La meute sanglante: l'éveil (Bientôt en réécriture)

CHAPITRE 08

Alors que nous pénétrions dans le camp, les regards scrutateurs se posèrent sur nous. Je repérai Selena et son mari au loin, accompagnés de leur fils Aren qui s'amusait à quelques pas d'eux. Le doute s'insinuait en moi et j'espérais ardemment que cette fête ne se prolonge pas indéfiniment. Les réponses à mes questions avaient été évitées, se contentant de souligner que l'alliance était indispensable à la survie de notre peuple. Mais pourquoi ? Cette question demeurait encore sans réponse, tout comme le mystère entourant ma propre inclusion dans cette cause.

Je laissai mon regard se promener, un grand buffet était installé. De nombreuses variétés de viande étaient étalées sur de magnifiques plateaux, créant une véritable symphonie de saveurs qui ravissaient les sens. Les enfants, visiblement heureux et excités, découvraient avec enthousiasme ces délices culinaires. Certains d'entre eux, manifestant leur joie débordante, se transformaient même en louveteaux. Cette scène éveilla un sourire chaleureux sur mon visage, m'arrachant un instant à mes préoccupations.

Soudain, Selena s'avança vers nous, les yeux pétillants d'admiration.

    — Tu es absolument magnifique, s'exclama-t-elle avec enthousiasme. Cette robe te va à merveille, j'en étais sûr.

Je lui adressai un sourire affectueux, consciente que c'était elle qui avait pris la peine de choisir cette magnifique robe pour moi.

    — Merci infiniment, Selena, lui répondis-je sincèrement. Tu es toi aussi resplendissante ce soir.

Et c'était la vérité, Selena avait enfilé une somptueuse robe en satin qui mettait parfaitement en valeur ses courbes. Juste après notre échange de compliments, Aren s'approcha accompagné de son père.

    — Oncle Weiss, Layla ! S'exclama-t-il en se détachant rapidement de son père pour nous rejoindre. Il courut vers nous puis, dans un élan de joie, nous enlaça tendrement.

Son oncle, passa doucement sa main dans ses cheveux, les ébouriffant affectueusement avant de saluer son frère qui était arrivé à notre hauteur.

    — Bonsoir, nous n'avons pas encore eu l'occasion de nous avoir. Je suis Caleb, le frère de Weiss, s'exclama-t-il, une aura de bienveillance émanant de lui.

Un peu intimidée, je me présentai maladroitement.

    — Enchantée, je suis Layla. Mais ça tu dois probablement le savoir. Ris-je gênée.

    — Tous le monde sais qui tu es voyons, plaisanta Selena.

Caleb et elle s'esclaffèrent.

Des sons retentirent dans l'air. Les tambours résonnaient avec force, envoyant des vibrations puissantes dans l'atmosphère. Le rythme était entraînant, créant une pulsation hypnotique qui captivait l'attention de tous. Les visages s'illuminaient, les yeux pétillaient d'excitation et de joie.

Les enfants bondissaient avec enthousiasme, leurs pieds martelant le sol avec une énergie effervescente. Leurs sourires radieux témoignaient de leur émerveillement face à l'événement qui se préparait. Ils étaient comme transportés par la magie de cette douce note de musique qui s'élevait, vibrant dans l'air ambiant.

La mélodie était douce, presque céleste, portée par des instruments à cordes qui caressaient les cœurs. Chaque note était un murmure harmonieux, un langage universel qui touchait les âmes et suscitait une vague d'émotions intenses.

La musique se développait progressivement, gagnant en intensité, en richesse et en complexité. Les sons se mêlaient, créant une symphonie élégante et puissante qui envahissait l'espace. Les tambours, quant à eux, se faisaient de plus en plus présents, renforçant le rythme hypnotique qui faisait vibrer chaque fibre des êtres présents.