XI

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    𝑪𝑰𝑵𝑸 𝑭𝑼𝑻 𝑹𝑬𝑽𝑬𝑰𝑳𝑳𝑬 par le soleil qui inondait la pièce d'une lumière agressante à cause des rideaux qui n'étaient pas tirés. Y/N ronflait doucement, il ne voyait d'elle que ses cheveux emmêlés qui dépassaient de sa couette.

Il avait accepté de lui tenir compagnie mais n'avait pas dormi de la nuit, ne cessant de penser, stressé, somnolant par phases.

Il se leva, ramassa la bouteille au pied du lit, regarda l'heure sur le téléphone de Y/N : 11 heures 20. Il avait faim. Il tira les rideaux pour laisser la chambre de Y/N dans l'obscurité, jeta les mouchoirs, la bouteille, donna à manger au chat qui miaulait, puis se téléporta chez lui.

Une fois dans son appartement, il prit une douche et, seulement à moitié habillé, il n'y tint plus et appela Lila. Il tomba directement sur son répondeur et un message lui parvint :

Je suis au ciné avec Trudy je peux te rappeler plus tard ?

Non, c'est urgent, écrivit-il en mangeant l'œuf au plat qu'il venait de se préparer.

Lila l'appela dans la minute qui suivit.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

Il soupira. Par où commencer ? Il décida de faire simple :

- Tu vois mon amie Y/N ? Eh bien c'est la Fille de l'Attentat.

Il y eut un silence, puis Lila répondit :

- Comment tu le sais ?

- Elle me l'a dit.

- Quand ?

- Hier soir. Enfin, tout à l'heure, du coup.

- Tu es en couple avec elle ?

- Non, s'exclama-t-il. On peut rester dans le sujet ?

- Oui, mais je sais pas, moi, qu'est-ce que tu foutais avec elle cette nuit alors ?

- C'est ma voisine d'en face, elle pleurait, alors je suis allé la voir.

- Pars. Change de nom, fuis le pays.

- Je suis sérieux.

- Moi, aussi Cinq ! Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? C'est toi qui as voulu habiter à Paris, mais qu'est-ce que tu croyais ? Evidemment qu'il y allait avoir une couille dans le pâté ! Pourquoi tu n'es pas resté aux States !?

- Je t'ai pas appelé pour que tu me fasses la morale, mais pour que tu me dises quoi faire !

Il but une gorgée d'eau mais reposa son verre. Il avait besoin de quelque chose de plus fort. Il se leva, fouilla dans les placards en-dessous de l'évier, tout en continuant :

- Je suis perdu, Lila. J'ai besoin de ton aide.

- Déjà... euh... putain, je sais plus... Il faudrait que tu appelles ma mère.

- Non.

Il but une gorgée du whisky qu'il dénicha tout au fond, et grimaça.

- Bah... déjà, coupe les ponts avec elle, ne lui parle plus. Ne va plus la voir.

- Pourquoi faire ?

- Pour éviter de te faire démasquer !

- Tu crois qu'on joue au Loup-Garou ou quoi ?

- Je peux pas te dire ce que tu veux entendre, Cinq ! T'es pas obligé de faire ce que je t'ai dit, mais tu t'imagines continuer à la fréquenter tout en sachant qui elle est, et que c'est à cause d'elle que tu en es là ?

- C'est plutôt l'inverse. C'est à cause de moi qu'elle en est là.

- Ouais, mais ça revient au même, quoi.

- Tu l'aurais vue pleurer hier, Lila... Elle me fait de la peine.

- Tu as changé.

Il ne répondit pas, elle soupira.

- Va jouer à Mère Theresa avec ta copine pour la réconforter, mais souviens-toi quand même que tu as essayé de la tuer il y a quatre mois, et que ça aura des conséquences, forcément.

Puis, elle raccrocha.

☆: *.☽

Quand Y/N se réveilla, Cinq n'était plus là. Il était midi. Elle se leva, ankylosée, tira les rideaux et se dirigea vers sa cuisine pour manger quelque chose, son estomac gargouillant furieusement. Obi-Wan dormait dans son canapé, l'air serein. Apparemment, Cinq lui avait donné ses croquettes.

Après avoir mangé des Weetabix sans même les mettre dans du lait, elle alla prendre une douche. Elle portait toujours sa robe froissée de la veille, ses cheveux n'étaient plus qu'un sac de nœuds, sa peau était grasse à cause de son maquillage de la veille qu'elle n'avait pas enlevé et elle avait un goût d'alcool dans la bouche.

Elle enleva sa robe, se glissa sous l'eau chaude et pleura un peu mais, quand elle sortit de la cabine, elle avait à peu près repris forme humaine. Elle enfila un grand tee-shirt, un legging et démêla ses cheveux humides.

Ensuite, elle passa un coup de fil au café de Flore pour les prévenir qu'elle ne viendrait pas travailler aujourd'hui, un autre pour avancer son rendez-vous avec sa psy et écrivit deux messages à Cinq.

Désolée pour hier soir

Merci d'avoir nourri mon chat et aussi d'être resté.

Il les lut mais ne répondit à aucun des deux.





𝙵𝚒𝚗 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚙𝚛𝚎𝚖𝚒𝚎̀𝚛𝚎 𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎






☆: *.☽

(808 mots)






(806 mots, désolée j'étais crevée)

❛PTSD ❜ ; cinq hargreevesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant