VIII

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     𝑪𝑰𝑵𝑸 𝑵'𝑬𝑼𝑻 𝑷𝑨𝑺 besoin d'appeler Y/N à l'interphone puisqu'il avait vu le code qu'elle avait composé la veille.

Il trouva la porte de son appartement au sixième étage ; c'était écrit « Y/N d'Arfeuilles » dessus, sur une petite plaque, et il y avait un post-it rose sur lequel il y avait marqué « Attention au chat quand vous ouvrez ».

Il toqua, on lui cria à l'intérieur que c'était ouvert. Il entra et arriva dans un petit hall d'entrée, avec des chaussures et des manteaux dans une penderie.

- Y'a quelqu'un ?

- Par ici !

Il suivit la voix de Y/N et arriva dans une grande pièce, spacieuse, avec un beau parquet et des moulures dans les coins des murs. Il y avait deux portes-fenêtres de chaque côté du mur en face. A droite, il apercevait une cuisine, et à gauche, un gros canapé avec des plaids dessus, une table basse, et un mur couvert de livres, littéralement, il y avait même une échelle fixée sur l'étagère.

- Je suis là !

Il tourna la tête et vit une autre porte entrouverte ; c'était une pièce plus petite, avec une autre fenêtre cette fois-ci ouverte. Elle était vide, mais au centre, il y avait une toile sur un chevalet, et derrière, Y/N, assise sur un tabouret, vêtue d'un débardeur violet et d'un jogging gris, son chat sur les genoux. Elle tenait un long pinceau d'une main et une palette de l'autre, et avait une chose étrange sur son crâne, des sortes de rouleaux dans ses cheveux. L'air sentait la peinture et la vanille. Elle se retourna et lui sourit.

- Tu es déjà là ? Il est quelle heure ?

- Presque 14 heures.

Y/N posa précautionneusement son pinceau sur le rebord du chevalet et se leva en prenant son chat dans ses bras. Il était bizarre, ses yeux étaient étonnamment bleus très clairs et son poil était beige et long, mais les extrémités (son visage et ses pattes) étaient noires.

- Qu'est-ce que c'est comme race de chat ?

- Un sacré de Birmanie. Il s'appelle Obi-Wan.

C'est comme ça que Cinq sut quelle était la personne qui criait comme une marchande de poissons sur des déménageurs la seconde nuit de son arrivée.

- Il est très beau.

- Je sais, merci.

Elle le déposa par terre et il fila entre les jambes de Cinq. Elle enleva les poils sur son jogging et se redressa.

- Qu'est-ce que tu as dans les cheveux ?

- Des bigoudis.

- A quoi ça sert ?

- A les coiffer.

Il fronça les sourcils. Elle reprit :

- Tu pensais que mes cheveux étaient aussi beaux naturellement ? Les boucles, la forme et tout ?

❛PTSD ❜ ; cinq hargreevesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant