XIII

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    𝒀/𝑵 𝑷𝑹𝑬𝑽𝑰𝑵𝑻 𝑪𝑰𝑵𝑸 qu'elle allait le chercher chez lui avant le déjeuner, sans plus de précisions.

Il se leva normalement, prit son petit déjeuner, puis sa douche. Quand il sortit de sa salle de bains, il sursauta violement en voyant Y/N assise sur le canapé de son salon.

- Putain ! laissa-t-il échapper.

Elle se retourna vers lui et haussa les sourcils.

- Tu as prévu de sortir comme ça ?

- Il est quelle heure ?

- Onze heures.

- Ca t'arrive souvent d'entrer par effraction chez les gars qui sortent de leur douche ?

Y/N se fit force à détourner les yeux de son (sublime) torse nu, de ses (irrésistibles) cheveux mouillés et de son jogging gris (elle n'aurait jamais imaginé qu'il en portait), pria pour qu'elle ne se mette pas à rougir, puis haussa les épaules.

- C'était ouvert. J'aime bien ton appartement, il est sympa. Tu l'as acheté où, ton canapé ?

Il leva les yeux au ciel et partit dans sa chambre s'habiller. Quand il revint, Y/N était sur le pas de la porte, sautillante.

- On y va ?

- Mh.

☆: *.☽

La boutique en question se trouvait le 3e arrondissement, c'était une de la marque Nespresso. Quand ils entrèrent, une douce odeur de café les accueillirent. Il y avait, dans la première pièce, des machines à café d'un côté, et un comptoir de l'autre. Un grand monsieur d'au moins 1 mètre 90, chauve et vêtu d'un tablier, le contourna et s'approcha d'eux.

- Bonjour, vous avez besoin d'aide ?

Le « Non » qui jaillit des lèvres de Cinq fut couvert par la réponse de Y/N.

- Bonjour ! On aimerait acheter une machine à café.

- Nous avons plusieurs modèles, mais tout dépend de votre budget. Vous préférez une Vertuo ou une Original ?

- Une Vertuo, répondit aussitôt Y/N. (elle se tourna vers lui.) Combien tu as ?

- Euh... dans les 150 euros.

- Voici les Vertuo, déclara le vendeur et désignant un étage de la rangée de machines à cafés.

- C'est elle que j'ai, lui précisa Y/N en montrant du doigt.

- Je vais la prendre, alors, déclara Cinq.

- Excellent choix, une Vertuo Pop ! Cette machine a la faculté de s'adapter à quatre tailles de tasses différentes : L'Espresso, le Double Espresso, le...

Et le vendeur se lança dans un débit de paroles interminables jusqu'à ce que Cinq tranche :

- Ce n'est pas la peine de me faire la pub pour d'autres machines. Je vous ai dit que c'est elle que j'allais prendre, non ?

Y/N essaya de s'empêcher de sourire, ce qui déforma son visage dans une grimace.

- Euh, oui, bien sûr, bafouilla le vendeur, je voulais simplement vous donner les précisions sur les autres mais...

- Je vais acheter celle-ci, répéta-t-il en désignant la Vertuo Pop.

- D'accord, d'accord... En quel coloris la voulez-vous ?

- Blanc.

- Je vais vous l'emballer, pendant ce temps, je vous propose d'aller voir les capsules dans la pièce d'à côté si vous voulez en acheter dès maintenant.

- Viens, on va voir, déclara Y/N.

Elle l'attrapa par le bras et adressa un sourire compatissant au vendeur.

- Tu n'étais pas obligé d'être aussi odieux avec ce pauvre gars, lui souffla-t-elle à l'oreille.

Cela eut pour effet incontrôlable de le faire frissonner et son ventre se contracta, beaucoup trop agréablement d'après lui.

- C'est lui qui l'était, marmonna-t-il, faisant un pas sur le côté pour s'écarter d'elle.

Ils étaient dans une petite pièce dont les murs étaient couverts de boîtes de capsules de toutes les couleurs.

- Alors... Celles qui sont adaptées, ce sont celles-là, lança Y/N en en désignant une variété. Il y a pleins de goûts : caramel, vanille, noisette, fèves de tonka... Vas-y, choisis-en.

Il en prit dix tubes, Y/N alla chercher un sac et revint avec, en plus, deux petits gobelets fumants de café. Elle lui en tendit un. Il le remercia et le but d'une traite, se brûlant la langue. C'était nettement meilleur que celui que faisait sa machine actuelle.

Cinq paya ses achats et ils repartirent.

- Tu veux aller manger quelque part ?

- Si tu veux.

Ils prirent des plats à emporter dans une brasserie et les mangèrent en marchant dans le 6e.

- C'était bien, aujourd'hui, dit Y/N.

- Oui. Merci.

Avant qu'elle ne disparaisse dans son immeuble, elle ajouta :

- Tu sais, à un moment, j'ai eu peur, j'ai cru que tu m'évitais...


☆: *.☽

(934 mots)

Olala je suis la seule qui sent le feeling entre eux qui s'impose ??

Bon du coup je voulais vous expliquer un peu la situation de l'histoire, parce que vous avez eu les infos en vrac dans les chapitres mais c'est juste pour faire un résumé :

Cinq travaillait à la Commission (j'ai pas encore réfléchi à la situation par rapport à l'apocalypse mais bref ça on s'en fout c'est pas important) et il avait comme mission de tuer tous les gens qui étaient présent à un concert à Paris en mai. Du coup il l'a fait, mais il a pas réalisé qu'il y avait une meuf (Y/N) qui avait survécu et qui a pu fournir un portrait de lui à la police, etc. Du coup, comme sa mission a foiré et qu'il est recherché, il a été renvoyé de la Commission et la Directrice l'a fait régresser à 18 ans pour pas que les autorités ne le reconnaissent (du coup c'est un peu une sorte de vengeance vu qu'il déteste avoir le corps d'un mec plus jeune).


Voilà voilà :))

PS : oui c'est malsain il a genre 60 ans à la base mais faites genre que tout est normal mdr

❛PTSD ❜ ; cinq hargreevesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant