare.

Je sais que ce plaît ne pas ça durer alors je profite au maximum car je sais ce qui m'attend à la maison.

Je repense à aujourd'hui. Cette fille m'a jeté de l'eau à la figure. Heureusement que mon maquillage est waterproof parce que sinon tout le monde aurait vu mes bleus et cicatrices un peu partout sur mon corps.

Je complexe énormément sur mes cicatrices. Je le rappelle très exactement comment j'ai eu chacune d'elles. Dans les moindres détails.

J'arrive à la maison et me gare dans l'allée avant de descendre de ma motor et d'enlever mon casque.

Je souffle un bon coup et monte les marchés du perron, j'ouvre la porte et je rentre. Toute ma confiance ayant disparue.

Mon père se trouve la, assit sur le canapé, une bouteille presque vide de vodka à la main.

J'essaye de monter dans ma chambre en faisant le moins de bruit possible pour qu'il ne remarque pas ma présence mais quand je pose un pied sur la première marche, celle ci grince dans un bruit fort.

Je grimace. Mon père se lève et se tourne face à moi.

Papa : tu as essayé de rentrer sans me dire bonjour ? C'est très malpolie ca. Je ne t'ai pas éduqué comme ça.
Moi : bonjour papa...

La vois tremble ainsi que mon corps entier.

Je suis incapable de bouger, totalement paralysé par la peur.

Papa : papa ? Tu as perdu le droit de m'appeler comme ça au moment où tu as tué ta mere.
Moi : papa tu sais bien qu'elle s'est suicidé. Je ne l'ai pas tué.

Il se met à rire puis son expression redevient sombre et menaçante en moins d'une fraction de seconde. Il est vraiment bipolaire.

Les larmes me montent aux yeux en pensant a cette fameuse soirée...