A Dream Love | Charles Leclerc

Chapitre 13

Après des mois, Charles ne s'était toujours pas réveillé, on est actuellement 4 mois après son terrible accident et il était toujours à l'hôpital dans le coma.

Quant à moi, mon état s'est extrêmement aggravé.  Je ne mangeais pratiquement plus, faisais des insomnies presque tous les soirs, rares étaient les jours où je trouvais le sommeil malgré que j'étais épuisée. Physiquement, on pouvait me comparer à un mort vivant, ou un zombi. J'avais dénoué et me suis disputée avec beaucoup de personnes que j'aimais, et je refusais d'aller voir un psy.

Je vivais maintenant presque toujours à l'hôpital, où je n'ai pas quitté Charles un seul jour, pas un seul jour je ne lui avais pas rendu visite. Il avait été déplacé dans un hôpital à Nice, donc même les jours où je rentrais à Monaco je passais forcément le voir quelques heures.

Les seuls résistants de ma dépression et de mon agressivité sont Lando, qui en vivant aussi à Monaco était un soutien énorme, Pierre et Kika, et j'ai "grâce" à tout ça, noué des liens forts avec Lewis, qui lui aussi, vit à Monaco la plupart du temps.

Tous les jours où je suis à Monaco, soit Lando, soit Lewis, ou même les deux, viennent minimum une fois par jour me voir, sûrement pour préserver ma santé mentale, et me soutenir.

Leur présence me fait du bien, mais je regrette d'être agressive avec eux, je fais pas exprès, ça le fait tout seul, pourtant je ne le veux pas. Heureusement, ils sont compréhensifs et même si mon comportement peut être offensant pour eux, ils savent que je ne pense pas ce que je dis.

C'est pour cette raison que je me suis disputé avec une grande partie de mes amis et de ma famille comme Carlos, ma sœur Thaïs, elle qui me parlait déjà moins depuis que Leana a arrêté de me parler pour une raison qui m'est toujours inconnue, George, Carmen et encore beaucoup d'autres.

Je leur en veux de ne pas être resté là pour moi pour me soutenir dans la période la plus difficile de ma vie, mais en même temps c'est ma faute, c'est moi qui leur ai mal parlé. Je culpabilise énormément, j'ai été horrible avec eux. Je n'arrive quand même pas à arrêter de penser que j'ai perdu tous mes amis, à cause de moi, de mon caractère, de ma dépression.

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Aujourd'hui est une des premières fois où j'ai envie de quelque chose : commander un Starbuck. Et voilà un des premiers cafés de ma dépression arriver chez moi. Je n'ai pas dormi de la nuit, ça fait 1 semaine. On est lundi, et lundi dernier, j'ai dormi 3h. Voilà ma nuit la plus récente, 1 semaine tout pile.

Je me suis habillé d'un pyjama, comme tous les jours et j'ai des cernes qui font bientôt 3 fois la taille de mes yeux, la perte de 16kg, c'est maintenant les choses qui me caractérisent.

Tout à l'heure je vais voir Charles, j'ai hâte, bien sûr, mais ça me fait toujours énormément de mal de le voir dans cet état. Vous savez, voir la personne que vous aimez le plus au monde dans le coma, inconscient, tous les jours pendant des mois, c'est dur, il faut beaucoup de mental pour résister, et apparemment, c'était pas mon cas. Le mien s'est brisé.

J'ai déjà fait pleins de malaises lorsque j'étais à l'hôpital, d'épuisement, de douleur mentale. On m'a installé un lit dans la chambre de Charles pour quand je reste avec lui pendant des jours. Je n'y dors pas. Mais parfois, on me force à m'installer dedans, car le miens aussi est entouré de machines, de perfusions, et des médecins viennent me voir moi aussi pour me poser des questions, pour m'aider apparemment. Mais ça marche pas.

Mais au moins, ils me donnent de l'attention eux.

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Je suis à l'hôpital et j'arrive dans la chambre. Il était là, allongé devant moi, encore inconscient. Je l'embrassa rapidement et me mit sur mon lit car je me sentais mal.

Je ne me souviens plus se qui se passa exactement, mais lorsque je me réveilla, des médecins étaient autour de moi et des machines et perfusions était accrochées à moi. Je ne savais pas se qui se passait mais je laissais faire, je ne cherchais pas à comprendre car mon cerveau était occupé ailleurs. Il regardait Charles et ne voulais pas se détacher de lui, j'étais comme hypnotisée par lui.

Les médecins partirent et je commençais lentement à tomber dans les bras de Morphée. Quelque chose venant de la perfusion peut-être, car je n'ai pas sommeil actuellement. C'était plus fort que moi, je m'endormis.

Je fus réveillé en sursaut par un bruit je regarda en direction de Charles, et un deuxième bruit se fit entendre, sauf qu'il venait des machines de Charles. J'arracha mes perfusions et courra vers son lit, cherchant un signe de vie. Les machines indiquaient une respiration régulière et tout à fait normale, je restais à côté de lui, mais fausse alerte, rien.

Je finis, épuisée par m'endormir sur lui, les battements de son cœur qui me bercèrent et qui sonnèrent comme une douce mélodie dans ma tête qui m'ont permis de m'endormir s'accéléraient doucement et je releva la tête vers mon copain, me réveillant.

« Ilona ? »