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     𝒀/𝑵 𝑫𝑬𝑽𝑨𝑰𝑻 𝑳'𝑨𝑽𝑶𝑼𝑬𝑹, maintenant, à chaque fois qu'elle était en service au café, elle gardait toujours un œil sur la place habituelle de Cinq, mais il n'avait donné aucun signe de vie depuis qu'il était passé lui emprunter des livres. Le soir, elle voyait toujours la lumière allumée dans son appartement, juste en face du sien, au même étage, sur lequel elle avait vue depuis la porte-fenêtre de sa chambre. Elle espérait aussi le croiser à la supérette en bas de la rue, mais il n'y était jamais. Elle prenait son petit-déjeuner sur le balcon de sa chambre qui donnait sur son appartement, mais ses rideaux étaient toujours tirés au moins jusqu'à dix heures.

Elle était intriguée par Cinq depuis qu'elle l'avait rencontré, ses yeux surtout l'avaient marquée ; elle avait l'impression de les avoir déjà vus quelque part. Des yeux aussi magnifiques, avec un mélange de vert et de bleu, ne s'oublient pas.

Quand elle le voyait et qu'elle lui parlait, elle avait l'impression que quelque chose lui échappait. Et quand elle lui posait des questions et qu'il les esquivait, son ressenti s'affermissait.

Sa grand-mère lui avait conseillé il y a quelques mois de lire les livres d'un gars au nom un peu ridicule, elle ne s'en souvenait pas. Elle n'en avait pas ouvert un seul, mais sa grand-mère lui avait parlé d'un thème qu'il abordait dans ses livres.

D'après lui, une personne traumatisée a deux personnalités : celle qu'elle montre aux autres, et celle qu'elle a en elle, avec des pensées sombres, les craintes, etc. Et cette personne a aussi une particularité, elle remarque des détails que des gens essaient de cacher, des gens qui sont aussi tourmentés. Par des choses graves. Et elle sait les reconnaître, ces gens-là.

En y repensant, Y/N était presque sûre que Cinq faisait partie de ces gens-là, ceux qui essaient de cacher des choses, mais qu'elle arrivait à déceler.

。゚☆: *.☽

Maintenant qu'elle s'était remise au dessin, elle était plus occupée que jamais. Elle avait aménagé une petite pièce de son appartement jusqu'ici déserte en atelier, et se félicitait d'avoir pris son matériel de peinture avec elle à Paris.

Elle passait au moins une heure par jour à peindre ou au moins dessiner, elle avait déjà presque terminé son carnet. Ca lui faisait du bien, et quand elle en avait parlé à sa psychologue hier, celle-ci avait affirmé que c'était ce qu'elle devait faire depuis longtemps, que pour elle, c'était un véritable support émotionnel, une thérapie. Y/N n'avait pas trop l'impression que cela change quoi que ce soit à son état et sa convalescence, mais ça lui faisait plaisir de s'y remettre et ça l'occupait. Ce n'était pas comme si elle s'ennuyait dans ses journées, mais elle avait établi avec sa psy une liste de choses à faire pour être sûre de ne jamais être démunie.

Elle avait aussi l'intention de reprendre le sport, il n'y avait pas de club quelconque qui la tente vraiment ici, mais elle trouverait bien quelque chose.

❛PTSD ❜ ; cinq hargreevesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant