EPILOGUE

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Je me tenais là, à quelques mètres de mon âme sœur, le cœur battant la chamade, tandis que tous les regards étaient tournés vers moi, pesant sur mes épaules comme une couverture de velours. Il m'attendait, le sourire aux lèvres, un éclat de lumière dans ses yeux qui semblait illuminer le camp, transformé pour l'occasion en un véritable tableau de rêve. Chaque détail avait été soigneusement pensé. Des milliers de fleurs, étaient disposées avec soin. Des voilages crème, légers et aériens, flottaient doucement dans la brise, créant des ombres dansantes sur le sol. Ils étaient accrochés aux branches des arbres, formant des arches délicates.

Les rires et les murmures des invités résonnaient autour de moi, mais tout cela semblait lointain, comme si le temps s'était arrêté pour me permettre de savourer ce moment unique.

Ma longue robe, délicate et fluide, traînait derrière moi. J'avais passé des mois à me retrouver, à plonger au plus profond de moi-même pour découvrir qui j'étais vraiment et où je voulais aller. Et c'était Weiss que je voulais.

La main posée sur mon ventre, je m'avançai vers mon futur époux. Ce moment, simple mais chargé de sens, symbolisait notre désir commun de recommencer à zéro, de bâtir quelque chose de nouveau et de beau à partir des cendres de notre passé.

Alors que je m'approchais de lui, le monde autour de nous semblait s'estomper, chaque bruit devenant lointain, comme si nous étions enveloppés dans une bulle de bonheur. Je pouvais voir son sourire s'élargir, et cela me remplissait d'une chaleur réconfortante.

Je pris la main qu'il me tendait, mes doigts s'entrelacèrent avec les siens dans un geste à la fois tendre et puissant. La chaleur de sa paume m'envahit, et je sentis une vague de réconfort m'envahir. L'Amarokić la plus âgée, commença son discours sur le mariage, sa voix résonnant comme un écho lointain. Je me concentrais uniquement sur Weiss, qui ne pouvait s'empêcher de titiller ma louve, un sourire malicieux sur ses lèvres.

Le discours toucha à sa fin et il s'approcha doucement de mon visage, je retins mon souffle, le cœur battant la chamade. Ses lèvres se posèrent sur les miennes avec une délicatesse infinie, comme si chaque contact était une promesse. Je souris contre ses lèvres, savourant ce moment suspendu dans le temps.

— Pour l'éternité, murmura-t-il.

— Pour l'éternité, soufflai-je.

À cet instant, j'entendis les applaudissements et les cris de joie qui éclatèrent autour de nous. Il se détacha de moi, et je me tournai lentement, le sourire aux lèvres. Mes yeux rencontrèrent d'abord ceux de Selena et Caleb, et je leur souris chaleureusement, nos différends réglés.

Puis, je croisai le regard de Neyra, l'épouse de l'alpha des Neiges, qui était devenue une amie précieuse. Elle se tenait là, les bras levés en l'air, criant de joie, son visage rayonnant d'excitation. Son enthousiasme était contagieux, et je ne pouvais m'empêcher de rire en la voyant.

Je me tournai lentement vers mon époux, mon cœur battant la chamade, et mon regard s'ancrant profondément dans le sien. Dans ses yeux, je pouvais voir une intensité qui me faisait frissonner, une promesse silencieuse de loyauté et de protection.

J'étais à lui, et lui était à moi, unis par un lien indéfectible, pour l'éternité.

J'étais l'épouse de l'alpha de la Meute Sanglante.

La meute sanglante: l'éveil (Bientôt en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant